Accepter de se faire aider
«Quand on travaille, on ne peut pas tout faire, souligne Marie Portelance, thérapeute en relation d’aide et directrice du CRAM. On peut engager des aides-ménagères, mais on peut aussi rallier toute la famille à notre cause en intégrant, par exemple, quelques tâches domestiques à l’horaire des enfants.»
Prendre conscience du rôle que les autres jouent
«Si on cherche à placer un parent dans une résidence pour personnes âgées et qu’il nous culpabilise en disant des choses comme “je vais me laisser mourir”, il faut se rappeler qu’il n’appartient qu’à lui de jouer la victime ou de s’épanouir, explique le psychologue clinicien Yves-Alexandre Thalmann. Notre bien-être dépend de nous, celui des autres dépend d’eux.»
Mieux se connaître
«Il est parfois plus facile de se sentir coupable que d’assumer ce qu’on est ou ce qu’on veut, affirme la psychothérapeute Sarah Famery. Il faut en prendre conscience et se demander à quoi on répond en permanence. Ensuite, on se demandera si c’est ce qu’on a envie d’être ou de faire. À partir de là, on pourra tenir compte des contingences et s’autoriser un certain nombre de choses. “Chéri, ce soir, je te rappelle que je sors avec mes amies. Mais je ne devrais pas rentrer tard et on pourra parler de ce qu’on prévoit pour le week-end…”»
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