Mélanie Roy, éditrice KO éditions
Un an plus tard quel est ton bilan général?
C’était assez facile… sauf les premières semaines suivant le défi, où il m’est arrivé de m’apercevoir une fois rendue au café que j’avais oublié ma tasse sur le comptoir de la maison, sur mon bureau au travail, dans le fond d’un autre sac, dans le lave-vaisselle, etc. Pour remédier à cela, j’ai acheté deux tasses réutilisables supplémentaires et je les ai cachées à des endroits stratégiques. Comme ça, je n’ai plus d’excuse, puisque j’en ai toujours une sous la main. Certains cafés offrent un petit rabais lorsqu’on arrive avec notre propre contenant; c’est un incitatif supplémentaire.
Est-ce que ton défi est devenu une habitude quotidienne?
Vraiment! Même que, lorsque, malgré mes stratagèmes, je n’ai pas de tasse à portée de main, je m’abstiens d’acheter un café pour emporter ou je le bois sur place. Et j’ai même élargi mon défi aux bouteilles d’eau: plus question de boire de l’eau dans une bouteille de plastique, je traîne partout ma bouteille réutilisable.
Ton geste a-t-il eu des répercussions sur ton entourage?
Je me suis arrangée pour trouver de belles tasses réutilisables (ce n’est pas parce que c’est écolo que ça ne doit pas être esthétique!), alors les gens les remarquent; je ne sais pas si ç’a une influence réelle sur leur propre consommation, mais chose certaine, je me fais souvent demander où je les achète!