Les do’s and dont’s pour discuter en voiture avec un collègue

19 Mai 2017 par Valérie Schiltz
Catégories : Psycho
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Les trucs de Julie Carignan, psychologue organisationnelle et associée principale de la firme-conseil SPB pour un covoiturage "sans risque" entre collègues!

Les conversations entre collègues autour de la photocopieuse, c’est facile: on parle de météo puis, hop, on retourne travailler. Mais quand on choisit le covoiturage pour se rendre au bureau ou à un événement professionnel, on passe un temps plus long en compagnie d’un collègue et on doit l’occuper avec doigté si on ne veut pas finir sur le bord de la chaussée.

On jase…

  1. de sujets susceptibles de brancher notre collègue et de briser la glace: ses projets pour la fin de semaine ou les vacances, par exemple. «On apprend à se connaître sous un autre angle», explique Mme Carignan. Si un collègue parle souvent de ses enfants ou de son passe-temps préféré, on a là un autre bon point de départ.
  2. de thèmes rassembleurs, comme le sport ou les séries télé. Attention toutefois de ne pas dénigrer l’équipe favorite de notre collègue ou de dévoiler le fin mot de l’histoire!
  3. du travail. «Pour mieux connaître les tâches de notre covoitureur et les défis qu’il affronte ces temps-ci.»

On évite…

  1. les sujets malaisants ou sensibles, comme le sexe, la politique et la religion. «C’est sûr que, en ce moment, tout le monde parle de Trump mais, pour le reste, mieux vaut jouer de prudence, affirme la psychologue. Certaines personnes ont des convictions ou des croyances profondes, et leurs réactions peuvent être surprenantes.»
  2. la médisance. «Si on parle dans le dos d’un collègue, on peut embarrasser l’autre personne et nous faire mal paraître.» Ça peut aussi créer une insécurité. Elle peut se demander: «Que dit-elle de moi dans mon dos?» Il n’est pas recommandé non plus de critiquer vertement l’organisation pour laquelle on travaille.
  3. les commentaires sur le conducteur. «Bien sûr, on doit réagir s’il conduit dangereusement ou si on nous demande d’être le copilote. Mais un passager qui “conduit à notre place”, c’est irritant», dit Mme

Les règles d’or?

«Que notre conversation ne soit ni un interrogatoire ni un monologue» et qu’une véritable conversation ait lieu. On ne passe pas tout le temps du parcours à lire ses courriels ou à répondre à un message téléphonique!

Dossier Tracer son chemin

Photo: Stocksy



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