4 conseils pour bien réussir nos rénovations

29 Nov 2022 par Équipe VÉRO
Catégories : Maison / MSN / Véro-Article
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Après avoir habité intensivement notre domicile depuis la pandémie, on a peut-être envie de petites – ou de grandes! – rénovations. Voici quelques judicieux conseils pour y arriver sans tout casser… y compris notre budget!

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Qu’on soit propriétaire ou locataire, on a parfois très envie de repeindre notre cuisine, de repenser notre espace de télétravail ou tout simplement de réparer nos carreaux de céramique craquelée. Peu importe l’envergure des travaux, voici quelques bons trucs pour entretenir, réparer ou rénover notre intérieur.

1. On jase avec l’entrepreneur

Rien de mieux qu’une petite discussion pour valider si notre idée d’installer des luminaires en cristal dans notre bureau à domicile tient la route. En s’adressant à trois entrepreneurs différents, on pourra obtenir un aperçu réaliste du coût des travaux. À ce propos, on se méfie des prix trop bas ou trop élevés. Et on n’hésite pas à poser des questions et à demander des précisions. Une saine concurrence a du bon: elle permet aux clients de s’assurer de travaux de qualité et d’un meilleur service après-vente.

À ce propos, il est important de savoir si l’entrepreneur choisi est titulaire d’une licence de la Régie du bâtiment du Québec. Mieux vaut vérifier l’information en ligne en consultant le registre des détenteurs de licence.

Une fois la soumission fournie, un contrat devrait être signé par l’entrepreneur et le client, ce qui permettra de faire valoir les droits de chacune des parties en cas de litige. Rappelons qu’une soumission n’est pas un contrat en bonne et due forme. Le contrat, contrairement à la soumission, spécifie la nature des travaux, leur durée, les matériaux utilisés, le montant exigé et toute autre disposition légale prévue dans ce type d’entente. Le montant indiqué doit inclure les taxes TPS/TVH et TVQ, sauf dans certains cas.

2. On commence par l’essentiel: la facture!

Pas question d’attendre que les travaux soient terminés pour discuter avec l’entrepreneur de son mode de paiement privilégié. Avant même de signer le contrat, on s’assure d’être sur la même longueur d’onde concernant le paiement. Idéalement, on ne le règle pas en argent comptant! Les paiements par chèque, virement, carte de crédit ou de débit sont plus facilement retraçables si on doit par la suite fournir des preuves des travaux.

On devrait demander une facture pour tous les types de travaux, qu’ils soient petits ou plus importants, liés à nos rénovations, aux réparations et à l’entretien (changement de fenêtres, peinture, plomberie, travaux d’électricité, etc.). Pour en connaître les détails, on consulte le site justepourtous.ca de Revenu Québec. On garde ensuite précieusement ces factures assez longtemps pour couvrir la garantie spécifiée au contrat. Ça nous permet aussi de tenir à jour notre budget annuel alloué aux rénovations.

3. On ne succombe pas aux «tant qu’à…»

Une fois le premier coup de pinceau ou de marteau donné, on s’assure que l’entrepreneur respecte ce qui a été convenu. Celui qu’on a engagé devrait répondre sans détour à nos questions concernant l’évolution des travaux. Si jamais les travaux prennent une tournure qui ne nous convient pas, il est préférable de le mentionner rapidement pour permettre un ajustement qui conviendra aux deux parties.

Il faut savoir qu’une modification de la nature des travaux (par exemple, remplacer une moulure abîmée, alors que ce n’était pas prévu au contrat) doit faire l’objet d’une modification au contrat et que celle-ci doit être signée par les deux parties.

De notre côté, on essaie, dans la mesure du possible, de nous limiter au projet initial. La tentation du «tant qu’à» est toujours forte: tant qu’à changer les fenêtres, on pourrait repeindre; tant qu’à refaire les planchers, on pourrait changer la déco… Bref, un puits sans fond de dépenses!

Enfin, même si les travaux sont mineurs, les recours et les garanties peuvent devenir compliqués sans entente écrite! Une personne soucieuse ou un entrepreneur rigoureux sera attentif à ces détails. Il en va de sa réputation!

4. On fait preuve d’ouverture

Le robinet de nos rêves n’est plus disponible? L’entrepreneur nous avise qu’il y aura six mois d’attente pour recevoir les armoires qu’on avait choisies? Pas de panique! Un entrepreneur qualifié saura nous proposer des options intéressantes pour pallier ce type de situation.

Ainsi, il est de bonne pratique d’établir un budget réaliste qui tiendra quand même compte des imprévus. Qu’il s’agisse de rénovations majeures ou d’une réparation mineure, on devrait toujours prévoir un budget qui inclut un éventuel dépassement de coûts. Les entrepreneurs tenteront toujours de se conformer à l’estimation qu’ils nous ont proposée, mais en raison d’un bris découvert après le début des travaux ou d’une hausse du coût des matériaux, cette marge peut facilement être atteinte.

Bon à savoir

 

Les taxes et les impôts, ça sert à quoi? Grâce au site Juste pour tous, on découvre comment la taxe de vente qu’on a payée sur notre nouvelle toiture, par exemple, peut servir à offrir des services à la population et même à développer des initiatives novatrices dans de nombreux secteurs de l’économie.



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  1. Stephanie Massouty dit :

    Chez soi avec nous est un balado en français qui guide les familles vers une rénovation réussie.
    Je vous encourage à l écouter sur YouTube,spotify et i tune pour continuer cette bonne recette,être préparer avant de débuter une rénovation!
    Bon ecoute

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