Vieillir en beauté. Un thème riche, complexe et beaucoup plus profond qu’il en a l’air.
À première vue, on croirait qu’il sera question dans ce numéro de crèmes miracles, de chirurgie esthétique et autres panacées. Mais les lecteurs.trices de ce bon vieux mag VÉRO savent bien qu’on ne mange pas de ce pain-là! Oh que non!
OK, on ne fera pas semblant: c’est sûr qu’un petit sérum ou une nouvelle technologie de rajeunissement, ça nous intrigue toujours. Mais ce n’est pas de ça dont il est question ici. Ce qui a d’abord inspiré ce numéro, c’est l’âge du coeur, les humains qui assument pleinement ce qu’ils sont et qui ils sont, autant leurs valeurs que leur apparence.
Par assumer, j’entends embrasser entièrement la personne qu’on est devenue, là, maintenant, à cet âge précis. Étrangement, en 2022, ère de bienveillance et du libre choix, vieillir est toujours associé au physique. Encore aujourd’hui, malgré tout le chemin parcouru, une femme (oui, ça concerne plus les femmes que les hommes) sera considérée comme trop ridée ou, à l’inverse, trop «botoxée» et sévèrement jugée pour ses choix. (On peut-tu faire ce qu’on veut avec nos valeurs et notre face? Merci.)
Voir dans nos pages, en photos et en mots, des femmes libres et belles chacune à leur façon vous fera du bien, je crois. Macha Grenon, Louise Turcot, Joanna Chevalier, Kim Lévesque-Lizotte, Guylaine Guay, Fisun Ercan, Céline Bonnier, Loounie, Frédérike de Folks and Forks, Josée di Stasio, Rose-Marie Charest, Kim Fuller, Michelle Bouffard, Yasmin Grothé… Belles dans la force, la douceur, l’engagement, la sensibilité, l’intégrité, le talent, la pertinence ou la sagesse. Et souvent, un spectaculaire mélange de tout ça. (Je relis la liste et je suis impressionnée qu’on vous présente toutes ces femmes fabuleuses dans un seul magazine! Et ce, sans compter toutes les femmes extraordinaires qui le conçoivent <3).
Parce que les hommes aussi vieillissent et nous inspirent, on vous propose une entrevue avec un artiste qui traverse les modes et les époques, Daniel Bélanger. Aussi au menu, les mots enveloppants de Simon Boulerice et le souper de gars qui aborde la longévité dans le milieu des arts avec Widemir Normil, Sylvain Cossette et Benoît Gagnon.
Bref, un numéro plein de douceur qui donne envie de s’aimer comme on est, avec tout ce que ça implique.
Bonne lecture et merci encore et toujours pour votre fidélité!
Photo : Andréanne Gauthier
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