Je pense que j’ai déjà été amoureuse de Han Solo. Son air désinvolte. Son petit côté macho, baveux, frondeur. Harrison Ford faisait ses débuts comme acteur en 1977 dans ce rôle de pilote contrebandier, l’un des personnages centraux du film Star Wars Un nouvel espoir. À l’époque, personne ne se doutait que le « petit film de science-fiction » de George Lucas allait devenir un succès – tout comme la carrière de Ford.
Je l’avoue, j’ai fait un large sourire à Han Solo lorsque je l’ai retrouvé hier. Mais oui, c’était sur grand écran (et il ne m’a pas souri en retour), un bon trente minutes après le début du nouvel opus Star Wars, Le Retour de la Force. J’étais comme une préado devant son premier kick, son prof d’éducation physique, par exemple. Harrison Ford a vieilli (il en est à 73 ans ! Si si !) mais il a encore sa moue de séducteur. Carrie Fisher, bientôt 60 ans, incarne toujours princesse Leia, avec ses coiffures inusitées. Même sourire, mêmes yeux pétillants.
Les retrouvailles entre elle et son homme ne font pas autant d’étincelles que ce que j’avais prévu (ou espéré ?) mais je ne voudrais pas dévoiler trop de punchs… En fait, Disney, maintenant propriétaire de Lucasfilm et donc de Star Wars, interdit aux journalistes de trop en dire pour ne pas « décevoir les fans », dit-on.
Disons simplement que l’histoire tourne autour de Rey (Daisy Ridley), une ravisseuse de pièces de vaisseaux abandonnés, sur une planète désertique nommée Jakku. Elle croise la route de Finn (John Boyega), un soldat déserteur de l’Empire. Tous deux s’allient pour protéger un droïde (hyper sympa BB-8) qui détient un secret de la plus haute importance (ça vous rappelle quelque chose ?). Avec l’aide de Han Solo (hourra !) et de son fidèle compagnon Chewbacca (re-hourra), le duo doit éviter les attaques cruelles et impitoyables du Premier Ordre, l’armée des Sith (gouvernée autrefois par feu Dark Vador).
Qui gagnera ? Le Bien (les Chevaliers Jedi) ou le Mal (l’Empire galactique) ?
Même si ce Réveil de la Force n’est pas le meilleur de la série Star Wars selon moi (L’Empire contre-attaque demeure mon préféré des deux trilogies précédentes), il n’en demeure pas moins un film de science-fiction, aux accents de farwest interplanétaire, de grande qualité. Le spectateur n’a pas beaucoup de répit pendant ces deux heures et 15 minutes. Les scènes d’action époustouflantes (je pense notamment aux poursuites spatiales, toujours enlevantes) se suivent dans des paysages grandioses. D’ailleurs, l’une des premières scènes du film, dans laquelle on voit Rey piller un énorme vaisseau spatial abandonné et descendre le long d’un câble, laisse entrevoir tous les efforts déployés pour impressionner le spectateur.
Et ça marche.
Il faut dire que la production n’a pas lésiné sur les moyens : quelque 300 millions de dollars auraient été investis dans ce septième opus Star Wars, selon le quotidien britannique Daily Telegraph. Des effets spéciaux, en voulez-vous ? Ils ne noient pas le scénario (signé J.J. Abrams, Lawrence Kasdan et Michael Arndt), plutôt bien ficelé, mais ils sont plus épatants que le jeu des jeunes acteurs, disons.
Le plaisir de renouer avec Han Solo et tous les autres personnages mythiques de la saga (Luke, Leia, Chewbacca, R2-D2 et C-3P0) dépasse probablement tous les autres aspects du film. La preuve, hier matin, les spectateurs (des chroniqueurs culturels, des journalistes, des cinéphiles, dont quelques fans finis) ont applaudi en les apercevant la première fois.
Mais pas moi. J’étais trop occupée à sourire à Han Solo, même devenu (un peu) papi…
Star Wars Le Retour de la Force, de J.J. Abrahams, prend l’affiche partout au Québec vendredi.
(Pssst ! Un conseil : procurez-vous vos billets avant de vous déplacer en salle. Le film a franchi le cap des 50 millions de dollars en prévente de billets, du jamais vu… à travers la galaxie.)
On emmène les enfants ou pas?
Lisez mon avis sur mon blogue Maman 24/7
Suivez-moi sur Facebook | Suivez-moi sur Twitter