Les Princes à Calcutta: faire une différence sur le terrain

06 Mai 2019 par Julie Roy
Catégories : Culture
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Présentée à TV5, la série documentaire Les Princes à Calcutta démontre que la solidarité féminine ne connaît pas de frontières!

PRÉSENTÉ PAR

En 2015, Léa Vinson décide de fonder Les Princes, une ligue de balle-molle exclusivement féminine et porteuse de valeurs qui lui sont chères: la solidarité, l’inclusion et l’entraide. Chaque été, les joueuses des Princes — elles sont presque 100 maintenant! — organisent des matchs caritatifs et versent les profits amassés à divers organismes qui leur tiennent à cœur (Suicide Action Montréal, Anorexie Boulimie Québec, etc.). « On veut faire une différence là où ça compte », explique-t-elle. Et c’est ce même Girl Power qui leur a donné envie d’aller plus loin pour donner un coup de main. Jusqu’à Calcutta, en fait…

À partir du moment où elles décident de se lancer dans une telle aventure jusqu’au voyage lui-même, la série documentaire Les Princes à Calcutta propose un regard allumé sur un groupe de femmes inspirantes qui mettront en commun leurs forces afin d’atteindre un seul but: aller aider des jeunes filles démunies à l’autre bout du monde. Une mission qu’elles ont choisi d’entreprendre avec la passion et l’intensité qui les caractérisent!

L’idée de départ? Aller prêter main-forte à Rachel Lapierre, infirmière et fondatrice du Book humanitaire, qui se rend plusieurs fois par année à Calcutta. Un défi de taille dans une ville où la pauvreté et l’itinérance sont omniprésentes.

Pendant 17 jours, les joueuses québécoises et indiennes se côtoient et tissent des liens solides qu’aucune barrière de langue ne saurait freiner. « Ce séjour a été transformateur, estime Léa. Depuis, je pose un regard différent sur l’aide humanitaire, mais aussi sur la situation des filles et des jeunes femmes ailleurs dans le monde. » Et à ce propos, Léa, toujours pleine de projets, n’a pas dit son dernier mot: « La force d’un groupe, c’est puissant! Se rassembler, s’entraider, c’est très inspirant! »

« Là-bas, chaque joueuse était jumelée à une jeune fille. En plus de jouer à la balle-molle ensemble, on a appris à les connaître et à mieux comprendre ce qu’elles vivaient. Certaines ont même pu échanger sur des sujets assez tabous en Inde, comme l’homosexualité ou les menstruations. Cette expérience unique a totalement changé notre regard sur l’aide humanitaire » raconte Léa Vinson. Les Princes leur ont fourni de l’équipement et des conseils pour jouer à la balle-molle, mais ce dont elles sont le plus fières, ce sont les valeurs de cœur qu’elles ont voulu leur transmettre: des tonnes d’encouragements, de la confiance en soi et un solide sentiment d’appartenance envers un groupe de filles positives et fières qui ont envie de se dépasser. « Et ça, sans pouvoir toujours bien comprendre ce que l’autre veut dire! » rit-elle. Comme quoi, les liens solides qu’elles ont tissés, aucune barrière de langue ne saurait les défaire. « La force d’un groupe, c’est puissant! Se rassembler, s’entraider, c’est très inspirant! »

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La série documentaire Les Princes à Calcutta suit 16 joueuses de balle-molle qui veulent faire une différence dans la vie de jeunes Indiennes de milieux défavorisés à travers leur philosophie très Girl Power. Accompagnez-les à compter du moment où elles décident de partir pour leur mission humanitaire à Calcutta.

Mardi 20 h 30 et dès le lendemain sur tv5.ca.
Pour en savoir plus : tv5.ca/les-princes-a-calcutta

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  1. Eve Renaud dit :

    On a demandé l’avis des victimes indiennes de ce trip des « seize belles Canadiennes », dixit l’une d’elles — excusez du peu — qui ont débarqué pour, au final, vaincre leurs bibittes personnelles?

    « Ah non, mais moi c’est comme genre, là, là, j’ai comme craqué là genre… »

  2. pierre rive dit :

    J’ai vu ce qu’il y a de plus invraisemblable: « kidnapper » un vieillard qui git sur la chaussée pour le forcer à aller en hôpital, alors qu’il vivait là (mais il vivait néanmoins), comme des millions d’autres Indiens, depuis sans doute longtemps, le ballotter d’un endroit à un autre sans lui demander son avis, le déraciner sans jamais s’assurer que c’est ce qu’il veut. Invraisemblable. Les mésaventures qu’on lui a fait vivre vont sans doute l’achever car il décédera, semble-t’il, dans l’ambulance.

    Voilà bien une action qui produit exactement le contraire de ce qui était souhaité. C,est bien ce qui arrive quand on ne se donne pas la peine de comprendre la culture du pays d’accueil et qu’on s’improvise bienfaitrices patentées.

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