« Quand je serai une grande personne, j’veux devenir astronaute ! » On les aime tant, nos enfants ! Mais revenons sur terre. Avez-vous déjà pensé aux frais d’études à débourser avant que votre jeune puisse enfiler une combinaison spatiale ? Même si l’argent ne tombe pas du ciel, nous avons une bonne solution à vous proposer.
Y a-t-il un futur pompier dans ce CPE ?
Comme parents, on le fait tous. Dès que notre fillette tambourine avec une cuillère en bois sur un plat de plastique, on imagine qu’elle sera une grande musicienne ou une cheffe d’orchestre. Notre fiston dessine un bonhomme allumette un peu élaboré ? C’est clair qu’on a engendré Picasso 2.0 ! Et que dire de cette technicienne en mécanique du bâtiment (en devenir) qui a monté toute une structure de blocs Lego ce matin dans le salon ? Ne vous empêchez pas de rêver grand avec eux. Par contre, il est essentiel de prévoir des moyens pour que leurs ambitions puissent se concrétiser un jour. Une des bonnes options qui s’offrent à vous est de souscrire à un REEE auprès d’un fournisseur qui offre l’incitatif québécois à l’épargne-études (IQEE).
Un choix brillant pour vos petits ambitieux
C’est quoi, un REEE ? Non, ce n’est pas la réponse de votre ado qui bougonne parce que vous lui avez demandé de nettoyer sa chambre, mais bien l’acronyme du régime enregistré d’épargne-études. Offert dans la plupart des institutions financières, le REEE vous permet d’épargner à l’abri de l’impôt pour couvrir le coût des études postsecondaires de votre enfant. Tout comme le REER, ce produit d’épargne comporte son lot d’avantages fiscaux, mais en plus, grâce à l’incitatif québécois à l’épargne-études (IQEE), vous obtenez un généreux crédit d’impôt pouvant aller jusqu’à 250 $ par année, laquelle s’ajoute à vos cotisations au REEE. Et si vos revenus sont modestes, vous pourriez avoir droit à un montant supplémentaire. Voilà de quoi faire fructifier vos placements et permettre à votre futur ou future astronaute de continuer à rêver aux étoiles.
Je ne suis ni comptable ni Nostradamus !
Tout ce jargon fiscal peut parfois donner le vertige, c’est vrai. Allons-y donc simplement. D’abord, qui peut ouvrir un REEE pour un enfant ? N’importe quel proche : maman, papa, les grands-parents, oncle George, la cousine par alliance, un ami de la famille, etc. Et à partir de quel âge ? Dès que bébé se pointe le bout du nez et à n’importe quel moment jusqu’à ce qu’il atteigne l’âge de 17 ans. Et enfin, comment obtenir l’IQEE ? Parlez-en à votre conseiller financier habituel. Car c’est le fiduciaire – soit votre fournisseur de REEE – qui fera la demande de crédit d’impôt remboursable pour vous auprès du gouvernement. Pratique, non ? Oui, mais personne ne connaît l’avenir. Et si jamais votre jeune ne poursuivait pas d’études postsecondaires ? Vous pourriez alors soit changer de bénéficiaire sous certaines conditions, soit transférer les cotisations versées du REEE dans votre REER. Bref, non seulement c’est simple, mais c’est aussi sans risque.
Ça vous intéresse ? Consultez les règles d’admissibilité et la liste des fournisseurs de REEE qui offrent l’IQEE en cliquant ici. Et surtout, continuez de rêver grand !
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