Édito: L’amitié selon VÉRO

17 Mai 2018 par Véronique Cloutier
Catégories : Oser être soi
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L'édito de Véro sur l'amitié, paru dans le numéro printemps du VÉRO.

Enfant, je déménageais presque chaque année. De l’âge de 2 à 16 ans, j’ai vécu à Boucherville, à Sainte-Thérèse, à l’Île-des- Sœurs, à Laval, à Hampstead, à Côte-Saint-Luc et à l’Île-des-Sœurs prise 2. Six déménagements, six changements d’école et autant de recommencements.

Je ne connais donc pas les joies des longues amitiés qui datent du primaire. Je n’ai jamais su ce que c’était d’avoir la même gang de copines durant tout le secondaire.

Mes plus vieilles amitiés remontent 
à la fin de mon adolescence et à mes
 débuts professionnels. J’ai rencontré
 Sébastien Benoit en septembre
1990, au début de ma 4e secondaire.
 J’avais 15 ans, et lui, 17. J’étais 
nouvelle à l’école et la première
élève avec qui j’ai créé des liens,
 Pascale Boyer (allô, Pascale!), nous a présentés l’un à l’autre. Qu’on soit par la suite devenus des collègues n’est sans doute pas étranger au fait qu’on soit encore amis aujourd’hui. Quant à Élyse Marquis, que je connais depuis 1994, nous avons travaillé ensemble au Téléthon des étoiles. On a ri aux larmes au souper suivant l’émission et on rit toujours autant, même par textos, 24 ans plus tard. Ma définition de l’amitié s’est vue altérée par tous ces chamboulements personnels. Pendant ma trentaine, on m’a fait remarquer que je changeais souvent d’amis. On m’a aussi reproché de ne pas être claire dans mes intentions. Je donnais l’impression de vivre une relation de grande intimité et, soudainement, je prenais mes distances. C’était évidemment inconscient, mais j’ai tout de même blessé des gens que j’estime et j’en suis sincèrement désolée.

J’ai appris toute jeune à entrer en relation très rapidement. J’adore développer une complicité avec de nouveaux collègues. Dans un groupe, je suis la fatigante qui ramène sans cesse les mêmes vieilles jokes, je tente de charmer les autres par mon humour et je couvre mes amis d’affection et de compliments sincères. Mais j’ai aussi appris toute jeune à me détacher rapidement, car chaque fois que j’avais une nouvelle best, je changeais d’école et même de ville l’année suivante.

C’est donc l’âge adulte qui m’a appris l’amitié à long terme… et j’ai le privilège d’être bien entourée. J’ai constaté, avec le temps, qu’il existe différentes sortes d’amitiés et elles me sont toutes précieuses. L’amie- confidente. L’amie-collègue  que tu adores. L’ami-personne- préférée. L’amie avec laquelle tu partages une passion. L’amie qui rit des mêmes niaiseries que toi. L’ami que tu ne vois pas souvent mais que tu aimes tant. L’ami-mari.

Je vous présente deux de mes amies adorées en page couverture du numéro printemps (Élyse et Marie-Soleil, qui est

entrée dans ma vie en 2001), et ici, quelques autres de mes complices en photos.

* Si tu te considères comme mon ami pis que t’es pas là, prends- le pas mal; j’ai fouillé ben vite dans mon cell… mais je t’aime pareil, tu le sais. <3

À lire aussi: Nos stars et leurs amis: Patricia Paquin et Sébastien Benoît 

 

Ce texte a été publié dans le numéro printemps du magazine VERO. Abonnez-vous maintenant!



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  1. Victoire Fournier dit :

    Je me suis abonnée à la revue , j’aimerais une vérification, j’ai reçu seulement celui de Noé et puis plus rien. J’ai demandé un autre abonnement dites-moi si vs avez r3çu ma demande, au nom de Victoire Fournier 204 13 ième Ave. Sud Sherbrooke J1G2V8 merci beaucoup. J’espère avoir des nouvelles.

    • Marie-Claude Marsolais dit :

      Bonjour Victoire,

      Nous transférons votre demande au service des abonnés. Le suivi sera fait dans les plus brefs délais.

      Au plaisir!

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