Comment expliquer que chaque année, le même scénario se dessine? Pourquoi le moral social semble-t-il descendre au même rythme que le mercure?
La dépression saisonnière toucherait 2 à 3 % des Canadiens. Cela représente près de 1 million de personnes qui, chaque année, expérimenteraient les symptômes de ce mal saisonnier. Parmi ceux-ci, on retrouve l’humeur dépressive toute la journée, une perte d’intérêt pour ce que l’on aime, des difficultés de sommeil et de concentration ainsi que de la fatigue.
Les causes de la dépression saisonnière sont encore ignorées. La plus probable semble être lié à la baisse d’exposition à la luminosité naturelle. Cela coïncide également avec la diminution des heures d’ensoleillement. Peu importe d’où vient la source, le phénomène est bien réel.
Afin de contrer les effets de la dépression saisonnière, on conseille d’augmenter son exposition à la lumière du soleil, d’utiliser une lampe de luminothérapie et d’augmenter ses sorties extérieures. Cependant, si les symptômes génèrent une gêne importante au niveau du fonctionnement général, il est recommandé de consulter un médecin. Celui-ci pourra évaluer si les symptômes nécessitent une aide supplémentaire. Il est également possible de contacter l’accueil psychosocial de son CLSC de secteur ou le 811 – Info sociale, afin d’obtenir des conseils de professionnels de la santé. L’aide professionnelle peut être envisagée pour développer des outils afin de faire face à cette période chaque année.
La dépression saisonnière peut toucher tout le monde. L’important est de prendre soin de soi et de mettre sa santé mentale au cœur de ses priorités, et ce, tous les mois de l’année.
Si vous ou l’un de vos proches songez au suicide, contactez le 1-866-APPELLE (277-3553)
Photo principale : Krzysztof Krysiak / EyeEm Getty Images
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