Tout sur Kim Lévesque-Lizotte… ou presque!

31 Août 2016 par Linda Priestley
Catégories : Oser être soi
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Rencontre révélatrice avec la coauteure de la nouvelle série Les Simone.

Je ne m’appelle plus seulement «Kim Lizotte» parce que… je ne pouvais pas signer Les Simone sans reprendre le nom de ma mère. Et puis, j’aime trop mes deux parents pour laisser tomber l’un ou l’autre nom.

Je suis gossante… avec mon cellulaire! Les groupes de discussion sur Facebook avec mes amis occupent 60 % de ma journée. Je n’y peux rien, j’ai trop besoin de briser mon isolement et d’être stimulée, sinon je m’ennuie.

Le lendemain de la première des Simone, je serai active sur les réseaux sociaux… ou peut-être pas! J’ai créé quelque chose qui parle de moi dans le but de changer les choses. Ai-je envie de défendre chaque parole, chaque geste et chaque personnage… ou vais-je lâcher prise? Cela dit, si on s’attaque à mon bébé ou à un membre de l’équipe, comme Louis, je ne sais pas si la louve en moi ira au bat ou si je vais me détacher émotivement. On verra!

Sur Netflix, je regarde… tous les documentaires sans exception, dont Chef’s Table, qui me fait découvrir la vision de la vie de cuisiniers à travers le monde, The Hunting Ground et The Invisible War, qui m’ont révélé la violence sexuelle que subissent des femmes aux États-Unis.

Je rêve de voir à la tête du Québec… une politicienne pleine d’espoir qui ne veille pas qu’à ses intérêts personnels et qui exercera le pouvoir sans peur d’être jugée. Véronique Hivon, par exemple.

Je ne voudrais jamais rencontrer… le chanteur Pierre Lapointe. Ses chansons me réconfortaient quand j’étais en peine d’amour. Ce qu’on a vécu ensemble sans qu’il le sache est trop précieux à mes yeux. S’il fallait que je sois déçue ou qu’il me trouve weird, ça m’anéantirait.

Je voudrais dire à mes enfants (si j’en ai)… que la seule façon d’être heureux, c’est de s’assurer que nos actions reflètent nos valeurs et de rester fidèle à la vérité envers soi-même et les autres.

Les tounes qui me font chanter à tue-tête dans le trafic All My Friends, de LCD Soundsystem, parce que je viens de découvrir l’amitié, et les power ballades, parce qu’au fin fond de moi, j’aurais aimé être une grande chanteuse comme Céline ou Adèle.

J’assume… ma vulnérabilité. Certaines femmes me détestent parce que je leur parle de mes défauts, tandis qu’elles se battent tous les jours pour ne pas dévoiler leurs faiblesses. À leurs yeux, je suis juste une bibitte qui les ramène à ça et elles m’en veulent. Ça me fait de la peine parce que, dans le fond, je suis hypersensible.

Je milite… pour l’affrontement dans le respect. Plus je vieillis, plus j’apprends à écouter les autres, à comprendre leur énergie… et à accepter que je peux les irriter. J’apprends à cheminer différemment pour entrer en contact avec eux, même si ça suppose de piler un peu sur moi.

Je peaufine l’art du décrochage, mais… en même temps, ça «spinne» constamment dans ma tête. On me dit: «Quand t’écris, t’as jamais l’air de travailler.» Mais je vous assure qu’en dedans de moi, ça brasse! Je suis profondément épicurienne. J’aime souper avec mes amis, changer le monde avec eux, m’extasier pendant 20 minutes sur un plat et débrancher mon cellulaire juste pour être dans le moment présent. Bref, le petit hamster n’arrête jamais!

Ma perception de la beauté Je ne veux pas qu’on me ramène juste à cet aspect-là. J’en ai entendu, des «T’es trop belle pour être drôle» ou «T’es trop “lette” pour avoir une opinion». Moi, ça me tente d’être au sommet de ma forme pour me sentir en confiance, mais je veux aussi qu’on sache que j’ai des choses à dire. Au fond, être belle pour l’homme que j’aime et qui m’aime, c’est ça qui compte pour moi.

Le côté de moi qui me surprend Je suis traditionnelle en amour! Malgré mon discours sur ma vie de fille libre – sans attaches, ni chum ni maison – qui est la muse de passage pour les hommes qui croisent sa route, qui raffole des voyages et la bonne bouffe, je suis très fifties en ce qui concerne la vie de couple. Mes parents s’aiment encore et mon grand-père est mort dans les bras de ma grand-mère. Chez nous, l’amour dure! Et c’est ça que je veux: cette impression que même si un piano nous tombait sur la tête, ça ne serait pas grave parce qu’on est ensemble.

Photo: Monic Richard – Stylisme: Yso

800-VERO05_COVERGatefold-CROPL’entrevue complète de Kim Lévesque-Lizotte est à lire dans notre magazine d’automne.

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  1. gaston maltais dit :

    JE FAIS DE LA GÉNÉALOGIE COMMEPASE TEMPS À LA RETRAITE

    EST-T-IL POSSIBLE DE CONNAÎTRE LES NOMS DES GRANDPARENTS DE

    KIM LEVESQUE-LIZOTTE? MERCI
    g. maltais

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