Choisir le bon hôtel
Autant que faire se peut, optons pour un hôtel appartenant à des intérêts locaux plutôt qu’à une grande chaîne étrangère qui engrange ses profits dans sa mère patrie. Aussi, a priori, un établissement de 1000 chambres, qui exerce une forte pression sur l’environnement en raison de ses énormes besoins en eau potable et en électricité, pour ne mentionner que ces deux aspects-là, n’est manifestement pas un bon choix.
Apporter sa gourde
Pour ce même hôtel de 1000 chambres, ce sont au bas mot 2000 petites bouteilles d’eau qui sont distribuées tous les jours. Même avec une politique de recyclage, c’est insensé ! Éliminons plutôt le plastique à la source en voyageant avec notre gourde. Dans l’île de Roatán, au Honduras, le charmant petit hôtel Henry Morgan Beach Resort met à la disposition de ses hôtes plusieurs distributrices d’eau potable auxquelles ces derniers s’approvisionnent à volonté. Chapeau, parce que c’est du rarement vu !
Réutiliser ses serviettes
C’est une évidence, mais on aura noté que même lorsqu’on accroche ses serviettes afin de s’en servir à nouveau, il arrive souvent que la femme de chambre les remplace tout de même, croyant sans doute nous faire plaisir. Solution: l’aviser d’arrêter cette pratique, lui laisser une note à cet effet si on ne la croise pas et si la chose se répète, en informer carrément la direction.
Opter pour les bonnes excursions
Faire vroum-vroum en 4 X4 dans l’arrière-pays de Samaná, en République dominicaine, c’est peut-être cool, mais c’est polluant. C’est également dérangeant pour les villageois, qui voient défiler des convois de touristes jour après jour. Une option plus respectueuse de l’environnement et des habitants est certainement la randonnée pédestre ou équestre dans la jungle, notamment vers la très belle cascade El Limón !
Contribuer à l’économie locale
Acheter une excursion à bord du vol nolisé qui nous emmène à destination, c’est bien pratique sauf que nos dollars transitent par un intermédiaire et n’aboutissent pas entièrement dans la poche des gens du cru. Alors, sortons au moins de notre tout-inclus pour s’offrir une belle pièce d’artisanat, siroter un cocktail en ville et goûter à une spécialité du terroir qui ne figure pas au menu des buffets de notre hôtel, histoire d’injecter un peu d’argent directement dans l’économie locale.
Attention, cet animal n’est pas joujou !
Gare aux excursions qui perturbent la vie animale… Les raies, pas plus que les requins de récif, n’ont besoin de nous pour se nourrir. Un éléphant qui peint avec sa trompe, n’est-ce pas – encore plus – ridicule en 2019 ? Et si nous étions des dauphins, pas sûre que nous aimerions qu’on s’accroche à notre aileron dorsal ! Par contre, la contemplation animale sans interférences de notre part, c’est feu vert !
Journaliste spécialisée en tourisme, Carolyne Parent a mis pied dans plus de 100 pays. Lisez sa chronique Évasion et ses reportages de voyage inspirants dans les pages de Véro !
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