1. Le modèle
Sac à dos, fourre-tout, cabas, besace… Pour savoir sur quel style ou quel format miser, il faut d’abord évaluer ce qu’on trimbale au quotidien. Et on se rappelle que plus le sac est grand, plus on a tendance à le remplir. Il est aussi important d’évaluer son poids: s’il est déjà lourd vide, il sera peut-être difficile à porter une fois rempli de tous nos essentiels. L’idée pratico-pratique? On repère les modèles transformables, de plus en plus populaires! Exemple: le totepack, ce cabas qui se métamorphose en sac à dos, est une option polyvalente pour avoir les mains libres quand le besoin se fait sentir.
2. La matière
Si l’objectif est d’investir dans un produit durable, vaut mieux opter pour le cuir ou, la crème de la crème, le cuir pleine fleur. C’est le cuir le plus résistant, puisque la peau est utilisée dans son entièreté, comparativement au suède – la couche interne de la peau de l’animal – moins résistant. (Ne pas confondre avec le nubuck, qui est un cuir pleine fleur qui a été poncé.)
Le cuir d’un sac de qualité se magnifiera au fil des ans, laissant apparaître une patine naturelle qui témoignera de la qualité du produit. Les créateurs qui utilisent le cuir pleine fleur en font généralement mention: ils sont fiers de travailler avec une matière aussi noble et qui, de plus, se répare. Les plus écolos peuvent rechercher un cuir qui a été tanné végétalement.
3. La couleur et les garnitures
Les teintes neutres (noir, brun, gris, marine) sont les plus passe-partout, mais les verts profonds et les bourgognes riches sont aussi d’excellents choix.
Pour qu’un sac traverse bien le temps, on privilégie un modèle dont la quincaillerie est minimale et sobre. Ces détails ayant tendance à se démoder en premier, moins il y en a, mieux c’est.
Aussi, on inspecte les fermetures éclair. Celles en métal sont de meilleure qualité que celles en nylon ou en plastique.
4. La doublure
Une finition intérieure de qualité se voit d’un seul coup d’œil. Si le sac est doublé, on s’assure que le tissu est épais et résistant. À mon avis, mieux vaut un sac non doublé qu’une doublure de piètre qualité. Des divisions, pochettes ou séparateurs sont aussi à considérer pour s’y retrouver quand on transporte plein d’objets.
5. Le prix
Qu’on s’offre une griffe de luxe ou, mieux, la création d’un designer d’ici, la théorie du cost per wear (le prix de revient d’un produit par rapport au nombre de fois qu’on l’utilise) confirme qu’investir dans un sac de qualité vaut grandement la chandelle. Sa durabilité n’aura d’égale que la fierté éprouvée à se balader avec notre sac au bras. Un sentiment qu’aucun sac contrefait ne pourra jamais nous procurer.
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Photo principale: Imaxtree