D’où t’est venue l’idée de cette série, que tu coanimes avec Félix-Antoine Tremblay ?
Pendant mon émission de radio à Rouge, j’ai décidé de faire une chronique ésotérique où je parlais de numérologie, de tarot, de voyance, etc. Je recevais plein de messages à ce sujet, des appels en studio aussi, et j’ai réalisé qu’il y avait un réel intérêt pour ça. Un matin, Félix-Antoine m’a remplacée à la radio, puis il m’a dit qu’il me verrait bien faire un projet là-dessus. Je lui ai demandé s’il voulait embarquer avec moi et c’est comme ça qu’on a eu l’idée du documentaire et de la coanimation.
Qu’as-tu appris durant le tournage ?
Pendant cette période-là, j’ai vécu des trucs intenses, comme quand j’ai fait faire ma carte du ciel. Cette expérience-là m’a chamboulée, parce que je ne pensais pas qu’une étrangère puisse me lire avec une telle précision. Mais j’ai aussi vécu d’autres expériences qui avaient moins de résonance, qui «fittaient» moins avec mon système de valeurs. Alors, j’ai appris à faire davantage confiance à ma vérité à moi, à utiliser mon jugement, mon discernement, plutôt que de tout prendre pour du cash.
À qui s’adresse la série ?
À tout le monde, car de façon générale, on cherche tous à être soulagés, à être rassurés, à comprendre. On veut savoir ce qui se passe après la mort. Certains vont se tourner vers la science, d’autres vers la religion, d’autres vers la spiritualité. Alors, qu’on y croie ou pas, je pense que cette série-là va assurément générer des discussions.
Que souhaites-tu que les gens en retiennent ?
Je voudrais simplement que les gens gardent l’esprit ouvert. Il y a plein de choses qu’on ne comprend pas et qu’on n’arrive pas à expliquer. L’important, c’est de ne pas se fermer trop vite à l’exploration des possibilités et de ne pas juger.
Photo : Andréanne Gauthier
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