Mais est-ce vraiment une bonne idée de choisir un doodle lorsqu’on ne connaît pas toutes ses caractéristiques ou bien un berger australien quand on n’est pas une personne très active? Nous détaillons ici le profil de ces races tendances.
La vérité sur les doodles
Le terme «doodle» vient du terme anglais «poodle» qui signifie caniche.
La première chose à savoir c’est que ces chiens ne sont pas reconnus comme une race auprès du Club Canin Canadien ou d’autres organismes habilités. Ces chiens sont le fruit d’un croisement d’un caniche et d’une autre race. Exemples: golden retriever x caniche (goldendoodle), labrador x caniche (labradoodle), yorkshire x caniche toy (yorkipoo).
Ces croisements ont vu le jour suite à une volonté de créer un chien hypoallergène. C’est Wally Conron le premier, qui, suite à la demande d’une dame aveugle, a créé un chien hybride (le labradoodle). Le but était de produire un chien idéal combinant le poil laineux du caniche et le caractère du labrador. Cependant, la génétique est beaucoup plus complexe et ne peut se résumer ainsi, ce qui peut amener des surprises au niveau du comportement et même de l’apparence de ces chiens. Rappelons également qu’AUCUN chien n’est à 100% hypoallergénique.
En bref, il est capital de le redescendre de son piédestal : le doodle n’est pas un chien exceptionnel, mais bien un individu pouvant avoir des problèmes de santé et des imperfections au niveau comportemental.
Wally Conron considère d’ailleurs son croisement comme «le plus grand regret de sa vie».
Éleveurs de fonds de cour
La deuxième chose à savoir est que la majorité des doodles ne proviennent pas d’éleveurs sérieux pour qui le bien-être animal est au centre des décisions. Il n’y a donc aucun standard de reproduction de la race puisque celle-ci n’est même pas encore reconnue comme telle. Ce qui donne des chiens «sacs à surprises» en termes de taille, de type de poils, de tempérament et de santé. Ce sont des chiens sans-papiers venant rarement avec des tests médicaux.
La mode des doodles contribue ainsi aux usines à chiots et aux éleveurs de fonds de garage qui ne pensent qu’à leurs intérêts financiers en vendant leurs chiots une fortune à des clients peu informés.
Soyez prudents : Afin d’éviter de vous faire piéger, posez des questions à l’éleveur :
- Qui sont les parents du chiot (demandez à les voir).
- A-t-il eu des examens de santé (demandez à voir les papiers).
- Où sont-ils élevés et reproduits (demandez à voir les lieux).
- Combien de portées par an a la maman (si c’est plus de 2 ou 3, fuyez).
Si l’éleveur ne répond que partiellement à vos questions ou s’il refuse de vous faire visiter les lieux, allez-vous-en!
Photo : EllenMoran Getty Images
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