
Comment trouver une pension qui convient à mon chien ?
Que ce soit pour nous dépanner lorsqu’on a une urgence ou durant nos vacances, on doit disposer d’options de gardiennage (pension) pour que notre chien reçoive les meilleurs soins.
Quand notre couple bat de l’aile, faut-il se séparer, au risque de faire souffrir nos enfants, ou faut-il tenir bon pour les épargner? Pistes de réflexion.
Lorsque Julie et Jonathan ont uni leurs destinées en 2003, ils pensaient sincèrement que c’était pour la vie. Ils ont eu deux adorables fillettes et, depuis, pas un jour ne passe sans qu’ils s’en félicitent. Malheureusement, cela ne suffit pas à entretenir la flamme. «En tentant de devenir des parents parfaits, on s’est complètement perdus de vue, confie Julie, qui a aujourd’hui 38 ans. Notre entente amoureuse se conjugue à l’imparfait et, certains soirs, on se regarde en fredonnant Stop ou encore, une vieille chanson de Plastic Bertrand. On serait déjà partis chacun de notre côté si le sort de nos deux puces ne nous importait pas autant…»
Eh oui, l’ère des contes de fées est bel et bien révolue. Car si bon nombre de couples continuent à avoir des enfants, ils ne vivent plus forcément heureux ensemble jusqu’à la fin des temps. «Depuis que le divorce a été instauré, en 1968, et que les femmes ont pris d’assaut le marché du travail, il faut beaucoup plus qu’un contrat de mariage pour que les ménages restent soudés, souligne Renée B. Dandurand, professeure et chercheuse à l’Institut national de la recherche scientifique. Aujourd’hui, au Québec, 60% des couples préfèrent vivre en union libre – en passant, c’est le taux le plus élevé du monde occidental! – et ils ont besoin d’être habités par un sentiment amoureux pour que leur relation dure. Or, justement, c’est sur ce plan que l’arrivée d’un enfant peut parfois avoir un effet négatif.»
Robert Neuburger, psychiatre, thérapeute et auteur du livre On arrête?… On continue? (aux Éditions Payot), va même jusqu’à dire que les couples qui ont des enfants ont moins de chances de rester ensemble que les autres. «Une famille, ça pompe une quantité incroyable d’énergie et, si les conjoints ne font rien pour préserver leur amour, ils courent droit à la catastrophe. Ma fille, qui est avocate, est éberluée par le nombre de jeunes parents qui viennent la voir. Ça n’a rien d’encourageant mais, à l’heure actuelle, il est clair que les enfants sont un péril pour le couple.» Pourtant, s’il y a bien une raison de tenir bon quand une relation commence à battre de l’aile, c’est justement les enfants. Parce qu’on les aime plus que tout au monde, parce qu’on veut leur éviter les affres d’une séparation, parce qu’on ne supporte pas l’idée de les avoir seulement une semaine sur deux, parce qu’on tient à jouer le plus longtemps possible notre rôle de mère ou de père responsable. «Au bout d’un moment, les parents se demandent: “Est-ce qu’on devrait essayer de s’accrocher pour les enfants?” explique le psychologue clinicien et médiateur Marc Pistorio, qui a écrit le livre Vérité ou conséquences (aux Éditions de l’Homme). Si on peut faire quelque chose pour rétablir l’harmonie au sein du couple, on doit le faire, car tout le monde en sortira gagnant. Mais si l’amour n’est vraiment plus au rendez-vous, les enfants ne sont pas une raison suffisante pour éviter une rupture. Il ne faut pas oublier qu’à la base on n’est pas en couple uniquement pour le bien-être des enfants: on l’est aussi pour son propre bien-être.»