
La maternité et le corps qui change
On entend beaucoup de choses sur la maternité, mais on parle peu de l’impact de la grossesse sur le corps de la femme.
Je vais de surprise en surprise avec ma résolution d’avril, qui porte sur le travail. Comme quoi on pense bien se connaître mais on a encore des choses à apprendre sur soi.
J’écoutais la série Scandal la fin de semaine dernière. (Pas de spoiler, s’il vous plaît, je n’en suis qu’à la première saison. Merci.)
Il y a quelques semaines à peine, j’aurais été épuisée juste à regarder les épisodes tellement le rythme de travail des personnages est soutenu. C’est normal, ils gèrent des crises. De grosses crises. De celles impliquant le président des États-Unis, genre. Corollaire: ils n’ont pas de vie en dehors de leur travail.
Il y a quelques semaines à peine, j’aurais eu pitié d’eux. J’aurais voulu leur dire qu’aucun travail ne mérite qu’on lui sacrifie tout son temps.
Pourtant, ce week-end, quand je les regardais, je me suis surprise à les envier et je n’arrêtais pas de me dire: «Oui, oui, c’est ça la vraie vie!» (Un peu intense, je sais.) Je m’incluais dans ce groupe. J’en étais la première étonnée.
Comme quoi il n’y a que les fous qui ne changent pas d’idée. Je me suis aperçue entretemps, avec mon nouvel emploi, à quel point la passion qui m’habite était en veilleuse depuis deux ans. C’est long, deux ans sans passion. Je pensais, durant ce temps de jachère professionnelle, développer un intérêt pour le sport. Que dis-je? Un intérêt? Une obsession. En fait, mon plan était de devenir bigorexique. Non, les gens qui sont bigorexiques ne sont pas atteints de bigoterie sévère, mais plutôt d’une addiction au sport. Je me disais que tant qu’à être compulsive, autant compulser sur quelque chose de sain à la base.
Ça n’a pas marché. J’ai développé une passion pour… les séries télé. Ce qui n’a pas du tout les mêmes résultats sur ma silhouette. Mais je m’égare.