Exceldor coopérative : des éleveurs passionnés comme Stéphanie

17 Jan 2023 par Noémie Quilleré
Catégories : Culture
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Rien ne prédestinait Stéphanie Lemaire au travail de la ferme. Coup d’œil sur un coup de foudre agricole qui n’a rien de commun.

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Quand Stéphanie Lemaire est tombée amoureuse de Florian Ruckstuhl, un jeune agriculteur suisse dont les parents s’étaient installés au Québec dans les années 70, elle ne se doutait pas qu’elle allait autant aimer… l’agriculture! «Florian a grandi sur une ferme, pas moi. C’est en y élevant des enfants que j’ai vu combien cela leur apportait à eux, mais à moi aussi », raconte-t-elle. Quatre enfants et presque 20 ans plus tard, les projets abondent et l’enthousiasme est toujours présent.

C’est à Sainte-Sabine, en Montérégie, que la famille s’est installée, à quelques minutes à peine de l’endroit où Stéphanie a grandi. Les amoureux ont repris la maison familiale de Florian et ses parents se sont installés tout près. C’est d’abord la ferme laitière familiale qui a occupé le clan Ruckstuhl, puis la pandémie a apporté son lot de défis. «On s’est dit qu’il serait intéressant de diversifier notre production. En discutant autour de nous, l’idée d’être éleveurs de poulets a tranquillement germé», explique Stéphanie. Des démarches sont alors entamées. Discussions avec la banque, construction du poulailler, formalités administratives: rien ne l’a rebutée. Déterminée et d’un naturel optimiste, la pimpante jeune femme a appris à vitesse grand V à gérer un quota de poulets. «Les poulets sont des animaux délicats. On doit demeurer très attentifs à leur confort et à leur qualité de vie. Moi qui ai beaucoup travaillé dans un bureau, je me suis prise à aimer ça pas mal, passer du temps au poulailler pour prendre soin des animaux.» Stéphanie ajoute qu’elle se sent valorisée par ce nouveau défi et que chaque jour lui permet de s’améliorer.

La transmission d’une passion

Choisir de devenir membre éleveur Exceldor coopérative s’est rapidement imposé. Heureux mélange d’un savoir de longue date et d’innovation, voilà ce qui a enchanté Stéphanie et sa belle-famille lors de leur rencontre avec Exceldor coopérative. «Notre entreprise agricole, nous l’avons pensée pour notre descendance. C’était rassurant de voir qu’il s’agissait d’une coopérative partageant les mêmes valeurs que notre famille», raconte-t-elle. «J’ai aussi été interpellée par la rigueur d’Exceldor coopérative sur le plan du bien-être animal. Pour nos familles, c’est essentiel.» Afin d’apprécier tout le chemin parcouru, il faut remonter en 1945, au moment où la Société coopérative avicole régionale de Saint-Damase et la Coopérative avicole régionale d’Etchemins démarraient leurs activités. C’est l’union de ces deux fleurons, en 1995, qui a mené à la création du Groupe Dorchester/Saint-Damase, qui a changé de nom trois ans plus tard pour Exceldor. Dès ses débuts, et encore aujourd’hui la coopérative continue d’évoluer, s’inspirant de pratiques novatrices issues de productions de partout dans le monde.

Quand on lui demande de détailler le fonctionnement de sa ferme, Stéphanie nous apprend que les tâches ne sont pas vraiment divisées avec précision, et que c’est tant mieux, parce que chacun fait son bout, tout naturellement. «Florian, son père et son frère se divisent le travail plus physique, c’est vrai, mais avec les poulets, je suis vraiment plus présente.» Diplômée en comptabilité, c’est elle qui s’occupe principalement de l’administration de l’entreprise familiale. À eux quatre, ils propulsent leur entreprise agricole vers l’avenir, tous passionnés à l’idée d’offrir un produit de qualité au sein d’une coopérative dont les valeurs s’imbriquent naturellement avec les leurs. «Pour moi, ça va plus loin que de vendre un produit. Être membre éleveur d’Exceldor coopérative, c’est aussi faire partie d’un groupe qui réussit bien, qui a une foule de projets en tête et qui redonne à la communauté. Florian étant très impliqué dans la communauté, pour nous, c’était un choix en parfaite harmonie avec notre vision de la société.» Un beau pas dans la bonne direction, incluant celle de la relève familiale. Car Stéphanie et Florian ont même réussi à transmettre l’amour de l’agriculture à leurs quatre enfants. «Ils me suivent partout! Les quatre sont assez curieux: ils me posent une foule de questions et s’intéressent particulièrement à la vie sur la ferme. Je suis heureuse de leur avoir transmis cette passion.»

Avant de raccrocher — les enfants reviennent de l’école bientôt! — Stéphanie me raconte que son petit dernier, du haut de ses 6 ans, reconnaît tout de suite le logo d’Exceldor à l’épicerie. «Il est fier, lui aussi, de faire partie de cette grande famille de près de 400 éleveurs de poulets.» Pour une relève allumée, c’est assuré!



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  1. Meyer dit :

    Bravo.!! Pour votre engagement et votre passion!

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