Certains d’entre vous le savent : je suis une mamie. Chose certaine, jamais je n’aurais pu imaginer qu’un jour je puisse le devenir. Il faut dire que j’étais seule depuis près de 15 ans, sans le moindre soupirant à l’horizon…
D’aussi loin que je me souvienne, je n’ai jamais souhaité me marier. La robe blanche, la bague, la réception… non merci. Jeune, je rêvais plutôt de voyages et de liberté. Mon rêve a été exaucé: j’ai beaucoup voyagé, et j’ai vécu libre comme l’air.
Bien sûr, j’ai eu des amoureux, des béguins, des passions. Avec le recul toutefois, je constate que m’engager dans une relation à long terme ne figurait nullement dans mes priorités.
Voilà qu’à ma grande surprise, à l’aube de mes 60 ans, j’ai ressenti le désir d’être en couple. Pour être honnête, l’idée m’avait effleuré l’esprit dans la quarantaine sans pour autant y donner suite. D’une part, je me disais que si je rencontrais l’homme de ma vie sur le tard, j’aurais une meilleure chance que mon couple perdure. D’autre part, plus j’avançais en âge, plus il me semblait difficile de dénicher la perle rare. En outre, je n’ai jamais été friande de sites de rencontres. Alors… Qu’à cela ne tienne, j’avais au moins lancé mon souhait dans l’univers…
Je dois dire qu’à la même période, deux amies, toutes deux divorcées et du même âge que moi, venaient de recevoir la visite de Cupidon à nouveau. Serais-je la prochaine en lice…
Il m’a fallu faire preuve de patience puisque mon amoureux s’est pointé un an plus tard. Sur Facebook! Moi qui venais à peine de joindre les rangs de ce réseau social et j’avoue, avec un tantinet de réticence.
Notre histoire débuta un vendredi soir par un message privé de la part de mon nouvel ami Facebook. J’étais en solo depuis si longtemps, je doutais même d’être courtisée. Le plus inusité, c’est que par le passé nous avions travaillé dans la même boîte sans jamais nous être croisés. La sceptique a été confondue car une semaine plus tard, nous déjeunions en tête-à-tête. Au premier regard, au premier sourire, j’ai su tout de suite que c’était LUI, le bon gars. Je fais désormais partie des femmes qui ont trouvé l’amour à l’âge de la sagesse, comme il me plaît à dire.
Donner des conseils à autrui, très peu pour moi. En revanche, à celles qui désirent rencontrer le compagnon de leur vie, je les invite à ne jamais capituler. On doit parfois laisser place au hasard, ne pas trop forcer la note, faire confiance à la vie. Mais par-dessus tout, il faut être prête à s’investir dans une relation. J’ai vécu la vie que je souhaitais vivre, sans avoir de comptes à rendre à qui que ce soit. Mais je dois dire qu’aujourd’hui, je savoure à fond le fait d’être accueillie par mon amoureux lorsque je rentre à la maison. Pour moi, le dicton tout vient à point à qui sait attendre, s’est avéré vrai…
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