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Qu’il s’agisse de bâtir sa maison de rêve, d’investir dans l’immobilier ou de prendre sa retraite plus tôt, il existe plusieurs moyens de concrétiser les projets qui nous sont chers. Trois membres de l’Escouade VÉRO racontent ici comment leurs habitudes d’épargne ont contribué à l’atteinte de leurs objectifs. Elles se livrent à cœur ouvert, en toute sincérité !
Il n’est pas toujours facile de prévoir l’avenir quand le présent change continuellement. Que ce soit la naissance d’un bébé, un nouvel emploi, une séparation ou un déménagement, plusieurs événements peuvent bousculer le cours naturel des choses. Ce qui ne devrait jamais changer, par contre, c’est de toujours avoir des projets en tête ! Dans le cas d’Isabelle, de Lychhun et de Patricia, toutes membres de l’Escouade VÉRO, ce sont justement leurs aspirations qui les ont incitées à s’intéresser davantage à leurs finances. Et à partager avec nous leurs expériences inspirantes.
Afin de mener un projet à terme, il faut d’abord savoir bien s’entourer, mais aussi avoir une idée claire de ce qu’on veut atteindre. Pour Isabelle Ferland, 51 ans, cet objectif s’est précisé au début de la trentaine. « Mon souhait, à l’époque, c’était d’accéder à la retraite à 55 ans, comme j’avais vu mon père le faire », dit-elle. Dans cette optique, Isabelle épargne à la mesure de ses moyens – davantage quand c’est possible, moins quand le contexte est contraignant. Elle utilise aussi certains régimes financiers fiscalement avantageux, comme les REER et les CELI. Malgré les incertitudes des dernières années, elle a gardé le cap tout en se réajustant, au besoin. « J’ai pris de bonnes habitudes d’épargne, mais comme mon plan de retraite s’étale sur plusieurs années, je peux quand même faire quelques écarts, si nécessaire. Je veux profiter de la vie maintenant, pas juste quand je serai rendue à 55 ans », affirme Isabelle, qui se passionne autant pour ses finances que… pour la moto !
En ce qui concerne Lychhun Ung, 46 ans, l’aspect financier n’a vraiment pas toujours joué en sa faveur. À trois ans, elle arrivait au Québec, après avoir quitté le Cambodge avec sa famille. « Le premier emploi de mon père, ici, c’était de travailler comme pompiste. On n’a donc pas été élevés dans la ouate. Chaque montant, si petit soit-il, était important », raconte Lychhun aujourd’hui propriétaire d’un parc immobilier d’une quarantaine d’unités. Pour en arriver là, l’épargne était évidemment essentielle. « J’ai commencé par cotiser à des REER collectifs offerts par mon employeur, qui prélevait un montant fixe sur ma paie », dit-elle. Et comme les sommes étaient déduites à la source et qu’elles ne transitaient pas par son compte bancaire, Lychhun trouvait que c’était plus facile à gérer : « Je ne voyais pas cet argent, il était donc impossible pour moi de le dépenser. »
Pour sa part, Patricia Tartamella, 42 ans, fonctionne depuis des années avec un budget, qu’elle modifie au besoin, mais qui l’aide beaucoup sur le plan financier. « Depuis que j’ai commencé à faire un budget, j’ai eu deux enfants, mentionne-t-elle. Il y a eu des moments où je pouvais moins épargner. Dans ces situations-là, je téléphonais à mon planificateur financier pour réduire les prélèvements automatiques vers mon REER. » Même si ça l’insécurisait, les gens de Desjardins l’ont toujours rassurée. « On me disait qu’il n’y a pas de trop petite épargne. Que chaque dollar compte. » Un message qui a porté fruit car, au fil des ans, le projet de Patricia s’est concrétisé. « Grâce au régime d’accession à la propriété (RAP), j’ai pu utiliser nos REER pour bâtir notre maison sur le terrain que nous avions acheté quelques années plus tôt », raconte-t-elle fièrement (avec raison !).
Pour chacune de ces trois femmes, la transmission de cette habitude s’est avérée essentielle. Un des fils de Lychhun a ainsi participé à La grande journée des petits entrepreneurs, pour mieux comprendre les rouages de l’administration, alors que les enfants de Patricia, eux, ont tous un compte bancaire où ils peuvent déposer ou retirer de l’argent sous sa supervision. Quant à Isabelle, c’est à son papa qu’elle doit ses bonnes habitudes d’épargne. « On avait des chevaux et mon père nous a demandé, à ma sœur et à moi, d’assumer certains frais mensuels liés à leur entretien. À cette époque, j’avais 14 ans et mes parents me versaient une allocation hebdomadaire de 20 $. J’ai alors développé mon propre système d’épargne en utilisant des enveloppes, où je glissais 5 $ chaque semaine pour être en mesure de payer ce dont j’étais responsable à la fin du mois. Ce système m’a vite fait réaliser qu’avec une assiduité financière, réaliser mes rêves était possible ! »
Épargner pour réaliser un projet : on a l’embarras du choix !
Desjardins offre plusieurs régimes fiscalement avantageux : REER, CELI, CELIAPP, REEE et plus encore ! Pour cibler celui qui nous permettra de concrétiser notre projet, on n’hésite pas à consulter un planificateur financier. On peut aussi visiter le site desjardins.com/reer-celi.
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