Certains ingrédients contenus dans les écrans solaires sont cancérigènes.
FAUX Aucune étude ne prouve hors de tout doute que des ingrédients contenus dans ces produits causeraient le cancer. «Cette idée tenace vient probablement du fait que certaines personnes ont développé un cancer même si elles avaient eu recours à une protection solaire, avance le dermatologue. Cela peut effectivement arriver si on n’en fait pas un bon usage.»
Plus le FPS est élevé, meilleure est la protection.
FAUX Une protection de 30 est suffisante pour la majorité des gens. Dans certains cas (hypersensibilité, prise de certains médicaments ou anovulants), un indice de 60 est requis. Et on doit toujours rechercher une protection à large spectre, c’est-à-dire contre les rayons UVA et UVB. «Au-delà d’un FPS 60, ça ne sert à rien, dit le Dr Demirjian. Même que ça crée souvent chez les gens l’impression qu’ils peuvent rester indéfiniment au soleil, ce qui est faux.» En fait, selon les recommandations de l’Association canadienne de dermatologie, on devrait réappliquer de la crème toutes les deux heures et en mettre environ 30 ml. «Si on le faisait, on passerait un tube complet de crème en une seule journée, note le dermatologue. Et comme à peu près personne ne fait ça, je dis toujours que la meilleure des protections est de se couvrir adéquatement.»
Le soleil est plus «fort» aujourd’hui qu’il y a 30 ans.
VRAI Selon Statistique Canada, depuis 1979, la couche d’ozone, qui constitue un filtre contre les rayons UV, diminuerait de 4 à 6 % par décennie. Une raison qui expliquerait l’augmentation des cas de cancer de la peau. «Avant, mes patients atteints d’un cancer de la peau avaient 50 ans passés, dit le Dr Demirjian. Aujourd’hui, il n’est pas rare de voir des jeunes – fin vingtaine, début trentaine – qui en sont atteints.» La bonne nouvelle, selon le spécialiste, c’est qu’aujourd’hui les cancers sont souvent détectés plus tôt et que, par conséquent, ils sont moins mortels qu’avant.
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