Burnout maternel: 5 signaux d’alarme

08 Sep 2020 par Karine Vilder
Catégories : Famille / Psycho / Véro-Article
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Quand faut-il commencer à s’inquiéter? Lorsqu’on a constamment l’impression d’être un vrai zombie! Isabelle Pailleau, psychologue du travail et des apprentissages, signale cinq symptômes typiques du burnout maternel.

  1. Les troubles du sommeil
    Même si on est exténuée, on a de la difficulté à s’endormir ou à rester au lit le matin. Et on se réveille fatiguée, sans avoir pu récupérer.
  2. L’irritabilité
    Un rien nous énerve et on se fâche facilement.
  3. La dévalorisation de soi-même
    On ne se trouve pas intéressante, on n’a pas envie d’aller à un souper parce qu’on n’a rien à raconter, on se critique sévèrement, etc.
  4. La tristesse
    On fond en larmes pour un oui ou un non.
  5. La succession des pépins
    On enchaîne les petits malaises, comme un dos qui se bloque ou une bronchite qui n’en finit pas.

«Si ces signes sont persistants, il faut absolument y voir, ajoute Isabelle Pailleau. Surtout quand on sent comme une lourdeur à l’intérieur, qu’il n’y a plus de joie en soi.»



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  1. Jacqueline Desrochers dit :

    Être mère: le rôle le plus difficile de ma vie. Je n’ai pas aimé. J’ai aimé être enceinte, j’aime mes enfants, j’ai accouché facilement, on m’a gardé 5 jours à l’hôpital les 2 fois et on refusait que je touche mon bébé à chaque fois. J’allais les contaminer parce que mon médecin m’avait déconseillé de les allaiter. Je les voyais à travers la vitre de la pouponnière. J’en étais tellement fière ! Ma mère m’avait programmée pour avoir des enfants. Je ne m’étais donc jamais posé la question. Je détestais la routine d’avoir à laver, nourrir, dorloter, ensuite école…les devoirs…l’enfer. Je suis retournée travailler quand la plus jeune a atteint 10 ans, je savais que j’étais en dépression, depuis le postpartum après la naissance de ma première. Mon médecin ne croyait pas au postpartum….il m’avait dit: Tu en voulais un p’tit, ben arrange toi avec. Elle pleurait 18 heures sur 24, aucun répit…les regrets sont vite apparus. En 1969, les contraceptifs…ce n’était pas ce que c’est aujourd’hui. Je ne pouvais pas les prendre…je pleurais constamment. Donc , j’en ai eu une deuxième, un bébé facile…heureusement. Je n’avais plus envie de vivre cette vie là…mais quoi faire d’autre ? Une mère qui malgré tout aime ses enfants ne les abandonne pas. Et j’aimais profondément mon mari qui m’aidait et me soutenait du mieux qu’il pouvait. Elles ont aujourd’hui 53 et 51 ans. Elle sont d’une ingratitude que je n’arrive même pas à comprendre. Je n’ai pas vu la plus vieille depuis bientôt 15 ans. Elles ne se souviennent pas des bons moments…seulement des pires. Elles me reprochent tout ce qui ne va pas dans leur vie et tout ce qui va bien…c’est grâce à elles. Je les ai soutenue autant que j’ai pu…autant physiquement que monétairement, je n’attend rien en retour, seulement peut-être un: « Merci maman » Mais tout ce que je reçois, ce sont des reproches. Je me suis lancée corps et âme dans le sport, c’est ça qui m’a sauvé. Je joue au golf, je le fais pour moi, avec mon mari. Je réussis admirablement bien, enfin quelque chose qui m’empêche de penser que j’ai complètement raté ma vie. Je ne pleure plus, j’ai assez pleuré.

    • Équipe VÉRO dit :

      Merci Jacqueline de nous partager avec générosité et vulnérabilité votre histoire. Nous sommes de tout coeur avec vous! Courage! xx

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