L’édito de Véro : Parfaites vs à boutte*

01 Avr 2021 par Véro
Catégories : MSN / Oser être soi / Véro-Article
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Dans son édito du numéro printemps 2021, Véro s'exprime sur la tendance des «mères à boutte».

Il y a quelques semaines, j’étais invitée à Tout le monde en parle pour jaser de la télésérie L’œil du cyclone. Christine Beaulieu y incarne Isabelle, une mère de trois enfants débordée, tandis que je joue sa sœur Éliane, une femme de carrière célibataire et sans enfant.

Durant cette entrevue, Guy A. Lepage m’a demandé ce que je pensais du phénomène des «mères à boutte/mères indignes». J’ai expliqué que, tout en me sachant privilégiée d’avoir l’aide d’une gardienne à la maison depuis 18 ans, il arrive que mes enfants m’énervent, moi aussi, mais que je ne me reconnais tout simplement pas dans cette «mode» des mères qui ont besoin d’un verre de vin pour endurer leurs enfants. Je faisais bien sûr référence au discours répandu à ce sujet sur les réseaux sociaux et non à des individus en particulier.

Les jours suivants, plusieurs mamans m’ont écrit avoir été soulagées d’entendre une mère de trois enfants qui travaille exprimer un inconfort sur la tendance des «mères à boutte». J’ai aussi reçu quelques messages de mamans offusquées qui se sont senties attaquées par mes propos… et j’en étais vraiment désolée. J’ai répondu à quelques-unes d’entre elles que l’entrevue était en direct et que j’avais manqué de temps pour nuancer ma pensée (je ne voulais pas voler de temps d’entrevue à Christine).

Version longue de ma réponse? Je ne suis pas à boutte d’être une mère, mais je ne suis pas une maman en parfaite harmonie avec la maternité non plus. J’ai l’impression que nous sommes toutes pareilles. On a toutes des journées de rêve, du genre: les enfants s’entendent bien, les brassées de lavage roulent entre deux batches de muffins santé (qu’ils mangent sans dire ark!), on a de la patience et des sourires jusqu’au coucher. Et on a toutes, aussi, des journées poches: tout le monde se chicane, ça crie, le plus jeune commence à faire une otite, on est en retard au cours de gym, on manque de temps pour le lavage pis les lunchs, les enfants mangent des chips pis des céréales pour souper.

Évidemment, en tant que maman de 46 ans qui a eu trois enfants, je connais bien le concept de culpabilité liée à la parentalité. Un sentiment amplifié par les réseaux sociaux où, souvent, on voit des bébés et des mamans magnifiques poser dans de doux lainages coordonnés, dans une cuisine immaculée de style scandinave. Sur ces profils Instagram, la chaise haute est toujours en bois blond avec une tablette blanche, le couffin est en osier avec un coussin crème, toutes des belles affaires bien agencées qui nous font sentir ben nulles, nous autres, avec nos meubles qui matchent pas, notre salon bordélique pis notre tablette de chaise haute tachée de vieille sauce à spag (une tache qui date d’au moins sept ans, parce que c’est l’ancienne chaise haute de notre neveu). Je sais bien que le mouvement des mères qui affichent leur «à-bouttisme» sert à retrouver un certain équilibre. Comme un retour du balancier qui permet de ventiler sans être jugée.

Mon constat: la maternité soulève les passions et divise, alors que nous avons plus que jamais besoin d’être unies, solidaires et surtout… de se donner un break.

Ces mamans dont j’ai parlé tantôt, dans leur belle cuisine blanche, sont critiquées elles aussi. Je pense entre autres à Marilou, dont les abonnées lui reprochent souvent ses photos très esthétiques où ne traîne aucun jouet ni tache de ketchup. Mais c’est son choix de montrer du beau! Est-ce que ça fait d’elle une moins bonne ou une meilleure mère pour autant? On ne devrait pas avoir à justifier nos choix, que ce soit dans la vie réelle ou dans l’univers virtuel. Tes enfants sont aimés, nourris, soignés et stimulés? Parfait! Le reste, c’est pas de mes affaires! Si la simple vue d’une chambre de bébé bien rangée ou d’une cuisine sens dessus dessous nous enflamme, on devrait d’abord se questionner nous-mêmes sur la gestion de notre propre culpabilité.

Quelques personnes m’ont écrit que je ne pouvais pas comprendre ce que c’est que d’être au bout du rouleau parental, étant donné que j’ai «des nounous 24/7 depuis toujours» (ce qui est faux). Moi, c’est ça qui déclenche ma sirène de culpabilité et le besoin de me justifier. Comme si je ne m’étais pas occupée de mes enfants, comme si je ne m’étais pas levée toutes les nuits pour eux, comme si je n’avais pas ramassé leur vomi, consolé leurs peines et fait des maudits muffins santé.

On a toutes nos bibittes. On a toutes nos défis. On fait toutes notre possible.

En 2021, on le sent, la société essaie de devenir meilleure et bienveillante. Et si on ajoutait le mom-shaming à la liste des choses à bannir?

Je vous aime les mères parfaites, les mères à boutte pis tout ce qu’il y a entre les deux.

 

* Mon texte est au féminin par souci d’uniformité, mais tout ça s’applique aussi aux papas si vous le sentez!

 

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  1. Chantal Roby dit :

    Comme le disait Piton Ruel, y’en aura pas de facile. C’est certain que sur IG et sur Facebook, on met nos plus belles photos. Et des familles parfaites ça existe pas. On fait notre possible, certaines avec plus de brio que d’autres. L’important, ce sont les petits et les grands bonheurs. Les malheurs, on les oublie.

  2. Louisette Lachance dit :

    Vous avez raison, la femme en a beaucoup sur le dos. Le fait que la société exige une mêre parfaite et une femme d’affaires parfaite. Tout cela est utopique. Les jours se suivent et sont tous différents et les responsabilités ajoutées à la famille devraient laisser une plage oxygène pour la femme-maman -femme d’affaires. De plus, vous avez une personnalité plus que publique, la plupart du temps, Soyez toujours la numéro un et prenez grand soin de vous personnellement. SANTÉ ET BONHEUR POUR TOUJOURS!

  3. Joëlle Arseno dit :

    Amen ?

  4. Joëlle dit :

    Amen ?

  5. Marie Josée Brisson dit :

    Bonjour Véro il faut juste accepté notre assiette et voir c est quoi ma possibilités a matin et en tirer du mieux moi j ai investi dans un weekend de croissance personnelle même si j avais pas les sous
    . et il avait un ans de calendrier pour le prendre et aujourd’hui même mes gendre ont chemine et la communication est extraordinaire dans ma famille voilà ma réussite. Pas riche pas diplôme mes grande les trois le sont diplômé de University et il sont passionnés de les choix vie

  6. Sandra Pitre dit :

    Ha que c’est rafraichissant cet article que tu as fait Véro. Une belle authenticité, une belle ouverture, un acceuil envers l’autre et surtout beaucoup d’amour! Fidèle à toi même! Merci de ce partage!

  7. Josée Beaudoin dit :

    Enfin!
    Je ne me reconnaissais pas dans les mères à boutte, et je me sentais coupable d’être un peu beaucoup une mère pas parfaite.
    Un propos nuancé! Ça fait du bien à lire!
    Arrêter le mom-shaming? Bonne idée, parce que de toute façon, on se sent toutes coupables de quelque chose. Ça vient dès le ciseau posé sur le cordon ombilical!

  8. Julie Bellerose dit :

    Merci Véro !
    Tes opinions et façons de les exprimer sont en tous points ce que j’aurais envie de dire bien souvent.. je n’ai pas de tribune mais en même temps, j’en veux-tu ?! Hahaha ! Vous faites trop la cible de gens odieux. Ceux que je croyais bien moins nombreux ! Ceux que j’ai vu sortir de l’ombre sur les réseaux sociaux à cause de la pandémie !
    Je te lève mon chapeau ! À Louis aussi !
    Signé, Une maman monoparentale à temps plein, qui travaille à temps plein.. pis qu’y est pas à bout ! Je suis juste une maman qui a dû s’organiser ! Mes enfants sont ce que j’ai qui me rend le plus fière, avec les hauts et les bas qui viennent avec !

  9. Clayre Fortin dit :

    Super Véro , on vois que tu es une bonne personne , authentique, franche, quand tu parle on se reconnais xxx ? Je t’aime beaucoup ❤️

  10. Valérie dit :

    Je suis bien d’accord. Faisons un peu d’introspection avant de porter des jugements sur les réseaux sociaux qui peuvent avoir de graves conséquences sur les gens. On le sait que ce qu’on nous montre n’est pas toujours représentatif de la réalité. On en prend conscience et on peut se dire que c’est peut-être pour nous faire rêver un peu nous inspirer. Sinon, et bien allons voir ailleurs ! Merci Véro tu nous fait du bien ?

  11. Ginette dit :

    ALLÔ VÉRONIQUE Je trouve que les gens sont trop critique envers vous autres ,aussitôt vous dîtes une petite phrase qu’elle aiment pas ,ça critiques.Continu ton beau travail on t’aime

  12. Karine dit :

    Tu as bien raison chère Véro! Comme mère on a tous nos propres défis et ça ne sert à rien de juger les autres. On fait toutes de notre possible pour élever des enfants heureux et épanouis. On peut regarder ce que les autres mères font de mieux que nous, de pire que nous et ça peut nous inspirer, nous encourager, nous faire rire, mais en bout de ligne, il faut suivre notre propre intuition et espérer de prendre les meilleures décisions selon les circonstances afin de ne pas se sentir coupable. Pas toujours facile… mais être mère, c’est le plus beau privilège du monde. Aidons-nous et encourageons-nous au lieu de se taper dessus ?

  13. Lucille dit :

    Bonjour Vero,
    C’est un beau texte que tu as écrit.

    Sujet tellement délicat par les temps qui courent….

    Le problème actuellement c’est que beaucoup de mères n’ont plus aucun temps à elle.
    Elles n’ont plus de bulles, leurs temps est à 100% dédié au travail et aux enfants.
    Elles n’ont plus de « me-time ».
    Les restrictions ont fait que elles et leurs conjoints ont perdu tous leur réseau d’aide, même école et/ou garderie ne sont plus fiables car souvent aussi sujets aux restrictions du covid…elles ne peuvent plus compter que sur elles-mêmes.

    C’est très difficile le contexte actuel.
    Et engager quelqu’un, bien la majorité d’entre nous ne peuvent pas, et encore faut-il trouver quelqu’un de fiable, et qui n a pas peur du covid. Quelqu’un qui est lui même prudent et ne voit a peu près personne.

    Dans la vie, le « temps à soi » est fondamental pour se retrouver et prendre une saine distance face au quotidien.
    Pour donner un sens a notre vie.
    Et beaucoup ne l’ont juste plus du tout.

    Plus de grand parents pour prendre les enfants quelques heures. Plus de « play date » avec des amies.
    Plus de tante pour amener les enfants au cinéma un beau samedi…
    Le réseau est disparu. Et c’est criminel de le maintenir avec les amendes salées que cela implique.

    Moi ce que je vois de tout ça dans les principes des mères a boutte, ce sont des femmes a bout de souffle qui souffrent.

    Elles aiment leurs enfants mais ne savent plus comment s’aimer et se retrouver elles-mêmes là dedans.

    Mon avis.
    Bonne continuation Vero.

  14. Denise Groulx dit :

    Seigneur! Quand j’ai eu mon fils en 1976, je me suis fait juger parce que je l’allaitais, que je ne le laissais pas se briser les poumons à hurler et que je faisais moi-même ses purées de fruits et de légumes. Ca… je m’en foutais.
    Mais quand plus tard on m’a jugée parce que je retournais travailler alors qu’il n,avait que 2 ans, que je le faisais garder dans une garderie privée parce que je ne voulais pas que mon bébé se ramasse avec une pancarte dans les mais durant une grève des éducatrices en garderie au CEGEP Maisonneuve-Rosemont… Je me suis sentie poche.
    Mais ce qui me retenait: je ne voulais pas que mon fils vive la pauvreté et la mauvaise humeur dues au manque d’argent pour lui acheter des jouets, des vêtements et lui payer une seule fois dans sa vie un camp d’été.
    Tout ça pour vous dire qu’aujourd’hui, souvent celles qui se font juger sont les mères qui n,allaitent pas, qui ne travaillent pas à l’extérieur et qui demandent une journée de congé pour elles de temps à autres afin de ne pas exploser.
    Au. lieu d’être unies, nous nous cherchons des bibittes! Quelle tristesse!

  15. Nadia Tardif dit :

    Bravo Vero, je suis maman monoparentale de 3 enfants d’un papa pas très stable psychologiquement… J’ai assisté à une soirée de maman à boutte animée par la femme de François Massicotte… je devrais dire un 20 minutes! Parce que je suis parti après 20 minutes de spectacle! Moi qui pensais avoir des trucs pour être une meilleure maman qui prend en urgence le bien-être de sa famille! Au lieu de ça, je voyais une gang de filles se lamenter sur leur sort de mères! J’ai été jugé d’être parti et je ne comprenais pas l’engouement derrière cela! Merci je me sens moins seule? . Et sans être une maman parfaite je suis la maman que je veux être et ça c’est un choix, alors arrêtons de se plaindre et se donner des excuses pour se souler au vin ou au café! Et prenons-nous en main! Les résultats de tout se perçoit de plus en plus sur nos jeunes et sérieusement, ça va mal nos jeunes et ça va mal les parents!!! Réveillons-nous!!

  16. Pierrette dit :

    Bravo Vero moi je suis maintenant à la retraite mais je peux te dire lorsque je travaillait un commerce avec mon mari tu vie des hauts et des bas je t’assure que les enfants (2)des fois
    Je les aurais prêter pas cher mais après que la tempête est passé on les adore c’es la vie
    Pour tout le monde et malheureusement nous les femmes ont veut être parfaite impossible….
    On n’en prend trop sur nos épaules. ?

  17. Martine Houle dit :

    Je sais pourquoi je t’aime autant ,,,,tu es vrai , authentique , honnête , une femme de son temps ,
    Avec une franchise des plus sincère , tu nous fait du bien ma belle véro ,,,,continue tu es importante pour les femmes du Québec ,,,,tu es dans la lignée de notre Janette ,,,,,merci merci

  18. Sandra dit :

    C’est tellement ça! Je ne connais pas une mère qui ne s’est jamais jugée, on n’a pas besoin de se comparer et de se critiquer entre nous en plus. En même temps, j’en reviens pas comment tout peut être facilement interprété. On dirait que peu importe, même si on est bienveillant, y’a toujours quelqu’un qui va se sentir attaqué pis qui va répondre par une attaque au lieu de se demander, pourquoi je me sens attaqué?

  19. Audrey dit :

    Très beau texte Véro!

  20. Mj Richer dit :

    Moi je t’aime ?
    Veronique Cloutier tu as toujours les bons mots et surtout qui correspondent à ? % a comment je pense !
    Merci pour le réconfort ?

  21. Suzanne dit :

    Bonjour Véro!

    Ton texte m’a beaucoup touchée. Je l’ai trouvé nuance. Je te trouve sage, humble et ouverte d’esprit.

    Je trouve que si on va trop dans l’impuissance et la victimisation, des mères à boutte, c’est négatif et déprimant et voleur d’énergie.

    J’ai bien aimé que tu mentionnés la base et l’essentiel, que ton enfant soit bien nourri, aimé et stimulé.

  22. Line Tremblay dit :

    Moi je suis grand mère et jai tout perdu après être malade en 2020 enfants petits enfants travails chum tout beaucoup de misère santé mental seul pas facile la vie 3 pneumonies
    Covid la diabète vas pas bien foie malade je survie simplement pas facile …..la vie

  23. Roy dit :

    À lire les commentaires, ça prouve qu’il y a vraiment des mères indignes, pas nécessairement à boutte !!!

  24. maribelle giguere dit :

    Merci!!!! c’est exactement ce qu’on a besoin de lire!

  25. Miguelle dit :

    Tu as tellement raison! On a tous nos défis et la comparaison est trop facile avec les réseaux sociaux. Ce n’est ni bon pour soi, ni profitable pour notre avancement collectif de chialer sur notre sort ou celui des autres. Ça peut faire du bien…sur le coup. Sans plus.

    J’ajouterais que la force de l’Homme est d’être capable de s’adapter, question de survie. On s’adapte au nombre d’enfants qu’on a, à notre horaire de travail, à notre revenu… Même avec des conditions très favorables, on a tous une fatigue, un stress, un rush qui rentre au poste à certains moments. On est humain et on a des hauts et des bas.

    Par exemple, même si un parent est à temps partiel avec deux enfants, il a le droit de se sentir débordé par moments parce qu’il s’est habitué à sa vitesse de croisière, laquelle n’est pas la même que celle du parent monoparental à temps plein avec quatre enfants. La preuve est que nos jeunes retraités disent presque tous qu’ils manquent de temps pour tout ce qu’ils ont à faire! Ils font juste ça différemment, plus doucement, mais il y a toujours 24h dans leur journée.

    Bon week-end de Pâques, tout le monde.

  26. Karine dit :

    J’adore la nuance des propos! C’est un beau texte réfléchi. Personne n’est parfait, nous sommes parfaitement imparfaite! Parfois on se trouve dont bonne et parfois à boutte! Le principe de culpabilité, tu as tellement mis le doigt dessus!
    Si on pouvait tous prendre du recul et réfléchir avant de se lancer des roches sur internet, le monde se porterait mieux!
    Respect, bienveillance, droit à l’erreur et collaboration!
    Karine

  27. Marino dit :

    J’adore !! Tellement de négatif dans le fais de toujours nous répéter que nous sommes au bout du rouleaux. Chaque mère ont leur problème à régler à la maison. Personnellement je trouves que le positif est toujours montrer du doigt par jalousie et croyez moi je peu plaider coupable de l’avoir ressentie à plusieurs moment. Mais des fois juste prendre le temps de s’arrêter un moment et regarder les relations qui ce forge et les souvenir qui sencre dans nos tête même si c’est le cafarnaum, c’est la qu’on ce rend compte que c’est ça la vie !! Des haut et des bas vécu ensemble .

  28. Claire Lévesque dit :

    Quel beau texte. Moi aussi j ai été une maman a boutte et même avec les années qui ont passés je suis devenu une grand maman a boutte. A ma retraite depuis 6 ans il m arrive encore d être a boutte. Ma cuisine n est pas toujours comme je le voudrais des jouets qui trainent il y en a aussi mais c’est ça la vie.
    Je ne suis pas une maman ou une grand maman parfaite et c’est bien comme ça. Je me dit quand je suis a boutte c est que je suis encore utile pour mes 4 enfants et 10 petits enfants.
    Ça me donne le courage de poursuivre. A bouttte ou pas nous sommes de bonnes personnes
    Merci Véro.

  29. Johannemercier dit :

    Véronique, j’adore ton texte et tu as raison, on ne peut pas plaire à tout le monde. Le monde est tellement critique surtout encore plus depuis un an. J’adore ce que tu fais. Continue ton beau travail.
    P.s. j’aimerais savoir comment me procurer le chandail de « différent comme toi « .
    Gros merci pour ce projet pour les autistes.
    Joyeuse Pâques à toute ta petite famille ♥️

  30. Françoise Ruby dit :

    Excellent texte. La bienveillance envers les cuisines bordéliques ou impeccables est à cultiver !

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