Cette étudiante en criminologie et victimologie, à l’empathie format planète Terre, a vraiment beaucoup de choses à nous apprendre.
Juliette, qu’est-ce que ça te fait d’avoir été choisie pour figurer dans ce reportage?
Le premier mot qui me vient en tête, c’est «privilège». Je me pince encore pour réaliser qu’on a pensé à moi, car c’est un rêve de petite fille que je ne croyais pas atteignable. C’est aussi comme si ça devenait plus clair pour moi que ce que je fais a un impact, que ça transperce l’écran et que ça peut aider des gens. Cet honneur me reconnecte à ce que je fais et à pourquoi je le fais.
Réalises-tu que tu crées des courants de pensée sur les médias sociaux et que tu changes les choses à ta façon?
J’ai de la difficulté à évaluer l’impact de mes publications au-delà de l’écran. Ce qui me fait une fleur, par contre, c’est quand les gens me disent qu’ils ont parlé de ma publication entre amis et que ç’a fait évoluer leur pensée. J’aime savoir que la discussion se poursuit au-delà d’Instagram et que je réussis, bien humblement, à vulgariser certains concepts. Par exemple, dans une de ses publications sur les réseaux sociaux, Safia Nolin a utilisé le mot «victimologie». Je ne prétends pas que c’est uniquement grâce à moi, mais il y a un an, la victimologie n’était pas un concept dont on parlait beaucoup. Alors, ce qui me fait plaisir, ce n’est pas l’impact que j’ai personnellement, mais plutôt l’impact que mes publications peuvent avoir sur la vie des gens.
SES ACTUS
Juliette terminera son baccalauréat en criminologie et victimologie cet automne. On peut la suivre sur Instagram (@juliettebelangerc).
Photographie: Andréanne Gauthier
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