Portée par la mission de démocratiser la musique country pour le grand public depuis le début de sa carrière, Guylaine Tanguay a réussi – à force d’acharnement – à moderniser ce style musical trop longtemps ostracisé. Aujourd’hui, elle profite de sa popularité grandissante pour faire connaître son art et avancer des causes qui lui tiennent à cœur.
Comment es-tu arrivée à faire changer les mentalités à l’égard de la musique country?
Le vent a tourné quand j’ai réalisé que c’était peut-être à nous de s’adapter et d’être moins «typiquement country» pour plaire à la masse. On se devait de présenter une version plus actuelle de notre art. À partir de là, la musique country s’est modernisée et elle est davantage acceptée par tous.

Même les sujets de tes chansons se sont modernisés, par exemple dans la pièce J’ai chaud, qui parle de ménopause…
Exactement! Avant, on n’abordait pas de genre de sujets dans la musique country. Mais c’est important d’en parler, parce que ça fait partie de la vie! Avec une pointe d’humour dans ses paroles, J’ai chaud fait du bien, ça libère. Les madames sont contentes que j’en parle et que Véro en parle [dans Loto-Méno]. C’est bien beau que les gens me reconnaissent dans la rue, mais après, ça sert à quoi? Ça sert à dénoncer des choses et à m’impliquer dans des causes. C’est pour cette raison que je suis aussi porte-parole de la Fondation québécoise du cancer depuis deux ans.
SES ACTUS
- Guylaine lancera le dernier album de sa trilogie À ma façon le 23 septembre prochain. Il s’ensuivra une tournée partout au Québec.
Crédit photo : Andréanne Gauthier
Stylisme : Craig Major
Maquillage : Bruno Rhéaume
Coiffure : Marcus Villeneuve
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