Reina Bazeau, un ange tombé du ciel

Reina Brazeau un ange tombé du ciel
13 Nov 2013 par Véronique Cloutier
Catégories : Oser être soi
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Tout le monde l’appelle Mimi. Cette mamie généreuse s’est donné pour mission d’offrir chaque hiver des vêtements chauds aux enfants moins bien nantis. Cette générosité est allée droit au coeur de notre muse en chef. Voici le premier d’une série d’entretiens entre Véro et une femme engagée, inspirante, dévouée.

Reina Brazeau un ange tombé du cielPour reprendre les mots de sa petite-fille Véronique, qui a écrit à Véro en espérant provoquer une belle rencontre: «Mimi, c’est un ange tombé du ciel!» Rien n’arrête cette grand-mère de 79 ans, originaire de l’Outaouais. La vie ne l’a pourtant pas épargnée: Mimi a perdu deux de ses six enfants, ainsi que son mari, elle a recueilli son petit-fils John quand celui-ci a perdu son père, et elle a subi une amputation de la jambe. Malgré toutes ces épreuves, elle a continué à se consacrer aux plus démunis en aidant différentes associations caritatives de sa région et en fondant la sienne, Les tout-petits de Mimi.

Recherche de locaux, collectes de fonds et de vêtements chauds… L’infatigable Mimi est sur tous les fronts, sans jamais se départir de son formidable sourire. Lors de son entrevue avec Véro, elle a ému toute l’équipe du magazine par sa générosité et sa présence lumineuse.

VÉRO COMMENT AVEZ-VOUS EU L’IDÉE DE LANCER VOTRE ORGANISME?
REINA Quand j’ai pris ma retraite du gouvernement fédéral vers 2004, je me suis demandé ce que j’allais bien pouvoir faire. J’avais deux idées en tête: aider les personnes âgées dans des centres ou m’occuper d’enfants dans le besoin. Un jour, je suis passée à l’école de mon quartier, juste par curiosité, et j’ai vu des tout-petits habillés n’importe comment. On était en plein hiver et l’un d’eux avait une simple paire d’espadrilles aux pieds. Il les avait sûrement prises à son grand frère: il se perdait dedans, le pauvre. C’est à ce moment-là que j’ai su ce que je voulais faire dans la vie.

VÉRO MAIS VOUS N’AVIEZ NI ARGENT NI SOUTIEN!
REINA En effet, je suis partie de zéro! Mon ancien gendre a été le premier à me donner un coup de main: il m’a remis 500$! J’étais folle de joie. Je suis aussi allée chez les Chevaliers de Colomb et au Pop-O-Bar, à Gatineau; j’ai pu récolter 500$ supplémentaires. J’étais convaincue que le Walmart de la ville accepterait de participer d’une manière ou d’une autre. J’avais besoin d’habits de neige, de bottes, de mitaines, de foulards, de vêtements de laine, etc. Mais les gens là-bas n’ont même pas voulu me dispenser de la taxe. Un autre magasin à Hull, Chez Tante Marie, qui appartient à la chaîne Tigre géant, a refusé de m’aider parce qu’il donnait déjà beaucoup à la Société Saint-Vincent-de-Paul.

La suite de l’entretien en page 2.



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  1. Véronique Masse dit :

    Très fière de dire que cette Mimi, c’est ma grand-maman. 🙂

  2. Sylvie Jourdenais dit :

    Entrevue avec Mme Bazeau vraiment très inspirante, elle est vraiment un exemple à suivre.
    Merci beaucoup

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