Cybercondrie: 4 conseils pour naviguer zen

28 Nov 2016 par Linda Priestley
Catégories : Psycho
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69,5 % c’est le pourcentage* de canadiens qui affirment avoir consulté le web pour des raisons d'ordre médical. Ça fait beaucoup de monde! Or, les informations diffusées sur la toile ne sont pas forcément fiables.

Si on croyait tout ce qu’on lit, on pourrait très bien souffrir d’un cancer, d’une varicelle et d’une allergie sévère… en même temps. Cela dit, il y a quand même moyen de se renseigner sur Internet sans en faire une maladie. Suivez ce petit guide pour naviguer zen!

ON NE SE FIE PAS AUX PALMARÈS
 SUR GOOGLE

L’ordre des résultats qu’on obtient après avoir inscrit les mots clés décrivant nos symptômes dans les moteurs de recherche peut nous induire en erreur. «Les algorithmes de Google sont en effet basés sur la popularité et n’ont aucune validité médicale», précise Cathy Bazinet, fondatrice et éditrice d’e-santé communication.

ON MAGASINE NOS SITES

Certains sont d’apparence sérieuse, mais ne contiennent en fait que des données pigées à gauche
 et à droite. «Mieux vaut pousser son enquête en se renseignant sur le ou les auteurs du site, en lisant le “à propos” et en vérifiant la date de mise à jour [il subsiste parfois
des informations publiées il y a des années et qui ne sont plus valides aujourd’hui]», note Mme Bazinet. Pour accéder à des données plus sûres, on privilégie les sites ayant reçu la certification HONcode, en s’assurant cependant d’être toujours vigilante, car
ça bouge vite sur le Web. Certains sites, à la suite d’un changement de propriétaire, par exemple, pourraient en effet modifier leur politique éditoriale. Les sites d’organismes gouvernementaux, tel Santé Canada, ou qui sont spécialisés, comme ceux de la Société canadienne du cancer ou Diabète Québec, sont également dignes
de confiance.

ON NE MORD PAS À L’HAMEÇON

Certains sites offrent du contenu dans le but détourné de nous vendre leur salade. «Si on nous incite fortement à acheter un produit ou à adhérer à une thérapie, mieux vaut se méfier», recommande l’éditrice.

ON CULTIVE UN CERVEAU DE SCIENTIFIQUE

Le secret: vérifier et contre-vérifier les renseignements auprès de sources fiables. «L’important est de varier nos sources, de développer une démarche de validation de l’information et d’exercer notre esprit critique», dit Mme Bazinet.

* Statistique Canada, 2009

Photo: Stocksy

Lire aussi: Accro à Dr Google? ÇA SE SOIGNE!



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