On a rencontré François Arnaud, l’interprète de Nicolas, le frère le plus éclatant du clan Lambert.
François, tu joues Nicolas Lambert, un chef cuisinier père de quatre enfants de mères différentes, qui tire le diable par la queue et n’arrive pas à payer ses pensions alimentaires… D’où as-tu tiré l’inspiration pour jouer ce père moderne et imparfait?
C’est un père accidentel qui vit dans l’instant présent, dans l’action et dans le plaisir. Il aime les goûts et les odeurs. Il «deale» avec ses enfants plus qu’il les élève. Ce n’est pas sa vocation!
On connaît Ken Scott pour Starbuck, mais aussi pour le scénario de La grande séduction. En quoi son univers t’a-t-il attiré?
Après avoir lu le scénario d’Au revoir le bonheur, j’ai rencontré Ken et j’ai tout de suite embarqué dans sa vision. Quand j’ai auditionné pour le rôle, j’ai aimé sa façon de me diriger. Il cherche la richesse et la vie dans un canevas de personnage clair et précis. Il est très minutieux, mais il m’a laissé prendre des libertés. On a fait beaucoup de prises!
Il paraît que le tournage a été ponctué de soirées bien arrosées! Est-ce vrai?
Il n’y avait pas beaucoup de différence entre «action!» et «couper!»: on mangeait des huîtres et on buvait du vin pendant que ça roulait… et quand ça ne roulait pas aussi! On vivait tous dans des petites maisons les uns à côté des autres. C’était une belle petite bulle.
Étais-tu intimidé à l’idée de tourner avec Patrice Robitaille, Antoine Bertrand et Louis Morissette?
J’appréhendais un peu le tournage… Est-ce que j’allais me sentir bien avec ces trois énergies de gars «drôles»? Est-ce que ça allait être un tournage compétitif? Quand un partenaire de jeu tire la couverture de son bord, je la lui laisse. Ça ne m’intéresse pas de me battre pour gagner une scène! Heureusement, Patrice, Antoine et Louis ont été généreux.
Pour la petite histoire, un de tes premiers rôles en sortant de l’école de théâtre t’a amené dans C.A., une télésérie de Louis Morissette. Maintenant, c’est toi la star internationale! Comment Louis perçoit-il ta popularité?
Je pense que dans C.A., je disais une seule ligne, quelque chose comme: «Voici votre risotto!» Durant le tournage du film, j’ai travaillé fort pour amadouer Louis! Je pense que ça a fonctionné. Il est tellement businessman qu’il m’a dit: «Toi et moi, on est tellement différents… c’est un bon partnership!» Vers la moitié du tournage, il m’a envoyé des scénarios pour d’autres projets. On veut retravailler ensemble.
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Au revoir le bonheur sera en salle le 17 décembre prochain.
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Photo : Eric Myre