Un jour à la fois

Cadran bleu
19 Nov 2013 par Chantal Tellier
Catégories : Psycho
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Gants de boxeJ’ai donc retroussé mes manches et j’ai décidé de lutter. Et de gagner. Comme Georges St-Pierre. La dépression n’est peut-être pas aussi barbue que Johny Hendricks, mais elle est pugnace et elle cogne aussi fort! 🙂

J’ai relu Mes 10 commandements et Mes secrets de l’expérience, pour m’apercevoir que je n’étais pas si démunie que ça. Après tout, il ne s’agit pas de mon premier combat. Bon, mon intention n’est pas de devenir championne du monde des mi-moyens de la dépression, hein, mais je ne vais pas jeter les gants avant d’avoir tout donné dans l’octogone. J’ai donc mis en pratique quelques-uns de mes préceptes. Ils sont là pour ça, non?

Je prends le temps de respirer (non, ce n’est pas overrated), je tente d’exprimer clairement mes besoins (ne serait-ce qu’à moi-même – et c’est déjà complexe!), j’ai décidé de me concentrer sur les solutions et non sur les problèmes, et d’apprécier ce que j’ai. Je me suis rappelé que tout passe, qu’à chaque jour suffit sa peine, et qu’il y a un temps pour l’analyse et un temps pour l’action.

Qu’est-ce que ça donne concrètement? Quelques exemples. Prendre soin de soi consiste entre autres à se plier à une panoplie d’examens qu’on (que je…) retarde toujours: optométriste, dermatologue, dentiste, podiatre, allergologue, etc. Comme plusieurs, je considère que je perds un temps précieux à attendre dans les cabinets de spécialistes. Et comme plusieurs, je considère tout à fait normal qu’on me dise, après examen, que tout est okay. Comme lors de mon dernier rendez-vous chez l’optométriste. Mon premier réflexe a été de chialer parce que je devais tranquillement commencer à envisager le port de lunettes de lecture, et que je m’y refuse obstinément, comme si le fait de m’y opposer allait faire en sorte que la presbytie n’aurait pas de prise sur mes yeux. Euh… J’ai décidé de changer ma façon de voir les choses, en pensant à ma sœur qui souffre de glaucome depuis qu’elle est ado et qui doit se faire opérer pour des cataractes… à 42 ans! J’étais profondément reconnaissante que mon examen ne révèle rien de problématique. C’est dans ces moments-là qu’il faut dire merci et ne pas tenir notre santé pour acquise.

La suite de cet article en page 3.



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