EN COLLABORATION AVEC @ELLEINVESTIT
Bien que les sujets de mes chroniques portent sur les finances personnelles, je suis parmi celles qui prônent l’équilibre des dépenses. À mon avis, la vie vaut la peine d’être vécue, et pourvu que nos dépenses s’alignent avec nos valeurs et nos objectifs à long terme, il n’y a pas de mal à dépenser notre argent. En d’autres mots, «go for it.»
L’influence des dépenses sur notre niveau de bonheur
Selon une étude récente réalisée par des chercheurs de la Harvard Business School et als.[1], certains types de dépenses tendent à augmenter notre niveau de bonheur à long terme.
Les chercheurs mentionnent que la relation entre le revenu et le bonheur a fait l’objet de plusieurs études antérieures, mais des études plus récentes suggèrent que la façon dont nous dépensons notre argent a également un impact significatif sur notre niveau de bonheur.
L’argent comme outil pour augmenter notre bien-être subjectif
Les chercheurs ont identifié trois types de dépenses qui tendent à accroître notre niveau de bonheur, les voici
- Les dépenses pour vivre des expériences;
- Les dépenses pour autrui;
- Les dépenses permettant de prioriser son temps plutôt que son argent.
Catégorie no 1 – Les dépenses pour vivre des expériences
L’étude démontre qu’en général, nous ressentons un plus grand bonheur lorsque nous dépensons pour des expériences, par opposition à l’achat de biens matériels.
Les expériences servent à forger notre identité
Contrairement aux biens matériels que nous possédons, les expériences que nous vivons deviennent plus étroitement liées à notre identité.
Moins de comparaison sociale
De plus, les expériences que nous vivons sont moins susceptibles de donner lieu à la comparaison sociale. Par exemple, nous pouvons facilement comparer notre voiture avec celle du voisin, alors que nous pouvons difficilement faire la même comparaison avec un voyage au Japon.
Catégorie no 2 – Les dépenses que l’on fait pour autrui
Notre bien-être en tant qu’humain dépend notamment de la satisfaction de trois besoins innés : soit le besoin de compétence, d’autonomie et de relation.
Les auteurs sont d’avis que dépenser de l’argent sur les autres – que ce soit en donnant à une charité, ou en invitant une amie au restaurant – est un geste permettant de répondre à chacun de ces trois besoins.
Notre besoin relationnel
D’abord, ce type de dépense améliore la connexion et renforce le lien social, permettant ainsi de satisfaire nos besoins relationnels.
Notre besoin de compétence
Ensuite, ce type de dépense nous permet d’avoir un impact significatif sur un proche et/ou une cause qui nous tient à cœur, ce qui permet alors de satisfaire notre besoin humain de la compétence.
Notre besoin d’autonomie
Finalement, et dans la mesure où la décision de dépenser sur autrui est une décision librement choisie, ce type de dépense tend à nous faire éprouver du bonheur, puisqu’il satisfait ainsi notre besoin d’autonomie.
Catégorie no 3 – Les dépenses permettant de prioriser son temps plutôt que son argent
Pour la plupart d’entre nous, l’une des activités les plus agréables dans une journée est la socialisation.
Partant de cette prémisse, les auteurs ont émis l’hypothèse que ceux et celles qui dépensent de l’argent pour gagner du temps – par exemple, engager quelqu’un pour des tâches ménagères – auraient alors plus de temps à consacrer à leurs proches, augmentant ainsi leur niveau de bonheur.
Les bienfaits de la générosité sont universels
L’un des constats les plus intéressants de cette étude est que les bienfaits de la générosité sont universels.
Ainsi, il semblerait que l’être humain ait évolué de façon à trouver le plaisir dans la générosité.
Cheers,
Elleinvestit
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Avocate de formation, @Elleinvestit est passionnée par les finances personnelles. Sa page Instagram a pour mission première d’encourager les femmes à maîtriser la gestion de leurs finances.
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Sources :
[1] “Prosocial spending and buying time: Money as a tool for increasing subjective well-being”, par Elizabeth W. Dunn et als.