Les (très sensibles) relations mère-fille

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25 Avr 2019 par Rose-Marie Charest
Catégories : Psycho / Véro-Article
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Où en est-on dans nos relations mère-fille? À la même place qu’il y a 20, 30 ou 40 ans? Pourquoi notre relation avec notre génitrice est-elle la plus exigeante? Comment faire pour que les choses se passent en douceur avec nos héritières?

Il y a souvent de grands défis à relever dans une relation mère-fille, mais quand on arrive à les surmonter, on y trouve beaucoup de bonheur.

Notre mère et nous

Les relations difficiles avec notre mère sont-elles une fatalité? Non, ce n’est pas une fatalité, bien qu’il s’agisse une relation très particulière. Le caractère de chacune va forcément influencer le déroulement des échanges. Par exemple, un tempérament explosif risque de l’être encore plus dans une relation mère-fille, car ce type de lien complexe est très chargé émotivement. À l’inverse, deux hypersensibles verront des remarques douloureuses là où d’autres personnalités plus rationnelles les considéreront comme tout à fait anodines. Il y a souvent de grands défis à relever dans une relation mère-fille, mais quand on arrive à les surmonter, on y trouve beaucoup de bonheur.

Pourquoi les mésententes sont-elles plus intenses avec notre mère qu’avec n’importe qui d’autre? Notre mère est la personne dont on est le plus proche, du moins au début de la vie. On recherche forcément son approbation. Or, dans le processus qu’une fille entreprend pour devenir une femme, elle se distancie de sa mère, fait ses propres choix et s’installe graduellement dans une façon d’agir qui est sienne. L’enjeu est donc de trouver la bonne distance qui nous permet à la fois de nous identifier à notre mère et de nous en séparer. Autrement dit, on veut être influencée par elle, mais on ne veut pas être dominée. On veut lui plaire, mais on ne veut pas lui obéir. On veut être proche, mais on ne veut pas de lien fusionnel. On veut sa vie à soi.

Qu’est-ce qui cause les mauvaises relations entre mère et fille? Une incompréhension mutuelle? Des attentes déçues? On peut bien sûr avoir des relations difficiles avec d’autres membres de notre famille, mais quand c’est la relation avec notre mère qui achoppe, ça fait plus mal. Plusieurs facteurs sont ici en cause. Notre sensibilité en miroir en est un: si elle souffre, ça nous énerve parce que notre sensibilité à sa douleur nous fait souffrir. Si elle est heureuse sans nous, on se sent abandonnée, on sent qu’elle n’est plus la mère entièrement disponible sur laquelle on pouvait compter. Si elle est trop heureuse de nous voir, on se sent obligée envers elle. On est contente quand elle nous aide, mais il ne faut pas qu’elle nous aide «trop», car on se sent alors envahie. Bref, si la relation mère-fille n’est pas facile pour la fille, elle ne l’est pas non plus pour la mère!

Réagir aux critiques

Pourquoi notre mère nous critique-t-elle? Parce qu’elle sent que c’est sa responsabilité. Dans l’expression «élever un enfant», il y a le mot «élever», c’est-à-dire propulser, rendre meilleur. Dans l’esprit de la mère, la critique a un but: que sa fille soit plus heureuse, qu’elle s’améliore… selon ses standards maternels, bien sûr. La mère qui critique beaucoup nourrit des ambitions pour sa fille. Elle veut qu’elle soit irréprochable, performante, aimée. Ses critiques peuvent aussi résulter de sa propre anxiété: elle a tellement peur que sa fille soit jugée par d’autres et elle veut tellement la préserver des coups qu’elle les porte elle-même en se disant que, venant d’elle, ça fera moins mal.

A-t-elle le droit de nous critiquer? Le fait qu’elle ait un lien aussi intime avec nous peut effectivement lui permettre de nous aider à voir plus clair. On n’a cependant pas à tolérer qu’elle passe des commentaires blessants, surtout si on ne lui a pas demandé son avis. Être notre mère ne lui octroie pas toutes les libertés, mais il se peut qu’elle ait tendance à l’oublier, à plus forte raison si elle exerce un grand pouvoir sur nous depuis l’enfance. À ce genre de réplique qu’elle nous assène: «Si c’est pas moi qui te le dis, ça sera qui?», on peut répondre: «Personne, car ce que tu me dis là, ça me blesse.»

Pourquoi son jugement nous importe-t-il autant, même quand on est devenue adulte? Peut-être parce qu’on lui reconnaît encore une autorité et que, parfois, on lui fait davantage confiance qu’à nous-même. Mais lorsqu’il s’agit de nos choix, c’est à nous qu’il faut apprendre à faire confiance. Cela dit, si on a toujours consulté notre mère pour obtenir son approbation, ce serait de la mauvaise foi de dire qu’elle «se mêle de tout». On l’a peut-être laissé s’immiscer dans nos décisions bien plus qu’on pense. Se détacher de sa mère, ce n’est pas seulement habiter sous un autre toit, c’est aussi apprendre à décider par nous-même. Il faut que la mère laisse sa fille faire ses propres expériences (et erreurs), et il faut que la fille fasse ses expériences (et erreurs) même si sa mère n’est pas d’accord.

Comprendre la femme au-delà de la mère

La clé pour des rapports plus sains est-elle entre nos mains ou est-ce plutôt à notre mère d’essayer de rendre nos relations plus harmonieuses? Notre mère, c’est avant tout une femme avec ses forces et ses faiblesses, ses qualités et ses défauts, des connaissances poussées ou limitées, un bagage d’expériences plus ou moins lourd. Elle a droit à certaines incompétences, comme tout être humain. Être notre mère est une des facettes de sa vie; elle se construit en tant que mère tout comme elle se construit en tant que femme durant toute son existence. Elle se développe à sa façon, qui peut être très éloignée du modèle de mère qu’on idéalise. Il se peut aussi qu’on ne réponde pas à ses attentes ou à l’image qu’elle s’était faite de nous. Il faut donc permettre à chacune d’être elle-même et de trouver un territoire commun où on se sent bien toutes les deux.

Quand le canal communication est fermé, on fait quoi? On endure ou on prend nos distances? Si discuter avec notre mère des choses qui nous irritent crée plus de malaise que de bien-être, on suspend les discussions. On ne peut pas toujours satisfaire notre désir d’avoir des conversations en profondeur: on prend ce que notre mère est en mesure de nous donner.

Notre fille et nous

«C’est ben du trouble, une mère!» lance tout à coup notre fille de 12 ans. Les bras nous en tombent. Est-on mutuellement programmées pour se taper sur les nerfs? Non, bien que certaines réactions émotives soient fondamentalement humaines. Comme je l’ai déjà mentionné, le caractère de chacune influence fortement les relations entre une mère et sa fille. Plus vous vous occupez de votre préado, plus elle vous trouve compliquée. Cela dit, il faut lui rappeler qu’apprendre à vivre, oui, c’est du trouble, et que dans cet apprentissage, elle doit composer avec les règles, l’affection et les souhaits de ses parents. Il faut la rassurer aussi: comme elle partage plus d’intimité avec nous, c’est normal que ce soit avec nous que les relations soient plus compliquées.

Comment peut-on éviter de reproduire avec notre fille les relations houleuses qu’on a eues avec notre mère? D’abord, en commençant par nous demander ce qu’on voudrait reproduire, justement. Il y a sûrement eu de très bonnes choses dans nos rapports avec notre mère, dont certaines qu’on comprend mieux maintenant qu’on est mère à notre tour. Ensuite, en se rappelant les irritants qui nous fâchaient tellement quand on était ado… et en s’organisant pour ne pas les recréer. Et finalement, en essayant de miser sur ce qui va bien dans notre relation plutôt que de toujours s’attaquer à ce qui va mal. Affirmons à notre fille qu’on souhaite des rapports harmonieux avec elle et qu’il faut être deux pour y arriver. Et soyons indulgente avec nous-même: aucune relation n’est parfaite, après tout!

«Je ne lui dis pas quoi faire… JE VEUX JUSTE QU’ELLE ENTENDE RAISON!» Dans notre volonté de bien élever nos enfants et de les rendre heureux, il est facile de tomber dans le piège de leur imposer nos propres critères de bonheur. On peut aussi avoir tendance à considérer leur éducation comme une autre performance qu’on se doit de réussir. Or, c’est de leur vie à eux qu’il s’agit, pas du prolongement de la nôtre. Dès sa naissance, notre fille est différente de ce qu’on avait imaginé. On doit accepter les imperfections de «la prunelle de nos yeux»: c’est ce qui lui permettra de devenir qui elle sera. Lorsque ces «imperfections» sont graves, c’est généralement elle qui en souffre. On peut alors lui offrir notre aide pour agir sur ce qui la fait souffrir et échanger avec elle sur ce qu’elle souhaite devenir et accomplir plutôt que de la comparer à la norme ou à l’idéal qu’on s’était mis en tête.

L’art de communiquer

Comment parler à notre fille sans qu’elle se braque… et que faire si elle se braque quand même? Il est rare qu’on dise à un adolescente qu’elle a tort et qu’elle nous réponde aussitôt: «Oui, maman, tu as raison.» Ce n’est toutefois pas parce que Petite Chérie se braque qu’elle ne bénéficiera pas de ce qu’on lui dit. Notre rôle est de semer la réflexion dans son esprit, de l’amener à se poser ses propres questions plutôt que de lui imposer nos réponses.

Notre fille rejette catégoriquement ce qui nous semble être de bons conseils. Quelle attitude doit-on adopter dans ce cas? Il faut différencier les bons conseils des règles minimales à respecter pour vivre en famille et en société. Dans ce dernier cas, il faut s’imposer. Pour le reste, on doit parfois lâcher prise et accepter que la vie lui apprendra peut-être plus de choses que les conseils bien intentionnés qu’on peut lui donner. Si nos conseils ne sont pas suivis, les expériences qu’elle accumulera feront le travail à notre place. En attendant, on lui transmet l’essentiel: on est là! Le fait que notre fille sache qu’elle peut compter sur nous – sans rejet ni jugement sur ses erreurs – est la meilleure assurance qu’on puisse avoir pour l’aider à grandir, voire la protéger.

Quand son entourage nous rebute

Ses amis ne nous plaisent pas, mais alors là, pas du tout! L’essentiel est qu’elle ait des amis; une jeune isolée est beaucoup plus vulnérable qu’avec des amis – même si ceux-ci ne plaisent pas à ses parents. Notre fille peut alors être en conflit entre ce qui est valorisé par son groupe et par les valeurs qu’on lui transmet nous-même. C’est normal qu’elle cherche l’approbation d’autres personnes. Plus elle a d’influences, plus elle sera en mesure de faire des choix. Notre responsabilité de parent, c’est de l’encourager à se poser des questions, à réfléchir, à développer son sens critique et son propre jugement. Si ses amis ont des comportements qu’on juge risqués, on attire l’attention sur ces risques – décrochage, consommation d’alcool et de drogue, sexualité banalisée – et sur les souffrances qui peuvent en découler. On peut dire franchement à notre fille ce qu’on pense… mais on ne peut pas penser à sa place.

Son chum ou sa blonde ne la mérite pas! Attention aux commentaires négatifs sur l’être aimé: notre fille pourrait se sentir dévalorisée par nos commentaires sur son copain ou sa copine, une personne qu’elle a choisie et qui l’a choisie. Il est possible que plus on critique son ou sa partenaire, plus elle le valorisera et aura besoin de s’éloigner de la maison pour côtoyer davantage son âme sœur et… avoir la paix. Ce n’est certainement pas ça qui va rassurer notre cœur de mère!

Je pense que ma fille ne m’aime pas

«On ne partage rien. Avec elle, je ne suis pas la mère que j’aurais voulu être – aimante, attentive, réconfortante – et ça me fait de la peine.» Il serait étonnant qu’il n’y ait absolument rien à partager entre une mère et son héritière. Si notre fille se tient à distance, c’est peut-être parce qu’on veut trop être près d’elle. Arrêtons d’insister, laissons-la venir. Ce n’est ni en tentant d’être la mère idéale ni en réclamant des rapprochements que nous améliorerons la situation. Il y a un continuum de proximité mère-fille: certaines sont plus proches que d’autres, et mieux vaut mieux une bonne distance qu’une rupture. Chose certaine, on ne peut forcer l’affection de personne, même pas celle de notre enfant.

«Elle est toujours en entraînement ou en compétition, je la vois à peine. Je me demande bien à quoi je sers, à part payer ses cours…» Ce n’est pas parce que notre fille est entourée de sa coach et des membres de son équipe qu’elle rejette sa mère! Elle vit sa vie et se réalise, n’est-ce pas vers cette autonomie qu’on l’a guidée depuis le berceau? Sa vie ne nous appartient pas et on n’a pas le choix que de tenir compte de ses goûts et de son tempérament. Une mère peut s’épanouir dans son rôle parental même avec une enfant souvent absente et établir une solide complicité malgré la distance: rigoler ensemble sur Skype exprime autant de tendresse que de s’embrasser chaque fois qu’on se voit.

Une mère doit-elle s’adapter aux personnalités de ses enfants? La relation avec un enfant, comme toute autre relation, exige de créer un territoire où chacun se sent à l’aise. Il est donc essentiel de s’adapter à l’autre, ce qui ne signifie pas de renier notre personnalité pour autant. Notre fille raffole du hockey? On n’a pas à se transformer en hockey mom si la perspective de passer des heures dans les arénas nous rebute. Nos enfants doivent aussi respecter qui on est et c’est à nous de leur rappeler qu’une relation s’établit à deux: il faut être à l’écoute de l’autre et vice-versa.

Cet article est paru dans le magazine VÉRO printemps 2019. Abonnez-vous ici.

Propos recueillis par Sophie Aumais

 

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  1. Line-Marie FORTIER dit :

    Merci pour les choses sui sont dites ,explquées ,très finement sur les rapports mère/filles. J’avais une mère qui me critiquait beaucoup et…sur tout. Vêtements, ami-es , « chum » ensuite. En fait j’étais sa seule fille, née sur le tard ,elle avait 44ans!!! De famille juive et pour ça avoir passé 18 mois à Drancy, quitter la France avec un canadien pour s’installer là bas ( son premier mari était mort) Mes frères avaient 12 et 10 ans. Compliqué pour elle. Deux générations nous séparaient et il y avait les fameuses «  Trente glorieuses », le confort s’installait, les jeunes aimaient les Beatles et Hallyday…Retour en France j’avais 14 ans…Je lui en ai fait voir mille couleurs. J’ai même été hippie quelques temps…Celui d’un été en Hollande avec mon premier copain, Duko. Elle avait peur que je vive la bas avec lui mais il voulait s’installer dans l’agriculture sur les bords de Loire, avec Rita sa sœur qui épousa un Français. Maman a été heureuse de nous avoir à sa porte ou presque….En fait on s’adorait, tout en se disputant et mon chagrin a été de la voir se dégrader à cause de l’Alzheimer. Elle est partie à 92 qd même en 1997. J’y pense TOUS les jours, nous étions très affectueuses et tactiles toutes deux. L’amour des enfants et…des chats nous rapprochaient, à la fin, surtout. Parfois on s’est disputées et détestés mais on revenait…L’Amour avec parents/ enfants est comme tout le reste: AMBiVALANT car nous sommes humains avant tout…. Ma maman, de mémoire Bénie ,je commence sur le chemin pour te retrouver, j’espère !!! Seulement s’étreindre et parler un peu, seulement une heure avant…le grand saut ou autre chose ??? Vos propos m’ont rappelé nos conflits et notre amour réciproque 🍃🍁💐

  2. Cadette dit :

    A toutes les lectrices de cet article : il ne sert à rien de poster un commentaire, car ce sont des réponses automatiques. Personne ni ne vous lira, ni ne vous aidera. Voila comment véro vous considère.

  3. Cadette dit :

    Purée, mais qu’est-ce qu’il faut faire pour que vous supprimiez le post ou vous citez mon prénom ? A quoi, ça sert que les gens prennent des pseudos si vous citez leur prénom dans vos réponses ? Les gens qui donnent leur prénom, vous ne les citez pas dans la réponse, et, par contre vous citez le prenom des personnes qui vous écrivent sous pseudos ! Vous êtes juste débiles ou vous picolez ? SUPPRIMEZ MON PUTAIN DE PRENOM BORDEL DE MERDE !!!!

  4. Cadette dit :

    Purée ça fait 2 commentaires que je vous envoie pour que vous effaciez mon prenom de votre reponse. Vous m’avez repondu, c’est que vous devez lire les commentaires. Ou c’est des reponses automatiques ? Je suis egalement passé par un formulaire de contact. EFFACEZ MON PRENOM SVP

  5. Marie07 dit :

    Bonjour
    je suis la mère de 3 enfants adultes et mamie plusieurs fois
    j ai cette impression que mes enfants ne m’aiment pas..Des que je parle,je suis remise en place..si je ne téléphone pas,jamais ils ne prennent de mes nouvelles..
    je suis divorcée(divorce à l’amiable ) et en couple depuis quelques années avec mon compagnon
    c’est vrai..ils ont leur vie de famille,les enfants,le travail à gerer..les ami(es) pour sortir
    Par contre,pas de problemes avec les petits enfants..Je n’ai pas été une mère parfaite..D’ailleurs quel est le mode d’emploi d’être parents.On pense faire au mieux..et on se trompe;
    je n’étais pas trop caline,j ai pensé plus à leur donner une stabilité(malgré nos disputes de couple),
    ,à les sociabiliser pour leur avenir(moi,jai trop souffert de ma timidité)
    ,à ce qu’ils puissent choisir leur voie dans l avenir,
    à pratiquer les activités qu’ils aimaient,leur apprendre à faire des choix.
    à avoir des valeurs morales..
    .Mais je crois qu’il m’a manqué une intelligence,j’étais patiente mais quand le trop plein arrivait,je criais(je ne tapais pas),je pratiquais le fameux-va dans ta chambre,quand tu es calmé(e),tu peux revenir et on en parle si tu veux..
    chaque enfant a sa sensibilité et peut-être je n’ai pas tout compris..idem pour leur père.
    je sais que je ne suis pas trop dégourdie,mais je suis née avec eux,j’ai grandi et appris avec eux….et pour eux..d’un temperemment anxieux,je leur ai transmis certaines peurs qu’ils m ont repprochées plus tard,adulte.;Souvent,je pense malgré tout,que je suis contente et fiere d’eux ;et surtout chaque famille va bien et ont la santé..Mais çà me fait quand même un peu de peine

  6. Cadette dit :

    Bjr je vous ai écrit hier SOUS PSEUDO et vous me répondez en citant mon prénom ! Merci d’effacer la réponse svp.
    Cordialement.

  7. Cadette dit :

    Bjr Véronique, j’ai grand besoin d’aide dans ma relation avec ma mère. J’ai récemment emménagé à côté de chez elle : auparavant, j’habitais à l’autre bout de la france, ce qui fait qu’on ne se voyait que pour les fêtes ou, quelques fois, l’été, elle me visitait, vu que j’habitais en bord de mer. Le covid a fait que j’ai ressenti le besoin de me rapprocher d’elle et des autres membres de ma famille, qui vivent tous dans ce même coin. Mais voilà, revenir ici me fait voir de près, la relation qu’elle a avec ma sœur et ça me déplaît. En fait, j’ai une grande sœur de 45 ans mais ma mère cumule les emplois pour la soutenir financièrement. Ma sœur n’a jamais coupé le cordon avec la bourse de ma mère (ni avec celle de ma grand-mère d’ailleurs). Ma sœur vit en concubinage et a une fille mais le couple ne gère pas du tout ses finances. Ma sœur n’a jamais travaillé (ah si pardon, elle a bossé au mois de mai-juin l’an dernier pour se payer ses vacances !) et quémande toujours de l’argent pour tout : chauffer sa maison, réparer sa voiture… Elle rembourse une fois sur trois. Et moi je suis témoin du fait que ma mère se créve au travail à 65 ans pour pouvoir mettre du fuel dans la citerne de ma sœur. Ça me met hors de moi mais ma mère ne comprend pas que ça me déplaise et quand elle parle de moi aux gens, elle me décrit comme quelqu’un qui râle tout le temps. En fait, je me demande si j’ai bien fait de ré-emménager ici car nos relations s’en trouvent détériorées. Je pense à me re-éloigner malgré le fait que ma mère aurait besoin d’aide mais elle refuse mon aide et préfère payer des gens pour le faire (comme retapisser sa maison par exemple). J’ai l’impression que dès qu’une idée vient de moi, elle sera forcément mauvaise (quand elle m’écoute) alors que si c’est une tierce personne qui lui souffle la même idée, ce sera formidable. Je me sens rejetée et ça risque de ne pas aller en s’améliorant. Elle vient d’apprendre qu’elle a un cancer du sein (à un stade précoce, donc opérable) mais elle se voit déjà morte alors que moi, je ne la ménage pas et lui dit qu’il faut se battre mais bien sûr, elle se braque et je reste la méchante. Comment réussir a communiquer et sortir de cette relation complètement toxique ? Svp, aidez-moi. Merci.

    • Équipe VÉRO dit :

      Bonjour Marielle! Nous sommes touchés par votre témoignage. Bien que nous aimerions vous venir en aide, nous ne sommes pas en mesure de le faire. Nous vous invitons à en parler auprès d’organismes dédiés aux familles. Ils seront mieux vous aider. Bon courage!

  8. Édith Carpentier dit :

    Je suis très triste car ma fille s’est éloignée de moi et je ne comprends pas la raison.

    J’ai du me séparer de mon mari pour des multiples raisons. Nos enfants ont souffert pour cette mauvaise relation.

    Seule depuis 7 ans je vois rarement ma fille et nous vivons dans la même ville.

    C’est l’été maintenant je suis seule dans ma ville et ma ville n’a pas le temps pour partager quelques jours avec moi.

    On donne la vie pour nos enfants et ils s’éloignet sans penser à tout le mal qui ça signifie

    Ma fille adorée je pense que tu ne m’aimes pas.

    Une maman triste

  9. Chathame Lilou dit :

    Depuis que ma fille est toute petite,ma fille fabule et ment, pour me faire croire qu elle estune petite fille modele. Et en grandissant j ai perdu toute confiance en elle, on se dispute tres souvent car je n aimes pas sa maniere de me parler, et ses frequentations , elle se montre agressif et impoli, elle tape du poing sur la table pour m effrayer , et je crie plus fort alors elle pleure , mais je ne comprends pas ce qu elle veut de moi .Je suis toujours la pour elle, je l aide beaucoup,quand elle as des problemes je suis la, je suis toujours tres contente quand je la vois,je la serre toujours tres fort dans mes bras. depuis 1 an elle est partie vivre a 100km de chez moi, je la vois tres rarement et elle ne me telephone jamais, je suis tres triste alors je lui telephone moi meme , en ecrivant ces phrases je pleure toute les larmes de mon corp, j ai mal oui j ai mal….

  10. Simon dit :

    Cet article est intéressant mais je pense que les situations sont toutes différentes et il n’y a aucun remède pour toutes..jai des relations difficiles avec mes 2 filles l’une est jalouse de moi et l’autre ne me supporte plus alors que j’essaie de les aider comme je peux..tout leur est dû et quand je ne suis pas présente à cause de soucis de santé ou de déprime on me le reproche …jai l’impression detre leur mère quand cela les arrange..heureusement mes pts fils me donnent beaucoup d’amour ce qui me fait tenir vivante..pour conclure je pense qu’une fille est plus difficile au quotidien qu’un garçon car on est jugée en permanence sur ce qu’on dit ou que l’on fait..peut être que l’on ne sait pas bien s’y prendre mais toujours est il qu’on ne comprend rien à cette relation

  11. Louise D. dit :

    Elle était ma mère adoptive pour faire plaisir à son mari qui, lui, voulait des enfants. Mère toxique dans tous les sens du mot. M’a déshéritée pour gagner sur moi. Elle est partie sans profiter de sa vengeance.

  12. Monique Girard dit :

    Entre ma fille et moi
    C est le feu et l eau
    J ai 68 ans et quand je lui dit que elle a fait tel ou tel chose .bien que se soit vrai. Elle se fache..
    Elle a parle en mal de moi a mes petits enfants…alors elles ne veulent plus me parle.
    Il y a 500 klm entre nous…

  13. Mira dit :

    Julie,
    Vous dites que les crises surviennent souvent en lien avec sa petite sœur. Que se passe-t-il dans ces moments-là ? Est-ce un conflit qui implique seulement les enfants ou une situation où vous, parents, vous trouvez impliqués ? Je ne sais pas si vous avez creusé dans cette direction, mais il peut parfois être difficile pour un(e) aîné(e) d’accepter la venue ou la présence d’un autre enfant. Ça peut se manifester par des crises, déclenchées par un conflit psychique pas toujours évident à cerner, mais qui tourne autour de la place de l’aîné(e) dans la famille : peur de perdre sa place, peur de ne pas être aimé(e) autant que l’autre, pulsions violentes envers le petit frère ou la petite sœur, etc. Évidemment, il y a de la place pour tout le monde et plusieurs enfants peuvent cohabiter dans une même famille sans nécessairement se voler la place, mais parfois les voies de la psyché sont bien difficiles à suivre. L’histoire de votre fille me fait penser à la mienne ; votre description concorde parfaitement. Je suis l’aînée et j’ai été profondément marquée par l’arrivée de ma sœur. Les crises que je vivais étaient très similaires à ce que vous décrivez. J’étais aussi une enfant douée, et très sage à l’école. Peut-être qu’il y a quelque chose de cet ordre ? Ce qui m’a aidée, de mon côté, c’est de consulter une psychanalyste. Certain(e) sont spécialisé(e)s avec les enfants ou les adolescents et leur approche singulière et approfondie permet d’aller travailler sur les causes profondes des crises.
    En espérant que ce commentaire vous aide.
    Bon courage,
    Mira

  14. Maria dit :

    Merci beaucoup Vero!! Ton article m’aide à comprendre ma fille et moi même.

  15. Julie dit :

    Bonjour,
    Ma fille de 10 ans fait des crises de colère régulières depuis son plus jeune âge lorsqu’elle se sent frustrée. Nous pensions pendant des années qu’elle était simplement très capricieuse et que cela allait s’arranger en grandissant. Mais aujourd’hui je vois ma fille en réelle souffrance lorsqu’elle est en crise. Elle part au 1/4 de tour pour une broutille, un sujet que nous trouvons anodin, souvent en lien avec sa petite sœur (prêt d’un jouet, une remarque, un refus de jouer avec elle, etc.). Elle se met à hurler, jeter tout ce qui est sur son passage, la menacer, lui faire du chantage, se mettre dans un état presque de “transe”. Dans ces moments rien ne peut la calmer, nous ne pouvons ni discuter avec elle, ni la faire relativiser, elle “n’entend pas” et reste campée sur ses positions. Elle nous trouve injuste, se sent incomprise, nous menace de changer de parents, pense qu’on préfère sa sœur à élèves, etc. La situation se retourne contre nous, ses parents, surtout moi sa mère. Elle nous en veut, et la crise peut durer plusieurs heures d’affilée. Sa sœur pleure, a peur de ses réactions, nous nous énervons tous et la journée / soirée vire au cauchemar. Elle ne se remet jamais en question, ne demande jamais pardon et pense qu’elle a toujours raison. Même lors du retour au calme, nous n’arrivons pas à la faire relativiser.
    Nous l’avons emmené chez une psychologue plusieurs fois mais au bout de plusieurs mois, elle n’a plus voulu y aller. De toute façon elle restait mutique lors des séances et c’était difficile d’avancer. Nous avons rendez vous le mois prochain pour faire un bilan neuropsychologique et faire un test de précocité et d’hypersensibilité. Il a fallu la convaincre d’y aller et l’emmener de “force” car elle s’y est fortement opposée. Il est à noter également qu’à l’école et à l’extérieur (activités extra-scolaires, chez des amis, etc.) elle a au contraire un comportement exemplaire. Elle est très sage, polie, travaille très bien à l’école, n’ose pas prendre la parole, se montre extrêmement timide et réservée (trop !)
    Cette différence de comportement à la maison et à l’extérieur est perturbant, le contraste est énorme. Je suis très inquiète pour ma fille car je la vois souffrir et elle fait souffrir sa famille (comportement presque dictateur à la maison). Nous sommes démunis, merci de nous indiquer quoi faire si quelqu’un aurait une réponse.

    • Équipe VÉRO dit :

      Merci de nous partager cette partie très délicate de votre vie de famille. Malheureusement, nous n’avons pas les ressources pour vous aider dans cette situation. Cela dit, prenez soin de vous et consultez un professionnel de la santé ou contactez une ligne téléphonique. Vous aussi êtes importante! En terminant, peut-être que cet organisme pourrait vous aider : https://fondationjeunesentete.org/
      Courage! xx

  16. Haddad dit :

    J’ai 4filles et 1 garçon ils sonts tous différents il ya certes des conflit de temps en temps ,mais je les laisse vivres leurs vie !! Je les aiment tous même si ils m’en fonts voir de toute les couleurs !!! Je ne suis pas parfaite et eux non plus, mais onts s’aiment même si il ya des disputes des conflits j’avoue ces tres dure ….

  17. Gagnon dit :

    Ma fille a quitté le Québec il y a 12 and et j’ai été obligée de convenir et tellement heureuse de constater que d’autres Maman ont pu constater cette évidence……j’ai la SP et ma fille fait du déni et pourtant, c’est une maladie qui n’aide en rien les fortes émotions mais je lui en parle pratiquement jamais pcq bref, cestben correct…n’empêche que c’est loin d’être facile. Merci pour ce partage, cette publication…j’en avais GRANDEMMENT besoin

  18. Rachida dit :

    Cet article m’a beaucoup aidé a comprendre la relation mère fille. Pcq la en ce moment, ma relation avec ma mère est devenu bizarre. Elle veut m’imposer ses choix de vie sans vraiment écouter les miens. Et mm un jour, elle m’a menacé de me jetter hors de sa maison pcq je suis rentrée a la maison a 19h hors elle m’a dit a 18h ( mais mon petit frère 19ans ,lui ,rentre jusqu’à 23h voire 00h et elle ne dit rien soit disant que c’est un garçon c’est normal). J’ai actuellement 22ans et je vis tjrs chez mes parents. Ma mère ne respecte vraiment pas mes choix, spécialement le jour ou je suis venue lui présenter mon copain. Elle l’a traité de tous les noms, le dénigré devant moi et m’a mm menacé de ne pas venir a mon mariage si je compte me marier avec lui. Et pourtant elle n’a mm pas cherché a bien le connaître. Xa m’attriste beaucoup. J’ai tellement a dire mais xa sera trop long. C’est arrivé a un point où j’ai peur d’elle, je ne veux mm pas me confier sur quoi que ce soit a elle( c’est justifié pcq ça a commencé depuis l’enfance). Elle privilège plus les sortis de mon petit frère que a moi pcq comme D’HABITUDE c’est un garçon ?. En réalité quand je veux m’affirmer et expliquer mes choix, elle les rejete et dit que je lui manque de respect

  19. Estelle Mettler dit :

    Estelle/22 mars 2021

    Bonjour,
    Merci pour ce texte qui correspond tellement à ce que je vis…. et aussi ce que je ressens …. Tant de souffrances réellement inutiles mais inexplicables…
    Ma fille a coupé les ponts avec moi, exactement comme ma soeur s’est comportée avec mes parents 57 ans en arrière et exactement comme ma fille aujourd’hui…
    Je n’ai pas de solutions… je me sens trahie…incomprise par elle (et moi je ne la comprends pas non plus) et même si elle revenait vers moi… je me pose la question si je pourrais lui refaire confiance, parce que si on peut couper les ponts comme ça, par sms, sans une franche explication et ne pas pouvoir en parler de vive voix, alors je me dis qu’elle a du me haïr depuis bien longtemps…Mais, surtout comment réagir???. .. j’ai tant de tristesse dans mon coeur…Pourtant je ne l’ai jamais maltraitée, ni battue. Je n’ai fait que travailler pour subvenir à nos besoins. Peut-être bien que je n’ai pas su l’aimer…mais à moi on ne m’a pas appris à faire ou à être autrement… Malheureusement.

  20. Nathalie poulain dit :

    Bonjour,
    Merci pour cet article très intéressant.
    J’ai une relation douloureuse avec ma mère et ma fille. Nous avons à chaque fois 21 ans d’écart ce qui nous rapproche (trop ?). J’aurai tant aimé avoir une belle relation avec ma mère, et elle m’a tant fait pleurer, elle m’a tant cassée et pourtant sans doute, elle m’aimait et m’aime toujours. Elle était cassante, violente (très violente), intrusive, je voulais lui montrer que j’étais à la hauteur, qu’elle m’approuve, qu’elle n’ait plus de critiques à me faire, à chaque fois qu’elle me sifflait, j’accourais ventre à terre comme un chien espérant recevoir sa caresse qui n’est jamais venue. Même aujourd’hui, il faut que je me retienne pour ne pas accourir encore et toujours.
    J’ai voulu faire beaucoup mieux avec ma fille ainée et ce n’était vraiment pas difficile de faire mieux que cette Folcoche ! J’ai adoré ma fille à la seconde où j’ai su qu’elle existait, je n’en revenais pas d’avoir réussi à fabriquer une enfant si parfaite, je ne pouvais que réussir, je l’aimais plus que je ne me suis jamais aimée et … j’ai été violente, cassante, intrusive, quand je m’en suis rendue compte, j’ai couru voir un psy, deux psy, trois psy… j’ai essayé de m’améliorer toute ma vie et aujourd’hui encore, je suis morfondue d’avoir peut-être même fait pire. Je l’ai élevée seule et pourtant, à ma grande surprise, nous avions une relation fusionnelle, ses copines trouvaient ça génial, les miennes aussi, pourtant, la culpabilité me rongeait.
    Un jour ma fille a eu une fille, une fille merveilleuse presque aussi parfaite que la mienne, malheureusement elle s’est séparée du père et malgré tout mon vécu, tous mes efforts, j’ai tout fait de travers : la mettre en garde sur ce qu’elle ne me demandait pas, je n’ai pas su donner quand il fallait.
    Après moultes essais d’elle et moi pour rétablir la situation, elle a fini par m’insulter, j’ai fini par lui raccrocher au nez. Le lien est coupé pour la première fois. Affreusement ma fille chérie me manque et je me retiens tous les jours de ne pas l’appeler, dans ma tête, une phrase sans point défile, m’expliquant, me réexpliquant que ma maladresse lui fait du mal, qu’il faut que je la laisse se construire et pourvu que je ne me trompe pas, quelle angoisse de laisser ma petite fille toute seule. Pourvu qu’elle ne souffre pas, si seulement elle savait à quel point je la trouve extraordinaire et que je m’en veux de ne pas arriver à l’aider.
    Curieusement depuis près d’un an, qui coïncide un peu avec le début de ma rupture avec ma fille, j’arrive mieux à prendre du recul auprès de ma mère et encore plus curieusement, ma mère en est plutôt contente.

    Que c’est long, que c’est dur, de devenir la femme que je suis, que j’essaye d’être à 54 ans, que ma fille me manque, que j’ai peur pour elle… Est-ce que j’ai raison ? Qu’en pense ma mère ? 😉

  21. Carole dit :

    Moi j’ai une très belle relation avec ma fille Nous sommes comme 2 meilleures amies et profitons des conseils de l’une comme de l’autre Lorsqu’elle a eu des relations avec lesquelles je n’étais pas enchanté ou pleinement en accord on évitait les conflits à se sujet une fois qu’on s’est dit ce qu’on pense on laisse l’autre en faire ce qu’elle veut bien avec

  22. Dana dit :

    Cette article me fait tellement de bien ce soir, je comprends plus de choses et sa m’aide à m’ouvrir les yeux sur certains point. Une relation mère-fille n’est pas facile du tout pour moi, je trouve ça intense!!

  23. Emmanuelle Guérin dit :

    Bonjour,

    Il y a aussi des énergies incompatibles. Cela existe dans la vie de tous les jours et parfois cela arrive avec sa propre mère. Pour ma part j’ai toujours ressenti un inconciliable mais très empathique vis à vis d’elle j’ai toujours repoussé la rupture. Aussi parce que j’avais beaucoup d’espoirs. Aujourd’hui je suis mère d’un petit garçon et je n’ai plus assez d’énergie pour tout. J’ai fait ce que surement j’aurais dû faire depuis longtemps… J’ai « rompu » (Dommage que le divorce n’existe pas entre parents et enfants, il serait parfois légitime et bienfaiteur) avec ma mère après une nouvelle série de ses meilleurs sketches, qu’elle me réserve toujours en pure exclusivité. Et puis je n’ai pas envie que mon fils soit inscrit dans cette énergie, pourrie, disons le.
    Voilà!! C’est gai n’est ce pas? 47 ans que ça durait et aujourd’hui?… un grand soulagement… J’ai perdu presque 30 ans…

  24. Francine dit :

    Moi ça fait plus de 5 ans que ma fille boude et que je ne vois plus mes petites-filles. La faute revient à son mari qui ne sait pas ce que veut dire des guillemets. Je lui avais écris pour m’excuser car je lui avais dit quelque chose que je croyais pas gentille mais je crois que j’ étais la seule à penser ça. Ma fille est souvent bête avec lui et j’étais mal à l’aise après avoir assisté à une de leur engueulade. Je lui ai donc écrit que ma fille avait peut-être été trop gâtée et que ça avait donné un « petit monstre princesse «  et que je m’excusais. En réponse j’ai reçu un char de merde. Il n’a rien compris. Mais je crois qu’il a saisi cette occasion pour m’éliminer de leur vie car depuis qu’ils ont bien profité de mon argent et de mon aide, je ne suis plus intéressante. Il préfère sa famille de qui il va probablement essayer de profiter. Comme ils ont eu tout ce qu’ils voulaient de moi ils passent à sa famille plus riche. Je leur souhaite bonne chance car ils sont peut-être riches mais cheap.

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