Les 10 meilleurs conseils de coiffeurs

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30 Sep 2022 par Andréa Sirhan Daneau
Catégories : Beauté / Cheveux / MSN / Véro-Article
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10 conseils pour obtenir le meilleur de notre coiffeur.

L’étiquette au salon et une bonne communication avec les experts capillaires permet non seulement d’avoir une belle tête, mais aussi de vivre une expérience agréable. Afin d’optimiser nos prochains rendez-vous, on a tiré les vers du nez à deux pros pour savoir ce qu’ils n’osent pas toujours nous dire…

1. Établir notre budget

Un nouveau look, ça demande de l’entretien. Combien de temps et d’argent est-on prête à investir dans les prochains mois ou durant l’année? Il faut en discuter honnêtement au préalable. «Un balayage, c’est magnifique, mais pour rester beau, ça prend des retouches tous les deux mois, mentionne Martyne Léonard, cofondatrice de Lakademie SML. En revanche, si la cliente ne veut pas s’astreindre à une telle fréquence, on pourra lui suggérer une autre technique de coloration (un effet ombré, par exemple) qui se maintient facilement en trois séances par année.»

2. Communiquer efficacement

Pour être sur la même longueur d’onde que notre coiffeur, on s’assure d’utiliser le bon vocabulaire. Ainsi, une coupe Bob n’est pas une coupe Shag, dégrader n’est pas synonyme d’amincir, la couleur auburn n’est pas la même chose qu’un roux et “deux pouces” est une mesure floue quand on n’est pas celle qui manie les ciseaux! «Idéalement, on utilise des repères visuels et morphologiques, dit Olivier Miotto, copropriétaire du salon Suite 105 par GLAM. Des photos tirées de Pinterest ou d’un magazine pourraient nous aider à illustrer jusqu’où on est à l’aise de couper (clavicule, épaule, mâchoire, etc.) ou comment on veut pouvoir attacher ses cheveux.»

3. Avoir des attentes réalistes

«La tignasse de sirène de J Lo est fort probablement constituée d’une multitude d’extensions, une coloration blond miel ne convient pas aussi bien aux teints clairs qu’aux basanés, et passer du noir au platine, ça ne se fait pas en cinq minutes», souligne Martyne. Bref, on a le droit de rêver, mais il faut aussi accepter ce que la nature nous a donné, respecter les limites de notre texture capillaire et envisager d’abord ce qui nous fera bien.

4. Faire preuve de transparence

Teinture commerciale en boîte, permanente, traitement lissant: tout ce qui a déjà altéré notre fibre capillaire a une incidence sur le résultat du service qu’on obtient en salon. Et ça doit être signalé à l’expert! «En réalité, on se pénalise soi-même en dissimulant des choses, affirme Martyne. Il faut savoir que certains soins capillaires peuvent empêcher la coloration de bien pénétrer, notamment pour couvrir les cheveux blancs, et que les vestiges d’une mauvaise teinture peuvent faire virer la nouvelle teinte choisie au orange citrouille

5. Se présenter au naturel

Notre look quotidien (style de vêtements, mise en plis et maquillage) offre à notre coiffeur une première lecture de nos préférences. Inutile, donc, de trafiquer notre allure lors d’une première consultation. Et à quel point nos cheveux doivent-ils être propres? «La colo qui adhère mieux aux cheveux sales, c’est un mythe! s’exclame Martyne. On recommande d’avoir les cheveux lavés de la veille ou de l’avant-veille, et de limiter les produits coiffants.» Par exemple, un cache-repousse peut créer une barrière difficile à traverser.

6. S’habiller en conséquence

Le peignoir du salon n’est pas un bouclier et les éclaboussures de coloration peuvent bousiller notre chemisier préféré. Au-delà des taches qui surviennent parfois – même si on prend des précautions –, certains vêtements ou accessoires sont à bannir, dit Olivier: «Tout ce qui est autour du cou ou volumineux, comme les cols roulés et les capuchons, gêne le travail. Même chose pour les chaînes et pendants d’oreilles, qui peuvent interférer avec les ciseaux ou le peigne.»

7. Faire la conversation… ou pas

Est-il impoli de ne pas jaser avec notre coiffeur? Selon Olivier, l’important est de profiter du moment présent: «Il ne faut pas se sentir mal de ne pas parler. C’est une question d’affinités et ça se développe au fil du temps. Le styliste a aussi besoin de concentration; il en profitera pour porter toute son attention sur son travail.»

8. Suivre les directives

Une urgence à régler? La lecture du numéro de VÉRO nous appelle? Idéalement, on patiente jusqu’au séchage des cheveux ou après l’application de la coloration pour travailler, appeler quelqu’un ou se plonger dans notre magazine. «Une partie du service se fait à deux, fait remarquer Olivier. On a besoin de pivoter autour de la cliente qui incline la tête, garde une posture droite avec les épaules parallèles ou reste immobile durant la coupe et la teinture des mèches.»

9. Récompenser par un pourboire

En coiffure, il n’y pas de barèmes comme en restauration; le pourboire n’est pas obligatoire et reflète plutôt notre satisfaction. «On se base généralement sur la durée du service, peu importe le nombre de personnes y ayant participé, note Martyne. Au moment de payer, on indique le montant, en mentionnant s’il doit être partagé avec l’équipe.»

10. Verbaliser notre déception

Que faire si on n’aime pas le résultat? «Je le vois immédiatement quand une cliente n’aime pas son nouveau look, avoue Olivier en riant. L’important, c’est d’être franche. On en parle et on trouve une façon de corriger ce qui cloche. Si la retouche ne peut être faite immédiatement, on prend rendez-vous dans les jours suivants. Il n’y a aucun problème, zéro souci.»

Photo : Andersen Ross Photography Inc Getty Images

 

 

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