Dans le cadre de Projet Bonheur, je poursuis ma mission de ce mois-ci: oser sortir de ma zone de confort.
C’est bizarre. La semaine dernière, en acceptant d’oser, j’ai bouclé des boucles. Comme si le fait de dire oui me propulsait vers l’avant et que je n’avais plus le temps, ni l’envie, qu’une partie de moi reste engoncée dans le passé.
Un exemple. J’ai des problèmes avec un pied. Un cor qui se donne à corps perdu et qui m’embête royalement. (Je sais, ma vie est fas-ci-nan-te.) Toujours est-il que je souffrais tellement que j’avais de la difficulté à marcher et même à me tenir debout sur mon tapis de yoga. (Pas le choix: j’ai dû pratiquer la posture de shavasana…) Bref, ça n’allait pas. Et il restait trois semaines avant mon rendez-vous chez le podiatre. Avant ma résolution de mai, sachant qu’il est hyper booké, j’aurais attendu. Plus maintenant. J’ai appelé pour un rendez-vous en urgence, et il a accepté de me recevoir le lendemain. Il s’est occupé personnellement de mon cas. Et je l’en remercie parce que c’est tellement douloureux de se faire enlever un cor par quelqu’un qui n’a pas des mains habiles que je préfère encore subir une épilation brésilienne à la cire. Mais je m’égare.
Dire que la première fois que j’ai été aux prises avec ce problème, j’ai attendu plus d’un an avant de consulter, comme si je devais souffrir atrocement avant de prendre soin de moi! Depuis, j’ai appris, comme le dit un proverbe bouddhiste, que si la douleur est inévitable, la souffrance, elle, est facultative.
Bref, j’ai osé «déranger» un professionnel de la santé et non seulement il a accepté de me recevoir, mais la visite ne m’a rien coûté! (Non, je ne vous dis pas son nom, bon. Je le garde pour moi.) Fini, la souffrance inutile. Et une boucle de bouclée, une!
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