Dans le lâcher-prise, on doit apprendre à choisir ses batailles et à accepter ses limites.
C’est que je fais aujourd’hui. J’avais un article à écrire le weekend dernier. J’avais déjà dépassé mon deadline. (Non, mais quelle expression: «ligne de la mort». Et on se demande après pourquoi les deadlines sont si stressants… Ça ne pourrait pas s’appeler, je ne sais pas, moi, fullofjoy ou happylife? Mais je m’égare.)
Bref, mon billet pour le Projet Bonheur a été quelque peu relégué aux oubliettes pour cette semaine. On ne peut être sur tous les fronts en même temps. Il s’agit «juste» de l’accepter. Ce que je m’efforce de faire.
En ce qui concerne le pardon, un de mes autres objectifs de décembre, j’arrive chaque jour à trouver une occasion de pardonner à quelqu’un. Bon, parfois, je «pardonne» à la pauvre bibliothécaire le fait que la série DVD que j’ai réservée il y a DEUX mois n’est pas encore disponible, même si je sais qu’elle n’est en rien responsable de la situation. Mais ça ne m’aurait pas empêchée auparavant de lui en vouloir personnellement. (Euh, en fait, ça m’arrive encore. J’y travaille.) J’arrive aussi à me pardonner des attitudes ou des pensées qui ne me font pas toujours honneur, quand je fais le bilan de ma journée, le soir, avant de m’endormir. Ça facilite le sommeil.
«Il n’y a rien de plus facile à dire ni de plus difficile à faire que de lâcher prise», écrivait le poète japonais Santoka dans Zen, saké, haïku. Sans doute était-il un grand adepte des chips, lui aussi. 🙂 Cela dit, ça se passe bien de ce côté. Je n’ai pas mangé de croustilles depuis le 1er décembre, ce qui, dans mon cas, vaudrait quasiment une mention dans le livre Guiness des records! Blague à part, je suis en train de lire Les femmes, la nourriture et Dieu, un livre sur les compulsions alimentaires, et j’apprends des choses fort intéressantes, dont je vous parlerai sans doute plus longuement après les avoir… digérées!
Et vous, y a-t-il des compulsions qui vous empoisonnent la vie?