La comédienne Laurence Leboeuf n’a pas hésité une seconde à plonger dans l’univers de Transplanté. «J’ai été séduite par le scénario, dit-elle. C’est très ancré dans la réalité des personnes réfugiées, une perspective qu’on ne voit pas si souvent à l’écran.»
L’idée de départ a de quoi intriguer. Avant d’immigrer au Canada, Bash Hamed pratiquait la médecine en Syrie. Quand un camion fonce dans le café où il travaille depuis son arrivée au pays, Bash retrouve ses réflexes médicaux et porte secours à ses clients, dont le chef d’un centre de traumatologie de Toronto. Embauché par la suite dans cet hôpital, il redevient urgentologue, plongé au cœur d’une médecine où chaque décision peut avoir des conséquences fatales. Parmi son équipe figure la résidente Magalie Leblanc, une jeune médecin incarnée par Laurence Leboeuf: «Magalie, c’est la wise du groupe! L’arrivée de Bash va un peu bouleverser ses façons de faire.»
Avec une distribution ultradiversifiée – on n’a qu’à penser à John Hannah, qui est écossais, à Hamza Haq, un Canadien d’origine pakistanaise, à Laurence et à Ayisha Issa, toutes deux du Québec –, la série s’assure de poser un regard aux multiples facettes sur le quotidien d’une urgence torontoise. «Je trouve que ça reflète bien ce qu’est notre pays», ajoute Laurence, qui se double elle-même dans la version française de l’émission.
Un peu comme dans un véritable hôpital, la télésérie s’annonce à la fois émouvante et intense. «Un hôpital, c’est un puits sans fond d’histoires touchantes. Sauver des vies, ça prend au cœur, même quand c’est de la fiction!» souligne la comédienne.
Ça commence quand?
En français: à VRAK, dès le mercredi 26 février, à 22 h et en tout temps sur CRAVE, dès le jeudi 27 février.
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