8 trucs pour réduire l’empreinte carbone de vos sorties plein air

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28 Juin 2021 par Unpointcinq
Catégories : Environnement / MSN / Véro-Article
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Ça y est, c’est l’heure de décrocher et de reprendre contact avec votre nature sauvage. Hourra! Mais ce n’est pas le temps d’abandonner vos principes écologiques pour autant.

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Par Simon Diotte 

Le rédacteur en chef du magazine Géo Plein Air et collaborateur régulier d’Unpointcinq vous soumet ses suggestions afin de diminuer les émissions de gaz à effet de serre (GES) liées à vos activités au grand air.

1. On coupe dans le transport aérien

Surf à Hawaï, yoga à Bali, trekking en Patagonie. Ça fait rêver, mais on en convient tous, se rendre sur place implique un impact écologique considérable en raison du transport aérien, riche en émissions de GES.

C’est peut-être un peu rabat-joie (je m’en excuse), mais du plein air sobre en carbone nécessite de repenser ses déplacements. De regarder ce qu’il est possible de faire dans notre coin de pays plutôt qu’à 20 000 lieues de la maison. Le Québec, c’est un paradis pour les amoureux de la nature. Pourquoi ne pas en profiter à fond?

2. On rationalise nos voyages

Un week-end à Mégantic, le suivant dans Charlevoix, un autre dans les Hautes-Laurentides. Ça fait beaucoup de déplacements pour des aventures de courte durée. J’écoute parfois des adeptes de plein air et je suis étourdi par leurs va-et-vient mensuels.

Pour remédier à ces excès de kilomètres, la planification est la clé. Plutôt que de se rendre trois fois dans Charlevoix pour y grimper ses montagnes, pourquoi ne pas partir plus longtemps? Voyager plus zen. Une bonne façon de prendre le temps d’apprécier les hauts reliefs à leur juste valeur.

3. On découvre le plein air de proximité

Le plein air en ville, oui, c’est possible, mais tellement sous-estimé. Pourtant, l’offre augmente un peu partout au Québec. Souvent, on peut s’y rendre en transport en commun ou en vélo. Moins de GES et moins de perte de temps dans le trafic.

Des trésors insoupçonnés sont à découvrir, comme le fleuve Saint-Laurent à la hauteur de Montréal, grâce au nouveau centre de location de La Route de Champlain à la plage de l’Est à Pointe-aux-Trembles, ou encore la rivière Saint-Charles à Québec, grâce à l’entreprise ancestrale Canots Légaré.

4. On met notre voiture au régime

Si on en croit la publicité, gros véhicules utilitaires sport et bonheur en nature vont de pair, mais ne nous laissons pas berner par le marketing.

Avec une bonne organisation, comme le tri des articles vraiment indispensables ou l’ajout d’un coffre de toit, les petites voitures sont en mesure de nous emmener en camping, même en famille, et sont capables de rouler sur la plupart des chemins forestiers sans casse. Au diable les monstres métalliques!

5. On électrifie notre expérience

Si c’est l’heure de changer de voiture, on étudie la possibilité de prendre le virage électrique. Les modèles plus récents possèdent des autonomies qui dépassent largement les 300 km.

Qui plus est, les parcs nationaux et régionaux mettent de plus en plus de bornes de recharge sur place à la disposition des électromobilistes, comme j’ai pu le constater récemment. Pendant qu’on pagaie, randonne ou pédale, notre véhicule, lui, fait le plein d’énergie. Simple comme bonjour.

6. On loue ou emprunte son équipement

Vous avez besoin d’une tente, d’une veste de flottaison individuelle et de barils étanches en vue d’une expédition de canot-camping? Avant de courir au magasin, on étudie les possibilités de louer ou d’emprunter les équipements de plein air.

La meilleure source d’approvisionnement, ce sont les amis et les connaissances. On sollicite notre entourage via les réseaux sociaux ou encore on lance un appel sur les pages de groupes spécialisés en plein air. Selon mon expérience, ça marche pas mal tout le temps. Et en prime, on obtient souvent des conseils d’expert pour l’utilisation du matériel.

Autre solution : on contacte les centres de location des magasins de plein air.

7. On privilégie une garde-robe écoresponsable

C’est tentant de s’acheter une nouvelle veste ou les dernières bottes de marche à la mode. Le hic, c’est que la plupart des vêtements, ceux techniques en particulier, tout comme les sacs à dos, tentes et compagnie, sont faits avec des fibres synthétiques, comme le polyester et le nylon, qui sont issues de l’industrie pétrochimique. Leur production génère une quantité phénoménale de GES.

Nageons à contresens en usant à la corde nos vêtements de plein air! Un look « vintage » en sentier, pourquoi pas? Si on a un surplus de vêtements, on les refile à des amis, on les donne ou les revend sur les sites de petites annonces.

Et si on a absolument besoin de nouvelles pièces, on préfère le seconde main. Sinon, on choisit des vêtements confectionnés avec des matières recyclées ou qui sont fabriqués de manière écoresponsable.

8. On éteint la flamme

À l’heure des changements climatiques, les périodes de sécheresse sont de plus en plus intenses, ce qui augmente la dangerosité du traditionnel feu de camp de fin de soirée et le risque de feux de forêt. Sans compter que les bûches qu’on jette aux flammes relâchent, en brûlant, le carbone séquestré dans le tronc et les branches des arbres.

Personnellement, je trouve qu’on surévalue le plaisir des feux en camping. La fumée dans les yeux et les poumons, ça ne me procure pas de bonheur et les guimauves calcinées sur le feu ne me font pas saliver du tout.

Plutôt que d’allumer un feu TOUS les soirs en camping, pourquoi ne pas varier les plaisirs : jeux de société sur la table à pique-nique, bains de minuit ou séances de jeux coquins sous la toile… Vos soirées seront pas mal plus pimentées, je vous le garantis, sinon jetez-moi aux flammes.

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Photo : Marko Geber Getty Images



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