C’est donc dans l’optique de revisiter le parcours télévisuel de nos artistes d’ici, de fouiller dans leurs souvenirs afin de découvrir l’impact qu’a eu la télévision sur leur cheminement personnel et professionnel, qu’a été créé la série Dans la télé de…, animée pour la première fois par Catherine Trudeau.
Catherine, que nous réserve ce nouveau rendez-vous télévisuel?
En fait, on imagine qu’il y a un musée de la télévision québécoise et que chaque salle porte le nom d’un artiste, dont le contenu est consacré à son univers télévisuel. On se dépose donc dans cette salle de musée, avec l’artiste en question, et je l’amène sur le terrain de ses souvenirs. On revisite l’ADN télé des invités!
Doit-on s’attendre à rire ou à pleurer?
Les deux. Il y aura de tout dans chaque émission. On rigole, on réfléchit et souvent, on est ému parce qu’on va chercher des souvenirs touchants. La télé est un capteur d’attention, elle nous fait vivre plein d’émotions, alors c’est ce qu’on devrait ressentir en regardant l’émission.
On te connaît davantage comme comédienne et chroniqueuse, mais qu’aimes-tu particulièrement du rôle d’animatrice?
Je suis une fille qui s’intéresse beaucoup aux autres dans la vie. Je suis beaucoup plus curieuse d’entendre les histoires des autres que de raconter les miennes. Donc, l’animation me permet d’aller dans cette zone-là, où j’ai moins la chance d’aller quand je joue. Je développe une relation d’écoute et j’essaie d’amener mon invité sur un chemin, mais des fois, c’est lui qui me surprend. J’aime beaucoup cette joute-là, j’ai beaucoup de plaisir dans ce nouveau rôle d’animatrice.
Qui sont les animateurs/trices qui t’inspirent?
Dans la vie, je dis tout le temps que je suis une collectionneuse de personnages. Partout où je me promène, inconsciemment, je regarde les gens vivre et j’essaie de reproduire ça dans mes rôles. Donc, par mimétisme, j’ai regardé le travail de différents animateurs, dont Véronique Cloutier et Marie-Soleil Michon, qui sont pour moi des animatrices aguerries, travaillantes, précises, au service de leur invité. Je pense aussi à mon amie Guylaine Tremblay, qui est devenue animatrice de Banc Public, à Télé-Québec. Quand on se demande pourquoi une comédienne animerait une émission, je me dis pourquoi pas?! J’écris, je joue, je fais plein d’affaires, donc l’animation était un naturel pour moi. J’assume que j’anime, mais pour moi, c’est un rôle : je joue à l’animatrice. Je le fais avec sérieux, mais je ne me prends pas trop au sérieux non plus. Je ne suis pas Céline Galipeau.
Quels sont les moments de la série qui t’ont le plus marquée?
Quand je sens que l’invité se laisse surprendre, se laisse atteindre positivement par les différents extraits, ça me fait plaisir. Moi, j’ai le privilège de savoir ce que c’est que d’être dans le siège de l’invité. Je sais ce que ça représente de se faire faire un cadeau de la sorte. On remplit un questionnaire, on se présente à l’émission pour recevoir un cadeau, mais on ne sait pas où ça va aller. Alors, j’aime sentir que les invités sont surpris par eux-mêmes.
Ne manquez pas les 5 premiers épisodes de Dans la télé de… mettant en vedette Guylaine Tremblay, Simon Boulerice, Marc Hervieux, Catherine Brunet et Frédéric Pierre sur la plateforme de véro.tv (tou.tv) dès le 19 novembre. Et puis, restez à l’affût puisque 5 autres épisodes viendront s’ajouter cet hiver!
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Photo: Maude Arseneault