Dernière semaine d’hibernation

Projet Bonheur: dernière semaine d'hibernation
28 Jan 2014 par Chantal Tellier
Catégories : Psycho
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N’allez pas lancer de rumeurs, là. Non, je ne me mets pas aux sports d’hiver à partir de la semaine prochaine, même si elle sonne la fin de mon hibernation. Plus simplement, je me remets en mode action. Je vous rappelle que ça s’appelle Projet Bonheur, mon truc, pas Perdue dans le vortex polaire!

Projet Bonheur: dernière semaine d'hibernationLe mois de janvier n’aura sans doute pas été des plus «productifs», pourtant c’est probablement le mois qui m’aura le plus appris, en me permettant de remettre des choses en perspective. Il m’a permis entre autres de faire le point sur ma relation avec l’alcool et mes autres compulsions. Il m’a aussi permis de faire la paix avec les émotions qui m’habitent. Je les laisse désormais s’exprimer au lieu de les manger (j’ai déjà perdu deux kilos!). Je me donne le droit de ressentir de la colère, de la tristesse, de la culpabilité même. Un de mes objectifs de janvier était de cesser de culpabiliser, mais j’ai appris que ce n’est pas en me culpabilisant de me sentir coupable que les choses allaient changer! Je laisse tout simplement les émotions émerger, je me donne la permission de les vivre, et puis c’est terminé.

Ça ne veut pas dire que je tire à boulets rouges sur tout ce qui bouge! C’est même plutôt le contraire, en fait. Je me permets de vivre ces émotions-là chez moi, dans le confort de mon salon, ce qui fait que je suis plus calme en société. Tellement que la semaine dernière, j’ai perdu mon sang-froid pour une peccadille et j’ai été totalement déconcertée par ma réaction. C’est dire à quel point ça faisait un bail que ça ne m’était pas arrivé. Avoir changé ma façon de penser contribue également à ce que je sois d’humeur plus égale. Moins on râle, moins on trouve de raisons pour râler. C’est en quelque sorte un cercle vertueux. 🙂

Le fait de m’autoriser à ressentir de la colère et de la tristesse me permet aussi de ressentir de la joie, de l’enthousiasme. Forcément, quand on choisit d’anesthésier ses émotions, que ce soit par l’alcool, la bouffe ou autre chose, on gèle toutes les émotions, les négatives comme les positives. Permettre aux premières de s’exprimer laisse la place aux secondes pour exister.

La suite de cet article en page 2.



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