Fanny Bloom en 5 questions

27 Mar 2019 par Laurie Dupont
Catégories : Culture / Véro-Article
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On a parlé création, audace et folie de jeunesse avec l'auteure-compositrice-interprète qu’on aime tant !

Quel est ton rapport au processus créatif ?

Autant j’aime faire des shows, autant je me rends compte cette année que j’ai vraiment un faible pour la partie créative de mon travail. C’est ce qui me fait le plus triper ! Après l’élan créatif vient tout le reste, mais ça demeure la base, le moteur, et ce qui m’allume le plus de mon métier.

Es-tu tannée de parler de la place des femmes dans l’industrie de la musique ?

Bien non, parce qu’on n’est pas rendu au bout de nos peines nécessairement. Je sais qu’on en a beaucoup parlé – et avec raison – mais c’est un sujet qu’on doit encore aborder pour faire avancer les choses. J’ai peut-être le nez trop collé sur le sujet, mais j’ai l’impression que ça change tranquillement, que la sensibilisation fait son chemin. Plus on sera de femmes fortes à prendre la parole, à occuper la place qui nous appartient, plus certaines autres femmes qui le méritent et qui ont du talent sortiront aussi de leur coquille.

Te perçois-tu comme une artiste audacieuse ?

Je ne me trouve pas assez audacieuse, en fait ! (rires) Il me semble que j’utilise la pédale de frein plus qu’avant. Mais en temps, j’ai envie d’oser et de foncer en ce qui a trait à ma musique, mes clips et mes looks. J’essaie de me forcer pour proposer quelque chose de différent. Mais quand je vois Hubert (Lenoir) ou Lydia Képinski, j’envie leur feu des premières fois. Ça m’impressionne. Je les trouve tellement ballzy!

Lis-tu les commentaires sur les réseaux sociaux qui te concernent ?

Je sais que je vis très probablement dans le déni, mais je ne regarde jamais les commentaires des gens à mon égard sur les réseaux sociaux. J’y ai déjà jeté un œil par le passé – ce n’est pas pour rien que je n’y vais plus maintenant – et beaucoup de choses que j’y ai lues m’ont fait de la peine. Je suis vraiment quelqu’un de sensible, donc je préfère éviter de lire ce qui s’écrit sur moi.

En terminant, l’édition vinyle anniversaire de l’album homonyme de La Patère Rose sort sous peu. Comment trouves-tu votre matériel de l’époque ?

Oh my god! On a réécouté nos chansons, les gars et moi, pour faire le mastering du vinyle, et on n’en revenait pas à quel point on était primés à l’époque. Tout était dans le tapis, on était toujours en train d’accélérer les rythmes ; ça s’entend qu’on était jeunes et fous ! (rires)

Pour connaître toutes les dates de spectacle de Fanny Bloom, on consulte fannybloom.com

À compter du 13 avril, on pourra aussi se procurer l’édition vinyle de l’album homonyme de La Patère Rose, lancé pour célébrer les 10 ans de cet album.

 

 

 

 

Photo principale: Maxyme G. Delisle

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