«75 % de cette chanson tournait en boucle dans ma tête depuis un bout sans que je n’arrive jamais à ficeler le texte comme du monde, dit Louis-Jean. Quand le décès de mon père est survenu, j’ai compris que la toune ne s’était pas finie avant parce qu’elle était simplement un peu à côté de sa vraie track.»
Une fois «sa vraie track» trouvée et celles des autres chansons de son opus à venir, Louis-Jean s’est allié au talentueux réalisateur Benjamin Lussier, pour non pas un, mais bien deux clips. «Benjamin et moi, on est liés pour l’ensemble de l’album, car on a tourné deux vidéoclips en même temps pour Le ciel est un plancher. Cet album sera très lunaire, très spatial. C’est un scoop ça! (rires) Le champ lexical spatial est un terrain de jeu qui m’aide à imaginer l’au-delà et la vie après la mort. À ce sujet, j’ai développé ma propre spiritualité, mon côté ésotérique, astrologique. Je me connecte avec des forces supérieures (eh oui, les gens peuvent me trouver weird), mais pour moi, ça marche!»
Fait intéressant (et touchant) à noter: afin de pouvoir atteindre certaines notes très aiguës et ainsi être l’extension du larynx fragile de son père, Camille Cormier participe aux chœurs de cette pièce, entourée des voix puissantes d’Erika Angell et de Marie-Pierre Arthur. «Comme ma fille a chanté cette chanson en s’adressant à son grand-père, ça n’avait d’autre choix que d’être naturellement connecté à l’émotion pure.»
SES ACTUS
L’album Le ciel est au plancher sera disponible dès le 16 avril.
Vous pouvez aussi visiter sa nouvelle plateforme numérique Le 360.
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