Parmi les petits plaisirs qu’offre le retour des journées ensoleillées du printemps, il y a assurément celui de manger la savoureuse chair d’un homard frais. Il est encore plus délicieux lorsqu’on sait d’où il provient et que celui-ci est écocertifié. Et pour cela, la pratique des pêcheurs gaspésiens est impressionnante.
Pour une 13e année, ils auront recours à un processus de traçabilité unique au monde. À même le bateau, les homards. fraîchement pêchés sont identifiés d’un petit médaillon possédant un numéro qui les suit jusqu’à votre assiette. Grâce à ces codes uniques, vous pouvez visiter le site web monhomard.ca et trouver une tonne d’informations sur les pêcheurs qui ont capturé chaque homard gaspésien de votre repas, sur leurs embarcations, et bien plus. Cette technique permet depuis déjà 13 ans d’identifier la provenance de 100% des homards gaspésiens.
En plus de connaître l’origine de vos crustacés, ceux-ci sont écocertifiés. Cela signifie qu’ils ont la certification du MSC (Marine Stewardship Council) qui accorde une grande importance à la protection des autres mammifères marins lors de la pêche, notamment les baleines noires de l’Atlantique Nord (BNAN).
De nombreuses autres mesures sont mises en place par le Regroupement des pêcheurs professionnels du sud de la Gaspésie (RPPSG) depuis déjà vingt ans dans le but d’effectuer des efforts de conservation des espèces marines. Par exemple, ils ont augmenté la taille minimale que doit avoir un homard et ont réduit le nombre de jours de la saison de pêche. Cela permet un contrôle de la qualité tout en évitant la surpêche.
Manger du homard gaspésien ne signifie pas seulement de se régaler, mais aussi de soutenir une pêcherie locale qui est durable, traçable, écocertifiée et soucieuse de son environnement. Bon appétit!
Photos: La Nomade Photographie et RPPSG
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