SON IMAGE
Ma préoccupation, c’est plus de me peigner comme du monde qu’autre chose. Je ne me pèse jamais: ça aide à ne pas angoisser. J’essaie de garder la forme au gym. En hiver, je joue au hockey à la patinoire du parc Laurier avec le p’tit, et en été, je fais du vélo sur le mont Royal.
SA PIRE GAFFE
Acheter un chalet. Ç’a été la pire décision financière de ma vie parce que je n’y allais pas et parce que je n’avais pas anticipé tout le travail que cela impliquait. Je l’ai revendu… et perdu plein d’argent.
SON MEILLEUR COUP
Je dirais plutôt ma meilleure décision: quitter, sur une chicane, le Journal de Montréal (en 2006, après 7 ans au quotidien). Mon meilleur coup a été de voir que je ne serais plus heureux si je restais là.
« L’AFFAIRE LAGACÉ »
Ça a renforcé ma certitude que mon métier est pertinent et important, à tel point qu’il s’en trouve pour vouloir espionner les journalistes pour savoir ce qu’ils savent. Ce dont je suis le plus fier à propos de cette journée-là (le 31 octobre 2016, quand la nouvelle est sortie), ce n’est pas d’avoir bien représenté mon métier dans plein d’entrevues, c’est que le soir même j’étais à la maison pour passer l’Halloween avec mon fils.
SA SENSIBILITÉ, MALGRÉ UNE RÉPUTATION DE PIT-BULL
Je ne pleure pas à l’écran, je ne veux pas voler le show. Il y a des trucs dans Deuxième chance où j’aurais pu craquer, mais je ne m’y autorise pas. Par contre, en privé… Je ne pleure pas tout le temps, sauf qu’avant-hier encore, en écrivant une chronique sur le père d’un enfant condamné, je relisais mes notes et j’ai eu les yeux pleins d’eau.
LE FÉMINISME
J’ai été élevé par une mère féministe. On parle beaucoup de consentement aujourd’hui – la notion n’existait pas quand j’étais jeune – et ma mère me l’a entrée dans la tête avec un marteau-piqueur. Il m’est déjà arrivé, pendant que je faisais de la gym horizontale avec une fille, d’arrêter et de lui demander: es-tu correcte? on continue? Je voulais juste m’en assurer. Parce que c’est important. Quand tu parles aux filles, plusieurs d’entre elles ont vécu des choses pas le fun.
SON MÉTIER
J’ai des opinions fortes, mais je m’éloigne de plus en plus de ça pour raconter des histoires. Maintenant, avec la multiplication des médias sociaux, tout le monde a une opinion. Moi, je reviens à la base.
Photo: Jocelyn Michel
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