Christine, ça représente quoi, pour toi, figurer sur la double page couverture de VÉRO?
C’est un beau cadeau, parce qu’il y en a tellement, des femmes, qui auraient pu être sur la page couverture de ce magazine! Je suis choyée d’être là! C’est quoi la prochaine étape? New York? Paris? C’est sûr que la maison Yves Saint Laurent va bientôt m’appeler pour un défilé! (rires)
Justement, tu dis souvent que tu te trouves belle et sexy. Es-tu consciente du bien que tu fais aux gens en le proclamant?
En fait, je crois profondément que je suis hot! Quand je publie une photo de moi, je me dis vraiment: «Excusez-moi, mais avez-vous vu le beau beubé?» C’est par la suite que je remarque l’impact positif de mes publications auprès des personnes qui me suivent, mais ce n’est pas l’objectif premier. C’est fort probablement parce que je ne corresponds pas aux critères de beauté standards que je ne me gêne pas du tout pour crier haut et fort que je suis belle.
Tu as déjà mentionné que tu te sentais obligée de faire des blagues de grosses. Pourquoi?
Pas o-bli-gée, mais disons que mon corps n’est pas encore accepté par tout le monde. Quand le fait d’être gros ou grosse sera normalisé, je n’aurai plus besoin de faire des jokes là-dessus. Mon rêve, ce serait qu’on finisse juste par se crisser patience et que chaque personne puisse vivre dans le corps qu’elle veut.
SES ACTUS
Pour une deuxième saison, Christine anime l’émission Corde raide cet automne, à Z télé, et elle participe à l’émission de radio Véronique et les Fantastiques, à Rouge. Actuellement, elle prépare aussi son premier one woman show.
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