Musique
Les albums attendus
INUKTITUT, D’ELISAPIE
Tout le monde parle de cet album de reprises de hits des années 1960 à 1990 et la raison en est bien simple : il est excellent de la première à la dernière pièce ! Interprétées en inuktitut, la langue maternelle d’Elisapie, des chansons comme The Unforgiven de Metallica ou Wish You Were Here, de Pink Floyd, prennent des airs de délicieuses nouveautés qu’on se plaît à écouter en boucle. Brillant !
Dès le 15 septembre, sur toutes les plateformes d’écoute en continu.
DANS LA SECONDE, DE KARKWA
Après un hiatus de 13 ans qui laissait présager la mort du groupe, Karkwa revient sur la scène musicale québécoise avec l’aplomb qu’on lui connaît ! Dire que l’album Dans la seconde est attendu par les fans du band relève de l’euphémisme. Si on avait bien aimé le premier extrait, Parfaite à l’écran, on a davantage l’impression de renouer avec un de nos groupes chouchous des années 2000 en écoutant les pièces Gravité et L’échafaud. On tentera évidemment d’aller voir Karkwa sur scène cet automne, car c’est vraiment là que la magie opère… toujours.
Dès le 8 septembre, sur toutes les plateformes d’écoute en continu.
ALIOCHA, D’ALIOCHA SCHNEIDER
Si les galettes anglophones Eleven Songs et Naked ont joué ad nauseam dans nos oreilles, on ne s’attendait pas à ce que le nouvel album homonyme d’Aliocha, majoritairement composé de chansons en français, puisse encore nous toucher davantage. Les deux premiers extraits lancés au cours des derniers mois (Avant elle et Ensemble) ont révélé le génie créatif de l’auteur-compositeur-interprète dans la langue de Molière. D’ailleurs, une courte vidéo du couple Aliocha Schneider et Charlotte Cardin chantant la pièce Ensemble a littéralement embrasé l’Internet. À mettre au top de notre liste d’écoute : c’est un vrai petit chef-d’oeuvre.
Dès le 29 septembre, sur toutes les plateformes d’écoute en continu.
Télé
Le top 3 de la rentrée
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AVANT LE CRASH
Quiconque a vu la première saison de la télésérie Avant le crash, brillamment écrite par Kim Lévesque Lizotte et Éric Bruneau, ne se peut plus d’enfin connaître la suite des événements pour chacun des personnages… tout sauf ennuyants ! Qui saura se sortir du pétrin ? Et qui répétera les mêmes erreurs dans sa vie personnelle et professionnelle ? Les paris sont ouverts, mais on a l’impression que personne ne pourra s’en tirer indemne.
Dès le 11 septembre, à 21 h, à ICI TÉLÉ.
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ALLER SIMPLE : SURVIVRE
On trépigne aussi d’impatience à l’idée de retrouver l’enquêtrice Michaud (Anick Lemay) et son conjoint Thomas (Jean-Nicolas Verreault) pour la deuxième saison de l’intrigante télésérie Aller simple. Cette fois-ci, une bande de jeunes trentenaires achètent une fermette dans le but de devenir autosuffisants. C’est en observant de sa fenêtre les allées et venues du groupe que Thomas constate qu’il y a quelque chose qui cloche. Réussira-t-il à intervenir à temps ? Émotions fortes en vue !
Dès le 13 septembre, à 20 h, à Noovo.
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LES YEUX FERMÉS
On a dévoré cette série de six épisodes en un seul weekend lorsqu’elle a fait son apparition à ICI TOU.TV EXTRA, et on veut que tout le monde puisse la voir ! Histoire de ne voler aucun punch concernant Les yeux fermés, on se contente d’en révéler la prémisse : «À l’automne 1994, Simon, 15 ans, se rend au dépanneur et n’en revient jamais. Le lendemain, on repêche le corps de l’adolescent dans la rivière.» Que s’est-il réellement passé ? C’est ce que tente de découvrir sa soeur Élise (Magalie Lépine-Blondeau), toujours troublée par le décès de son frère, 27 ans plus tard. Captivant.
Dès le 25 octobre, à 21 h, à ICI TÉLÉ.
Sur la photo : Avant le crash (B. Calmeau)
Théâtre
La pièce qui nous intrigue
Une troupe de danse composée de jeunes filles et d’un gars de 13 ans rêve de gagner le trophée d’une prestigieuse compétition. Jusqu’ici, on dirait un film d’ados qu’on a vu 100 fois. Mais si on précise que les personnages de la pièce Génération danse, mise en scène par la seule et unique Sophie Cadieux, ont été créés pour être joués par des adultes, on change un peu de registre là, non ? Cette comédie dramatique met en scène les émotions contradictoires, la rivalité, la vulnérabilité et la puissance de la féminité. Alors, on danse ?
Du 10 octobre au 18 novembre à La Licorne, à Montréal, et du 30 novembre au 2 décembre au Théâtre Alphonse-Desjardins, à Repentigny.
Cinéma
Les films qu’on veut voir
Photo : Bravo Charlie
SOLO
Après nous avoir éblouies avec ses longs métrages Chien de garde et Souterrain, la réalisatrice Sophie Dupuis semble sur le point de faire un tour du chapeau avec Solo, son plus récent film. Elle y raconte l’histoire de Simon (Théodore Pellerin), une jeune star de la scène de la drag à Montréal, qui tombe follement amoureux d’Olivier (Félix Maritaud), le nouveau venu au bar où Simon offre ses performances. Malheureusement, le conte de fée se dissipe vite pour faire place à une relation toxique. À cette dynamique paralysante s’ajoute celle que Simon tente en vain de reconstruire avec sa mère (Anne-Marie Cadieux), revenue au pays après 15 ans d’absence. Ces retrouvailles produisent un cocktail d’émotions difficilement digeste pour le vingtenaire.
En salle le 15 septembre.
SIMPLE COMME SYLVAIN
Présenté en première mondiale à Cannes et doublement primé au Festival du film de Cabourg, Simple comme Sylvain, de Monia Chokri, a charmé – et le mot est faible – nos cousins français. Nous aussi, on a hâte de se laisser entraîner dans cette passion charnelle qui anime la professeure de philosophie Sophia (Magalie Lépine-Blondeau) lorsqu’elle flanche pour l’entrepreneur (Pierre-Yves Cardinal) qui rénove le chalet qu’elle vient d’acheter avec son conjoint (Francis-William Rhéaume) des 10 dernières années. Les nouveaux amants éperdus pourront-ils vivre longtemps cette relation fusionnelle, alors que tout les sépare ?
En salle le 22 septembre.
LES JOURS HEUREUX
Ce troisième long métrage de Chloé Robichaud (Sarah préfère la course et Pays) nous invite à plonger dans un univers que beaucoup connaissent trop peu, soit celui de la musique classique. On y suit le parcours – tout sauf ennuyeux – d’une cheffe d’orchestre (Sophie Desmarais) qui jouit d’une réputation enviable sur la scène montréalaise et qui entrevoit la possibilité d’obtenir un poste convoité au sein d’un orchestre prestigieux. Est-ce que son père et agent (Sylvain Marcel), avec qui elle entretient une relation trouble, l’aidera à progresser ou sera-t-il seulement une source de stress et de désagréments ?
En salle le 20 octobre.
Lecture
Le coup de cœur de notre cheffe de contenu culture
«Je suis pressée d’écrire […] parce que si j’attends trop, mon récit deviendra réfléchi et finira sûrement par avoir une belle morale», mentionne Lily Pinsonneault en introduction de son roman. C’est que l’autrice a eu le goût de raconter les méandres d’une rupture en temps réel, quand les corps, qui n’ont pas fini de s’aimer, brûlent encore. C’est aussi ce genre de bouquin qu’elle aurait voulu avoir sous la main pour se sentir moins seule quand elle a traversé cette épreuve. Un roman poignant, qui procure la sensation d’être vue et comprise.
Les lits empruntés, Québec Amérique, à paraître le 12 septembre.
Photo principale : Leeor Wild (Elisapie)
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