Mélissa Désormeaux-Poulin nous parle de la Fondation Marie-Vincent

16 Nov 2017 par Laurie Dupont
Catégories : Oser être soi
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Parce que le temps des Fêtes nous incite à donner au suivant, on a voulu mettre en lumière des causes qui nous touchent droit au cœur. Mélissa nous explique pourquoi elle s'investit sans compter dans la Fondation Marie-Vincent.

Quelle est la vocation de la Fondation Marie-Vincent?

Elle vient en aide aux enfants et aux adolescents victimes de violence sexuelle. Dès qu’un signalement est fait, l’enfant est amené dans un centre où des policiers, des médecins, des psychologiques et autres spécialistes l’attendent. Il y suivra une thérapie spécifiquement conçue pour son groupe d’âge. Ce traitement permet à l’enfant de mieux gérer ce traumatisme afin qu’il puisse cicatriser ses plaies.

Qu’est-ce qui t’a poussée à t’impliquer au sein de cet organisme?

J’avais envie de faire une différence auprès de ces enfants. Plusieurs organisations m’ont approchée, puis ç’a été le tour des gens de la Fondation Marie-Vincent. J’y ai réfléchi longuement, car c’est une cause qui dérange. Mais quand j’ai compris qu’on pouvait concrètement changer le parcours de vie de ces enfants-là, même s’ils ont vécu des choses horribles, ça m’a donné espoir et j’ai dit oui. Il faut contribuer à briser le tabou entourant ce type d’agressions. C’est simple: plus on parlera de la violence sexuelle, moins ça arrivera.

Y a-t-il un événement particulier qui t’a confirmé que tu as bien fait de t’impliquer dans cette fondation?

Ça m’arrive tous les jours. Même si je ne peux pas rencontrer ces jeunes pour des raisons évidentes, il n’y a pas une journée qui passe sans que quelqu’un vienne me raconter une histoire en lien avec les agressions sexuelles. Je pense à cette jeune fille, maintenant adulte, qui est venue me voir pour me dire à quel point la Fondation Marie-Vincent avait changé sa vie. Son père l’avait agressée, elle et ses deux sœurs, mais personne n’en parlait. Un jour, l’aînée a compris ce qui se passait et elle a décidé de rompre le silence… pour ses sœurs. J’ai des frissons chaque fois que je parle de cette fille-là. Maintenant, elle a repris confiance en elle, elle est capable d’aimer et de faire l’amour grâce à la fondation, ce qui n’est pas rien. C’est un exemple marquant pour moi.

Son actu: Mélissa sera une des têtes d’affiches du film Le trip à trois, en salle le 20 décembre prochain. Puis, l’émission Ruptures sera de retour en janvier, à Ici Radio-Canada Télé.

Pour soutenir la cause: marievincent.org.

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Photo: Pierre Manning pour Shoot Studio

Cet article est paru dans le magazine VÉRO de Noël en kiosque. Retrouvez de nombreux autres autres portes-paroles et leurs causes sont à découvrir dans le magazine VÉRO en kiosque.

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