Écrans: des astuces pour se débrancher plus souvent

13 Fév 2023 par Équipe VÉRO
Catégories : Famille / Santé / Véro-Article
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Les écrans sont-ils un mal nécessaire? Bien qu’on apprécie leurs avantages, la vigilance s’impose quant à leurs risques pour la santé. Heureusement, trouver l’équilibre, c’est possible!

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Que ce soit pour leur aspect pratique ou leur côté divertissant, on utilise nos écrans chaque jour: au boulot, pour regarder quelques épisodes de notre série fétiche, pour jouer sur une console en soirée ou pour vérifier les rabais à l’épicerie, les occasions sont nombreuses. Et c’est la même chose pour nos enfants: qu’il s’agisse d’échanger avec des camarades de classe à propos d’un examen qui s’en vient, de gamer en ligne ou de visionner des vidéos d’influenceurs, les prétextes pour se connecter ne manquent pas. Sans pour autant en nier les avantages (détente, accès à l’information, efficacité au travail), les risques pour la santé demeurent, eux aussi, bien présents.

Des risques réels, même en virtuel

Quel que soit l’âge de ceux et celles qui les utilisent, une trop grande exposition aux écrans a des effets sur la condition physique ou mentale. Ainsi, la sédentarité qu’elle entraîne est liée à de nombreux problèmes de santé. Par ailleurs, les avantages des contacts interpersonnels en personne surpassent largement les connexions virtuelles. Et si on n’y prête pas attention, les écrans peuvent devenir des chronophages importants!

À cet égard, tous les parents le savent: la gestion du temps d’écran s’avère un méchant casse-tête! Pourtant, on a raison d’y tenir, car une surutilisation des écrans peut avoir un impact non négligeable sur nos petits et nos grands ados: diminution des habiletés langagières, problèmes de vision et troubles du sommeil, etc.

Cela dit, chaque enfant est unique: certains sont peu attirés par les écrans, tandis que d’autres s’y abandonnent sans réserve. Comme parent, on connaît notre enfant et on sait ce qu’il peut tolérer sans que ça mine sa qualité de vie. Et même s’il n’existe pas de règle universelle pour déterminer ce qui constitue un «bon» temps d’écran, les spécialistes s’entendent toutefois sur le fait que jusqu’à l’âge deux ans, aucun bambin ne devrait être exposé aux écrans. Au sein d’une fratrie hyper connectée, cette recommandation peut cependant être difficile à appliquer: on peut alors, par exemple, autoriser le temps d’écran pendant la sieste de bébé ou mettre en place des espaces dans la maison dédiés aux écrans, loin des tout-petits.

Parents modèles?

Un des secrets de la bonne gestion des écrans, c’est la participation des parents… et pas seulement pour faire la police! Réduire notre propre usage des écrans exerce une influence positive sur nos enfants. On peut aussi adopter les trucs suivants.

  • Établir des moments et des zones zéro techno. Par exemple, aucun écran dans les chambres ou à partir d’une certaine heure.
  • Avec les enfants, visionner le contenu avec eux et en discuter.
  • Être présent lorsque nos enfants communiquent virtuellement (par Facetime ou Skype) avec quelqu’un.
  • Multiplier les activités familiales (oui, parfois aussi avec un écran): écouter un film ensemble, organiser une soirée de jeux de société, sortir prendre l’air avec les enfants, etc.
  • Se montrer flexible: la gestion des écrans, ce n’est pas toujours simple. D’où l’intérêt d’en discuter souvent en famille et de faire des ajustements, au besoin. L’important, c’est d’avoir conscience de leur présence dans nos vies.

Trucs et astuces

 

Le gouvernement du Québec offre plusieurs conseils pour aider les familles à mieux gérer les écrans, dans l’harmonie et sans culpabilité.

 

Photo principale: Ksenia Chernaya, Pixels



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