Documentaire Loto-Méno : Véro remet les pendules à l’heure sur la périménopause

18 Juin 2021 par Véronique Harvey
Catégories : Culture / MSN / Santé / Véro-Article
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Véro était loin de se douter de la boîte de Pandore qu’elle allait ouvrir en se lançant dans la production d’un documentaire sur la périménopause!

Alors qu’elle souhaitait informer les femmes sur ce qui les attend au tournant de la quarantaine, elle a découvert de véritables aberrations qui ont poussé sa quête à un tout autre niveau…

Véro, quel était l’objectif premier du documentaire Loto-Méno?

C’était d’informer les femmes qui traversent une périménopause, et ceux qui les accompagnent. C’était de dire aux femmes qu’elles ne sont pas seules, qu’elles ne sont pas folles. Parce qu’on est tellement démunies face à ce grand changement-là, lorsqu’on entre dans la quarantaine… Mais, en chemin, je me suis rendu compte qu’il y avait des injustices terribles, notamment que les hormones bio-identiques sont couvertes pour les hommes, mais pas pour les femmes. Pour nous, elles sont considérées comme un médicament d’exception. Pour nous, celles qui sont couvertes par la RAMQ, ce sont les hormones chimiques, qui pourraient avoir des effets nocifs sur notre santé. Aussi, je me suis aperçue que plusieurs médecins reçoivent une formation incomplète. Nous avons besoin que nos médecins, ceux à qui nous confions notre santé en sachent beaucoup plus sur l’importance et le rôle des hormones dans l’ensemble du corps de la femme.

Pourquoi les hormones bio-identiques ne sont-elles pas couvertes par la RAMQ, mais les hormones chimiques oui?

Parce que ce n’est pas payant pour l’industrie pharmaceutique de fabriquer des hormones bio-identiques. Comme elles sont identiques, il n’y a pas de recherche de molécules à faire, pas de développement : il y a juste une recette. Alors que les hormones synthétiques, les chercheurs peuvent en développer à l’infini, en sortir une nouvelle chaque année s’ils le veulent. C’est une question d’argent.

Existe-t-il d’autres traitements que l’hormonothérapie?

Oui et non, quand un médecin reconnaît que les hormones déraillent, ce qu’il fait, c’est de mettre des pansements sur les bobos plutôt que de régler le problème à la source. Donc, on prescrit des antidépresseurs, des anti-inflammatoires, des antiacides, anti-ci, anti-ça… Au final, on se sent un peu mieux, mais nos problèmes sont toujours là. Ce n’est pas de la mauvaise volonté, de la méchanceté, ou de l’aveuglement volontaire, c’est juste de l’ignorance. Il y a des médecins qui ont pris le virage, mais ce n’est pas la majorité et c’est ça qu’on veut débloquer avec le documentaire.

Par quel genre de montagne russe d’émotions es-tu passée durant le tournage?

L’ampleur de la détresse des femmes en périménopause m’a attristé, mais ne m’a pas surprise. Je suis passée par là et c’est exactement pour ça que je faisais le documentaire. Par contre, j’ai été choquée à quelques reprises, fâchée du non-sens du système. On a avancé dans les études, les recherches, la documentation sur la périménopause, et les femmes représentent la moitié de la population au Québec, donc ça n’a pas de bon sens qu’on soit laissé à nous-mêmes.

À quel genre de détresse fais-tu référence pour les femmes en périménopause?

À un moment donné, l’aspect psychologique prend le dessus, car le déséquilibre hormonal peut aller jusqu’à te faire plonger dans une profonde dépression. Le sentiment de ne pas être entendue, d’être incomprise, c’est très lourd à porter. Et tu finis par t’isoler, parce que tu n’en peux plus toi-même de t’entendre dire que tu es en périménopause. En fait, tu finis par penser que c’est normal. On se dit qu’on doit fermer notre gueule et endurer, parce que c’est censé être comme ça. Mais non, ce n’est pas obligé d’être douloureux, il y a des solutions. Pour moi, c’est aberrant qu’on n’ait pas accès systématiquement aux hormones bio-identiques quand on veut en prendre : on devrait avoir le choix. C’est un non-sens au même titre où on dirait à quelqu’un qui est en dépression de s’endurer, de manger des légumes verts, de faire du yoga, de prendre soin de lui et ça va passer. Ben non!

À un moment, dans le documentaire, tu dis : «je n’aimais pas la femme que je devenais». Peux-tu nous expliquer pourquoi?

Vient un point où tu ne sais plus qui tu es. Tu te demandes où est passée la femme que tu étais quand tu étais plus jeune. Tu finis par te demander si tu vas rester comme ça pour toujours, si tu dois apprendre à vivre avec cette nouvelle personne, sinon, comment retrouver l’autre d’avant. Et moi, ça m’est arrivé alors que je n’avais aucune idée que j’étais en périménopause, c’est paniquant! J’étais monstrueuse, et je pensais que j’allais le rester toute ma vie, jusqu’au jour où j’ai rencontré un médecin qui m’a dit «je peux t’aider».

Le documentaire donne la parole à plusieurs femmes – dont Hélène Bourgeois Leclerc, Marie-Soleil Michon, Guylaine Guay et Anne-Marie Cadieux –, mais toi-même, tu te livres sans filtre, tu ouvres complètement les portes de ton intimité…

J’ai décidé de plonger, parce que ça aurait été malhonnête de rencontrer plein d’autres femmes qui ont souffert de la périménopause, de leur demander de se confier, mais de ne pas le faire moi aussi, sous prétexte que je suis Véro et que je n’ai pas ça, moi, un vagin. Je t’avoue qu’il y a quelques occasions où je me suis demandé si j’avais trop parlé. Après l’entrevue avec mon chum, par exemple, j’angoissais, parce qu’on a dit qu’on avait failli se laisser plusieurs fois… Mais je n’ai rien enlevé par souci de transparence. En fait, beaucoup de gens ont une vision très romantique de notre couple, et le documentaire montre que ce n’est pas juste rose. La chose qui nous a le plus brassés en 20 ans, c’est définitivement ma périménopause.

Comment la population peut-elle s’impliquer et faire avancer les choses?

En signant la pétition qu’on va lancer avec Dre Sylvie Demers, où on demande que les hormones bio-identiques soient couvertes par la RAMQ et que le traitement de la périménopause soit obligatoire dans la formation des médecins. Et il faut en parler à son médecin pour essayer de se faire entendre. Bref, j’espère qu’ensemble, on va être capable de pousser sur la pierre pour qu’elle déboule la pente et fasse un effet boule de neige.

Les trois épisodes de Loto-Méno seront en ligne dès le 21 juin sur ICI Tou.tv Extra.

Je veux signer la pétition.

 

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Photos : Gracieuseté ICI TOU.TV



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  1. Louise Hamel dit :

    Oui, j’ai été chanceuse d’avoir un gynécologue qui m’a prescrit l’Estradiol en patch après la grande opération à 50 ans. J’ai fait un AVC à 61 ans suite à du surmenage et on m’a ôté l’estradiol. Je n’ai pas de séquelles de l’AVC sauf la fatigue. J’ai compris avec ton émission que c’est le manque d’hormone qui fait que je suis fatigué et non mon âge comme me le dit mon médecin de famille.Merci

  2. Line Tremblay dit :

    ALLO Véro! Je me demandais quan mes cheveux allait repousser. Le méde m’a prescrit Lupin-estradiol.

    • Équipe VÉRO dit :

      Bonjour Line,

      Nous ne pouvons nous prononcer sur des questions reliées à votre santé. Le mieux serait d’en parler avec votre médecin.

      Merci!

  3. Nadine Taillon dit :

    Bonjour, est-ce possible de visionner la série, car j’ai enregistré les 3 derniers, j’avais malheureusement oublié le premier épisode?

  4. Melissa dit :

    Merci Vero d’être passé au dessus des tabous et d’avoir fait cette émission. Avant de l’écouter, je croyais que c’était dans ma ete, vue que je me le suis fait dire a mainte reprises par les médecins et nathuropathe vue mon age, 41 ans. Suite au visionnement, j’ai persévéré, j’ai finalement réussi a avoir un test hormonal complet qui démontre que je suis en perimenopose. On commence des suppléments hormonaux doucement. C’est un début, pour la première fois en 4 ans je me suis fait dire, ce n’est pas dans ta tête!!!

  5. Lucille Fluet dit :

    Bonjour Véro . Je voudrais te félicité pour la bonne idée de passer par dessus les tabous et enfin parler de la ménopause . Je suis malheureusement de la génération qui ne parlais surtout pas des menstruation du développement du corp de la femme ,l’époque ou tout étais cacher. J’ai perdu ma mère jeune donc j’ai appris disons le mieux possible les mystères de la vie . J’ ai adoré tes reportage cela ma appris beaucoup de chose sur moi que je n’ imaginais même pas, j’ai appris a m’accepter comme je suis une femme vieillissante et que je doit vivre avec . Entre toi et moi qui est la personne qui a dit que vieillir est le belle âge . Perte de cheveux de performance sexuel perte d’ énergie . Finalement qu’est ce qu’il y a de beau la dedans . Farce a par la est une roue qui tourne et personne ne peux changer cela mais il y a toujours place a l’ amélioration . Lâche pas ce son des femmes comme toi qui fond la différence pour les génération a venir pour tes filles et un jour tes petites filles.. Le jour ou les femmes serons respecter comme elles le mérite et que la science le reconnaitrons aussi parce que le corp de la femme a droit au même respect que celui des hommes. Merci encore du fond du coeur .

  6. Sandra dit :

    Je perdais mes cheveux sans bon sens, et j’étais débordée au travail; diagnostique c’est le stress et tes cheveux on s’en crisse, tout le monde s’en crisse. Je prenais tout les trucs naturels, et y’en à des produits…Après 1 an et demi à voir; acuponctrice, Chiro,holistique, charlatan de perte de cheveux à 150$, dermatologies (cheveux),ma doc me disait que tout était beau dans mes prises de sang et qu’elle avait consulté une gynécologue qui lui avait dit que ma pilule anti-conceptionnelle (que je prenais juste pour régulariser l’humeur déjà et une crème avec un applicateur pour ma nounoune sèche) avait plus d’hormones que ce que j’aurais.
    Ah oui, j’ai aussi ma ciboulette de thyroïde qui fait des siennes…

    J’étais découragée après un rdv chez ma coiffeuse qui capotait de me voir encore perdre mes cheveux sans fin…après ce rdv les larmes aux yeux, je me suis dit ca suffit , je prends ça comme un projet. Après avoir écouté le reportage en braillant du début à la fin(avec le code d’une amie)je me suis sentie pleine d’énergie j’allais faire comme Vero et propager la bonne nouvelle; je voulais un doc qui allait me prescrire le précieux…et je me suis dit pourquoi encore payé, c’est assez. I’d//et de genie; j’ai appelé mon pharmacien et je lui ai demandé s’il connaissait ça et s’il avait vu le reportage de Vero..il a dit non alors , je lui ait dit de convaincre mon md de me prescrire deshormones, il me dit “j’ai une stagiaire, et elle va regarder ça et te revenir”. Une semaine plus tard, j’avais ma prescription, le jeudi; sythroide augmentée avec hormones et patches. Le dimanche, la chute de cheveux avait cessée.
    Ça va beaucoup mieux, mon cerveau est revenu comme avant, presque ainsi que mon estime de moi, ma doc a depuis augmenté ma dose en cours de chemin. Je suis maintenant capable de travailler de bonnes journées et être fière de moi à la fin de celle-ci -MERCI VERO xxxx
    Les pharmaciens/viennes peuvent aussi vous aider et ça coûte 0$ sous

  7. France Dēsormeaux dit :

    Bravo pour ce documentaire très instructifs, je l’ai ēcoutē avec mon mari il a compris plus de choses. Tu as su rēpondre ā plusieurs interrogations que j’avais dans la tête. Merci de nous représenter on est derrière toi ?

  8. Sylvie Élie dit :

    Bravo pour ce documentaire ! C’est très informatif. Par contre, ça a déclenché une ruée vers les médecins qui offrent le traitement hormonal bio-identique. Donc présentemment, il est impossible de trouver un médecin qui peut prescrire le traitement…

  9. Léo-Paul Provencher dit :

    Bravo pour cette très importante prise de parole ! Vous permettez aux femmes mal soignées de réparer des maux importants par vos bons mots !

    Les hommes en savent aussi trop peu sur ce sujet. Je m’inscris par intérêt !

    Mercis pour votre implication humaniste.

    Léo-Paul Provencher

  10. Johanne Larocque dit :

    Quelqu’un peut me dire qu’elle hormone précisément je devrais prendre car je suis déjà avec des hormones bioidentique et ils ne font pas effets!??

    Je suis désespérée!

  11. Hélène dit :

    Très bon documentaire, je me reconnais aussi. Après avoir lu le livre du docteur Demers, j’étais convaincue, les fameuses hormones avaient l’air tellement merveilleuses que j’ai tout fait pour les avoir malgré l’ignorance des médecins et de ma gynécologue. J’ai donc fait une demande de médicaments d’exception pour avoir accès aux fameuses hormones bio-identiques. La demande d’un médicament d’exception c’est quand on ne supporte pas les autres médicaments couverts par la RAMQ donc, vous me suivez?… ma demande a été acceptée. Ça m’a beaucoup aidé.
    Les hormones c’est le ‘fine tuning’ du corps humain, je me demande si la FSH existe en médicament? Et si on ne devrait pas en prendre? Quelqu’un s’y connait?
    Merci

    Vous devriez répandre votre documentaire et le rendre accessible aussi à toutes les femmes.

  12. Linda Martin dit :

    Moi j’ai 61 ans ménopause’ depuis l’âge de 48 ans on n’a toujours traité mes symptômes avec des anti-dépresseurs et même encore aujourd’hui on ne m’a jamais parlé d’hormonothérapies je souhaite que tout les femmes sort beaucoup mieux renseigné et regarde loto mono au moins pour qu’elle sache qu’il existe d’autres options que la mienne merci pour ce travail fantastique Vero et encore merci

  13. Sarah D dit :

    Merci pour ce documentaire!

    Maintenant si je veux m’en faire prescrire de ces hormones, quitte à payer de ma poche…. je m’adresse à qui?
    Il existe des gens spécialisés? Ou faudra-t-il que j’aille voir un omnipraticien qui me référera à un gynéco que je verrai dans 18 mois seulement?

    Merci pour vos réponses!

  14. France dit :

    L’article est intéressant et nous donne envie de regarder le documentaire. Malheureusement, il n’est accessible que sur Tout.Tv Extra ce que je n’ai pas. Pourquoi ne pas le rendre accessible sur d’autres canaux? Cela permettrait de rejoindre beaucoup plus de femmes. Je me sens encore plus triste de ne pouvoir y avoir accès.

  15. Annie Tremblay dit :

    Wow et rewow…Il y a longtemps que je n’avait pas regardé un documentaire si interessant et si près de la réalité… Ménopausée à l’âge de 45 ans… j’ai 49 ans et j’ai de la difficulté à comprendre que notre système ne reconnaisse pas les hormones bio… je les utilisent depuis le jour1 et jamais je ne pourrai m’en passer. Bravo Vero… j’ai signé…

  16. Sophie dit :

    Bonjour Véro,
    Je suis contente de ton article. La périménopause est un sujet tabou. J’ai toujours été une personne dynamique, de bonne humeur, heureuse et active. L’orque j’ai eu ces symptômes, je ne me reconnaissais pas et je ne comprenais pas ce qu’il m’arrivait. J’en ai parlé à une amie qui m’a dit que je ne devenais pas folle et qui m’a suggéré de lire le livre de Dr. Sylvie Drmers, Hormones aux féminins. Ça m’a fait un bien immense et j’ai mieux compris ce qui se passait. J’en avais jamais entendu parlé ?. Ma médecin est une jeune médecin, elle n’a pas voulu me donner des hormones bio identiques. Seulement des anti-dépresseurs avec une vitamine D.
    Merci ??

  17. Marie-France Sylvestre dit :

    Et pourquoi ne pas marcher ensemble jusqu’à la porte des gens qui font et changent les lois? Je ne veux pas que le médecin choisisse à ma place, je veux avoir le choix, avoir le contrôle de ma santé et pouvoir demander l’hormonothérapie bio identique!!!! J’en ai assez d’être infantilisé par le système de santé!!! Ça fait 7 ans que je dit que ce n’est pas de l’arthrite et que c’est hormonal!!! On me répond que l’arthrite ne fait pas partie des symptômes de la ménopause ou  » madame, vous avez lu ça sur internet? »

    Je suis mère monoparental à 100%. Je suis travailleur autonome. J’ai des projets d’entreprises qui stagnent car ma santé physique et psychologique me ralentissent…..J’ai encore beaucoup à redonner à la société de pas mon expérience de vie de 57 ans!!!

    Je cherche depuis plusieurs mois un médecin du publique pour le traitement bio identique et depuis lundi 21 juin 2021 ce sera encore plus difficile de trouver en privée.

    Donnez-moi la date, l’endroit et j’y serai pour marcher main dans la main avec toutes les femmes courageuses qui désirent changer le système de santé paternaliste?

  18. Kathleen morris dit :

    Bonjour Véro, bravo pour ce documentaire! J’ai dû recommencé de prendre mes hormones croyant que c’était derrière moi, et ma santé déclinait, palpitations cardiaques, chaleurs ect… Avec les hormones bio-identiques tout est rentré dans l’ordre et plus jamais je vais les arrêter. Merci pour ton implication qui va aider tant de femmes.

  19. Jeannine dit :

    Au début c’est très difficile car ont se sens très seule et nos émotions montent et descendent très vite mais j’ai consulté une Naturopathe et j’ai reçu de bons conseils judicieux qui a changé ma vision de la meno-pause…. La nutrition peux vous aider grandement ???

  20. Jacqueline Blanchette dit :

    WoW! Merci tellement. Il faudrait que ce documentaire soit diffusé sur toute les chaînes, tous les réseaux publics. Pour que tout le Québec en prenne connaissance. Depuis 18 ans je ne me reconnais plus et je culpabilise, je me trouve pas fine, intolérante, mal dans ma peau, j’ai perdu confiance en moi. J’aurais tellement aimé avoir accès à ce documentaire à 40 ans. Merci J’ai signé la pétition et partage sur Facebook. Il faut en parler. Tout espoir est permis.

  21. Ginette Malouin dit :

    Merci pour ce documentaire très pertinent. Enfin, on parle de ce sujet tabou. Et en plus j’ai trouvé que vous alliez au fond du problème.
    Abonnée à l’extra de tou.tv, j’ai pu visionner toute la série.
    J’ai signé la pétition et l’ai partagé sur Facebook.
    Seule question à laquelle vous n’avez pas répondu: peux-t-on prendre les hormones bio-identiques après avoir eu un cancer du sein (hormonaux dépendant) ?
    Quand j’ai reçu le diagnostique, on m’a tout de suite dit d’arrêter les hormones que je prenais depuis 10 ans et avec lesquelles je vivais très bien. J’ai eu ce cancer à 61 ans et je croyais en avoir fini avec les troubles de la ménopause, mais non, tout est revenu au galop… j’ai maintenant 68 ans et j’endure encore, les chaleurs, l’insomnie, anxiété… j’en suis rendue à prendre du cannabis pour dormir. Avec l’aide de santé Cannabis.
    Alors si je pouvais reprendre des hormones de façon sécuritaire, ce serait un tel soulagement…
    merci

  22. Shirley Dignard dit :

    Merci pour ce grandiose travail que vous faites pour nous. Ça m’est arrivé voilà 20 ans et je me rappelle de cette détresse à laquelle j’étais confrontée mais surtout démunie. Cela va aider la génération d’aujourd’hui mais aussi celle demain.

  23. Pascale Laberge dit :

    Bonjour Véro,
    Merci pour ce documentaire de qualité sur la périménopause , que je découvre depuis un an. Je partage tellement la stupéfaction et l’indignation face à ma propre ignorance et celle de mon entourage.

  24. Cynt dit :

    C’est le matin, un lendemain d’une xième engueulade de couple.
    J’me sens fu****g tout croche, seule et complètement folle et j’ai mal comme sans bon sens à mes émotions.
    Incomprise par l’homme…je me sens méprisée par ma famille que j’aime plus que tout.
    je lis les grands titres de l’actualité et je tombe sur un article qui annonce ton émission.

    J’ai pas encore écouté les épisodes, je sais ben trop que ça va trop brasser des émotions. Je suis tellement pas rendu là dans ma tête et mon corps me fait vivre émotionnellement l’enfer.

    Au moins là, je me sens comprise.
    Merci

  25. Magalie dit :

    J’ai pleuré en visionnant les épisodes…j’ai 44 ans et je me suis reconnu, entre-autre, dans le témoignage d’Hélène Bourgeois Leclerc. Les mêmes pensées me « hantent », je n’aime pas ce que je semble devenir…Une impatiente, agressive, fâchée pour tout et rien, angoissée pour des niaiseries, avec la libido à -40 qui pleure en cachette. Merci mille fois pour ce docu, je commence à comprendre ce qui m’arrive et c’est déjà beaucoup! Merci aussi pour l’effort de démarrer une bataille avec  » les experts » ?

  26. Manon Charpentier dit :

    Bravo pour ce travail d’information et de vulgarisation. Des milliers de femmes peuvent s’identifier aux situations décrites par les généreuses participantes de votre documentaire. Cette pétition sera la bonne pour faire bouger les choses, j’en suis convaincue.

  27. Christiane Beaudin dit :

    Un gros merci pour ta franchise et ta vulgarisation de la situation de la ménopause. J,en ai eu des larmes aux yeux. Ma md m’a rx l’hormonothérapie bio-identique, et, je les prends depuis 10 ans. !! Ma md étant retraitée, j’espère trouver un md qui poursuivra la rx.

    L’igrorance sur ce sujet doit cesser.

  28. Claudette Pinsonnault dit :

    Bonjour Véronique,
    Merci d’avoir abordé ce sujet tabou. j’admire votre courage et votre audace. La qualité de votre documentaire est remarquable ! Tout le monde devrait le voir ! Félicitations

  29. Marilou Lisé-Vincent dit :

    Merci pour votre courage et votre audace! J’ai pleuré en écoutant votre émission: je ne suis pas seule et surtout pas folle!

  30. Marie-Claire Lamarre dit :

    J’ai cherché le lien pour la pétition dont Véro a parlé à bonsoir, bonsoir et je ne l’ai pas trouvé. Pourriez-vous me le donne s’il-vous-plaît.

  31. Manon Bondu dit :

    Merci tellement de parler de ce sujet tellement tabou! Nous passons pour des vieilles folles quand nous parlons de nos problèmes!
    J’ai eu une prescription de Vagifem et j’ai fait une terrible réaction allergique. Ma médecin me dit que je ne pourrai plus avoir d’hormones et me réfère à un gynécologue pour régler mes problèmes de sécheresse. Il me prescrit une crème hormonale malgré que j’aie fait une réaction allergique. Il me dit que c’est sûrement l’enveloppe de l’ovule qui contient un allergène.
    Je vais chercher ma prescription, tout en étant craintive, je lis les effets secondaires qu’il peut y avoir avec cette crème et je ‘’capote’’ littéralement tellement ils y en avaient! En plus, certains ressemblaient aux symptômes de la Covid… je t’avoue que je n’ai pas encore utilisé la crème, car j’ai trop peur des réactions que mon corps pourrait ressentir.
    Et là, je fais comme avant, j’endure!

  32. Suzanne Therrien dit :

    C’est très bien Véronique d’avoir fait ce genre d’émission, cela fait voir la réalité celle des femmes qui vivent cette période difficile. Merci!

  33. Natasha Pelletier dit :

    J’utilise chaque jours des huiles essentielles de grade pure et testée. J’aurais tellement aimé les découvrir pendant ma périménopause. Bye bye à tous mes inconforts de la ménopause. Je suis tellement bien. De plus, je diminue ma charge toxique. Merveilleux !

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