
La maternité et le corps qui change
On entend beaucoup de choses sur la maternité, mais on parle peu de l’impact de la grossesse sur le corps de la femme.
Je ne pensais pas que mon Projet Bonheur m’habiterait de cette façon. Tant que j’en rêvais, c’était simple, mais le mettre en application s’avère plus compliqué que je ne m’y attendais.
Pourtant, c’est un projet qui m’emballe, mais pour l’instant, je me sens davantage paralysée par la peur que débordante d’enthousiasme. Et juste au moment où je me dis que ce n’est pas normal, que je devrais réaliser ce projet dans la joie et l’allégresse, je tombe sur cette citation: «Set a goal to achieve something that is so big, so exhilarating that it excites you and scares you at the same time.» Ou, comme l’écrit Florence Servan-Schreiber dans son livre 3 kifs par jour, dont je vous reparlerai: «Les optimistes visent plus haut que les pessimistes lorsqu’ils se mettent en marche, et tombent bien plus souvent aussi. Mais ce qui fait leur force est leur capacité de se remettre en selle.»
J’ai alors compris qu’il était NORMAL que je ressente de la peur, qu’elle faisait partie intégrante de ce projet, que c’est un passage obligé. Comme le dit l’adage: «À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire.» Eh bien, ce n’est pas le cas ici. Du péril, il y en a! Je n’ai qu’à regarder mon téléphone intelligent pour avoir peur! (Cela dit, j’ai appris cette semaine à programmer les sonneries que je souhaitais pour les alarmes, les coups de fil, les textos, etc. Un petit pas pour le iPhone, un grand pas pour Chantal.)
Ce n’est pas que je ne fais rien. Je m’informe sur la psychologie positive, je lis tout ce que je peux à ce sujet, mais si je veux partager le fruit de mes recherches et de mes expériences avec vous, il faudra bien qu’un jour je cesse d’être tétanisée devant la technologie.