
Tomates, aubergines et courgette confites sur chèvre fouetté
Notre cheffe Frédérike, du blogue Folks & Forks, nous offre cette recette estivale de tomates, aubergines et courgette confites sur chèvre fouetté.
Selon Frédéric Charland, psychiatre et président du comité de pédopsychiatrie de l’Association des médecins psychiatres du Québec, les enfants n’ont pas nécessairement besoin d’avoir deux parents qui s’aiment pour devenir des adultes normaux. «Par contre, ils doivent impérativement être entourés d’adultes aimants qui s’occuperont bien d’eux, explique-t-il. Au début des années 2000, des études ont été réalisées pour savoir si une séparation avait un impact important sur les enfants. On s’est alors aperçu que les enfants dont les parents avaient des rapports conflictuels présentaient les mêmes caractéristiques que les enfants “post-divorce”. Les tensions parentales sont une source majeure d’anxiété, de tristesse, de colère et de difficultés scolaires. Dans bon nombre de cas, la rupture des parents a même été perçue comme une libération.»
De fait, Léanne a commencé à se sentir mieux dès l’instant où ses parents lui ont annoncé qu’ils allaient se quitter parce qu’ils ne s’aimaient plus. Quant à Tanya, 41 ans, elle se rappelle très bien en avoir presque sauté de joie. «À neuf ans, j’en avais déjà plus qu’assez des disputes incessantes de mes parents et j’ai sincèrement été contente d’apprendre qu’ils se séparaient. En revanche, j’en ai beaucoup bavé lorsqu’ils ont décidé de s’établir à 130 km de distance l’un de l’autre.»
«Dans la tourmente de la séparation, les parents oublient souvent leur enfant et prennent des décisions qui ne favorisent pas son bien-être, explique Marc Pistorio. Parfois, ils lui imposent des trajets interminables entre l’école et leurs nouveaux domiciles, ils ne respectent pas son rythme de vie ou, du jour au lendemain, ils l’obligent à vivre au sein d’une famille recomposée.»
Quoi qu’il en soit, un couple en crise a tout intérêt à aller chercher de l’aide pour trouver des solutions constructives. «Par exemple, des parents peuvent rester ensemble pour les enfants et décider que chacun est libre d’avoir des relations extérieures, dit Robert Neuburger. Et si l’argent n’est pas un obstacle, l’idéal est d’avoir trois maisons: une où les enfants habitent en tout temps, et deux autres pour les parents. Comme ça, les enfants ne sont jamais ballottés de chez l’un à chez l’autre, ce qui leur permettra de s’adapter plus vite à leur nouvelle réalité familiale.»