Un petit geste à la fois: un an plus tard

07 Jan 2020 par Équipe VÉRO
Catégories : Environnement
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Il y a un an, les membres de notre équipe ont lancé le projet Un petit geste à la fois, dans le but de lutter contre l'émission de gaz à effet de serre. Un an plus tard, quelques collègues nous parlent de leur expérience.

À la fin de l’année 2018, les membres de l’équipe de KO Média ont eu envie de faire contribuer à la survie de la planète. Comme l’information est une façon efficace de de passer à l’action, on a décidé de créer la section Un petit geste à la fois, dans laquelle nous publions régulièrement des contenus qui traitent de l’environnement.

Cela étant, l’équipe a aussi eu envie de s’engager de façon plus personnelle. Manger moins de viande, faire du compostage, utiliser des produits réutilisables… Chacun a choisi un petit geste à adopter ou à modifier. Un an plus tard, quelques collègues nous parlent de leur expérience.

Sophie Banford, éditrice du magazine VÉRO et directrice générale de KO Média.

Un an après, quel est ton bilan général?
Ç’a été plus difficile que je le pensais.  Je me suis rendu compte que plusieurs produits bio venaient tout emballés…  par exemple un poivron rouge vendu à l’unité emballé dans une pellicule de plastique individuellement. Donc souvent, j’ai dû choisir des produits différents pour respecter mon pacte…

Est-ce que ton défi est devenu une habitude quotidienne?
Je dirais que c’est devenu une préoccupation à chaque achat et même quand vient le temps de transporter mes lunchs dans mon sac à dos, je les mets dans des sacs de plastique pour protéger les dégâts, sacs que je lave pour les réutiliser.

Ton geste a-t-il eu des répercussions sur ton entourage?
Certainement sur mes enfants qui vont parfois faire des courses… Mon plus grand m’a déjà appelée pour me demander s’il achetait le poivron quand même!  J’ai aussi eu une discussion avec le gérant de l’épicerie à côté de chez moi.  Il m’a dit qu’ils font de gros efforts pour remédier à la situation du suremballage.

Est-ce que ce projet t’a donné envie de vous lancer d’autres défis?
Complètement. À la maison, on mange moins de viande et j’ai cessé l’utilisation des lingettes démaquillantes jetables. Et cette année, j’ai décidé d’ajouter au moins un mois à ma période de déplacement à vélo. Je commencerai plus tôt et rangerai ma bicyclette plus tard.

Joanie Pietracupa, rédactrice en chef 

Un an plus tard, quel est ton bilan général ?
J’avoue que ç’a été plutôt difficile pour moi de couper la viande de mon alimentation quotidienne de moitié, mais une fois que je me suis approvisionnée en livres de cuisine végane (coucou les mini dépenses!), tout s’est placé pour moi. J’aime cuisiner les recettes de Loounie, tout particulièrement. Sinon, j’ai fait des légumes et légumineuses mes meilleurs amis, sans pour autant avoir l’impression de diminuer ma consommation de protéines. Un win-win pour moi!

Est-ce que ton défi est devenu une habitude quotidienne?
Oui, tout à fait!

Ton geste a-t-il eu des répercussions sur ton entourage? Ma conjointe a également adopté mon régime alimentaire. Même ma soeur a embarqué dans l’aventure avec nous!

Est-ce que ce projet t’a donné envie de te lancer d’autres défis?
J’ai envie de tenter d’éliminer toute consommation de plastique. Arrêter d’acheter des produits de beauté qui viennent dans des contenants en plastique, ne plus consommer d’aliments suremballés, etc. Je dis «tenter» car je sais que ça ne sera pas facile pour moi. Mais bon, c’est pour ça qu’on appelle ça un défi!

Chantal Durand, chargée de projets spéciaux

Un an après, quel est ton bilan général ? 
Mon objectif était de composter à 100 %, et j’ai eu beaucoup de facilité à le réaliser. Afin de rallier ma famille à mon projet, il fallait que cette nouvelle habitude soit facile. Le bac à compost est en permanence dans notre petit évier et donc encore plus facile d’accès que la poubelle. Je dois dire que le sac de poubelle est vraiment petit suite à cette nouvelle démarche.

Est-ce que ton défi est devenu une habitude quotidienne?
Complètement. Il m’arrive très souvent de sortir des déchets de la poubelle mis par erreur par un de mes enfants pour les mettre dans le compost.

Ton geste a-t-il eu des répercussions sur ton entourage?
Oui, ma famille le fait également. Tout le monde a pris l’habitude.

Est-ce que ce projet t’ a donné envie de vous lancer d’autres défis?
Je ne prends plus aucun sac de plastique au marché ni dans les magasins. Aussi, j’ai essayé d’amener mes propres contenants au marché à 2-3 reprises. J’aimerais que cela fasse partie de mes habitudes en permanence pour 2020.

 

Tammy Hurteau, Chargée de projet multiplateforme

Un an plus tard, quel est ton bilan général ?
J’avais beaucoup de motivation, mais ça n’a pas été aussi facile que j’aurais pensé. Comme mon copain est coeliaque (gravement allergique au gluten), c’est souvent la voie facile que de manger un morceau de viande avec des légumes pour souper. Il faut dire aussi que pour lui, la consommation de viande est vraiment ancrée dans ses habitudes! Cependant, nous avons trouvé de belles solutions, en remplaçant la viande par des légumineuses. Par exemple, on fait un pâté chinois avec des lentilles (ou en faisant 50-50 viande / lentilles!). Au début, il a chialé, mais finalement il m’en redemande!

Ton geste a-t-il eu des répercussions sur ton entourage?
Mon copain a changé ses réflexes.  Il me dit souvent « J’ai acheté ça parce que tu veux manger moins de viande! »

Est-ce que ce projet t’a donné envie de te lancer d’autres défis?
Dans mon quotidien, je suis très conscientisée par tous les petits gestes que nous pouvons faire tout un chacun, pour améliorer notre empreinte écologique. Ce défi avec tous les collègues ainsi que la conscience de tous les membres de l’équipe, tous les jours dans leurs habitudes, est une belle source de motivation pour continuer d’avancer dans le bon sens.

 

Cynthia Quellet, chef de contenu numérique 

Un an plus tard, quel est ton bilan général ?
Ça a été assez facile. Mon défi n’était pas très ambitieux. J’ai respecté mon objectif dans la plupart de mes achats.

Est-ce que ton défi est devenu une habitude quotidienne?
Je trouve que ça m’a conscientisée et que j’ai beaucoup plus en tête l’impact que chaque petit geste peut avoir. À présent je refuse quasi toujours par réflexe qu’on me donne des sacs lors de mes achats. Je suis aussi plus vigilante à ce qui est recyclable ou non.

Est-ce que ce projet t’a donné envie de te lancer d’autres défis?
Essayer de réduire ma consommation de vêtements et j’y arrive plutôt bien depuis les deux dernières années. Chose certaine, j’ai maintenant en tête cette petite voix verte qui me fait penser et agir différemment via de petits gestes du quotidien.

 

Sandrine Dahan, directrice senior des ventes

Un an plus tard, quel est ton bilan général?
Il est difficile de marcher plus en hiver et de ne pas acheter les aliments emballés

Ton geste a-t-il eu des répercussions sur ton entourage?
Mon défi est devenu une habitude quotidienne et ma fille est plus sensible à la cause et l’applique aussi avec joie

Est-ce que ce projet t’a donné envie de te lancer d’autres défis?
Je veux me mettre au compostage et je désire diminuer ma consommation d’électricité.

 

Mélanie Roy, éditrice KO éditions

Un an plus tard quel est ton bilan général?
C’était assez facile… sauf les premières semaines suivant le défi, où il m’est arrivé de m’apercevoir une fois rendue au café que j’avais oublié ma tasse sur le comptoir de la maison, sur mon bureau au travail, dans le fond d’un autre sac, dans le lave-vaisselle, etc. Pour remédier à cela, j’ai acheté deux tasses réutilisables supplémentaires et je les ai cachées à des endroits stratégiques. Comme ça, je n’ai plus d’excuse, puisque j’en ai toujours une sous la main. Certains cafés offrent un petit rabais lorsqu’on arrive avec notre propre contenant; c’est un incitatif supplémentaire.

Est-ce que ton défi est devenu une habitude quotidienne?
Vraiment! Même que, lorsque, malgré mes stratagèmes, je n’ai pas de tasse à portée de main, je m’abstiens d’acheter un café pour emporter ou je le bois sur place. Et j’ai même élargi mon défi aux bouteilles d’eau: plus question de boire de l’eau dans une bouteille de plastique, je traîne partout ma bouteille réutilisable.

Ton geste a-t-il eu des répercussions sur ton entourage?
Je me suis arrangée pour trouver de belles tasses réutilisables (ce n’est pas parce que c’est écolo que ça ne doit pas être esthétique!), alors les gens les remarquent; je ne sais pas si ç’a une influence réelle sur leur propre consommation, mais chose certaine, je me fais souvent demander où je les achète!

 

Marie-Claude Marsolais, chef de contenu numérique 

Un an plus tard, quel est ton bilan général ?
Je suis très heureuse d’avoir changé mes habitudes. J’aurais dû le faire avant! Tant pour le compostage que pour les sachets de compote, je n’avais pas d’excuses autres que la paresse. Mais cela n’a pas été difficile du tout.

Ton geste a-t-il eu des répercussions sur ton entourage?
Cela m’a permis d’expliquer à mes deux jeunes enfants l’importance de prendre soin de notre planète. Maintenant, ils savent qu’on ne consomme pas de compotes en sachet, car c’est nocif pour l’environnement. À l’épicerie, ils soulignent toujours ce fait, lorsqu’on passe devant les fameux sachets!

Est-ce que ce projet t’a donné envie de te lancer d’autres défis?
Oui. Autant que possible, j’essaie de marcher ou de faire du vélo pour amener mes enfants à l’école et à la garderie. Mes enfants adorent ça. Ce n’est pas toujours facile, car ça augmente beaucoup le temps que je mets à me rendre au travail ou à revenir à la maison. Lorsque je prends la voiture, mes enfants se font un malin plaisir de me rappeler que ce n’est pas bon pour la planète. Au final, je réalise qu’ils sont plus conscientisés à la question environnementale et c’est tant mieux.

Louise Côté, coordonnatrice de production imprimée

Un an après, quel est ton bilan général?
Cela n’est pas difficile pour moi de prendre les transports en commun pour venir au travail et de laisser ma voiture à la maison. Cela me permet de faire une marche pour me rendre au train. Je choisis toujours d’emblée l’option qui favorise ce choix.  Je compte m’établir dans la prochaine année à 130km de Montréal, et devrai faire le trajet au moins une fois semaine.  Pour ce faire, le choix d’une voiture hybride ou électrique arrive à point dans mes priorités.

Est-ce que ton défi est devenu une habitude quotidienne?
Oui, tous les jours.

Ton geste a-t-il eu des répercussions sur ton entourage?
J’encourage mes proches à se déplacer à pieds le plus souvent possible lorsque la distance le permet. Mon amoureux et moi faisons notre marché avec un petit carrosse à roulettes, comme ça on achète moins et mieux!

Est-ce que ce projet t’a donné envie de vous lancer d’autres défis?
Si oui, lesquels? Lorsque je serai à la campagne, je veux encourager l’achat local, me procurer des aliments frais selon la saison. Je souhaite aussi encourager mes enfants à prendre conscience des gestes à poser pour réduire notre consommation de produits suremballés, c’est tous ensemble que l’on va y arriver pour faire bouger les choses.

 



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