Cures détox: gare à l’intox!

Cures détox: gare à l'intox!
05 Jan 2015 par Linda Priestley
Catégories : Santé
Icon

Après les excès des Fêtes, ces cures semblent tout indiquées pour purifier notre organisme et perdre quelques kilos. Miracle ou mirage?

Cures détox: gare à l'intox!Très en vogue ces dernières années, les régimes détox, les potions magiques à base de plantes et les comprimés hautement laxatifs font de plus en plus d’adeptes. Leurs promesses: éliminer les vilaines toxines, apporter un regain d’énergie, illuminer le teint… Mais  qu’en est-il vraiment?

Prescription détoxication

La purgation ne date pas d’hier. Popularisée dans l’Antiquité par les Égyptiens, grands amateurs de suppositoires, puis par Hippocrate, qui prescrivait des lavements à ses patients, la purgation servait à débarrasser le système de tout liquide dans le corps, comme le  sang, la salive et la bile, qui était trop abondant ou impur – ce qu’on appelait à l’époque humeurs peccantes –, et elle permettait ainsi d’éviter la maladie, voire la mort.

L’idée de faire le grand ménage dans notre organisme aurait été reprise vers la fin du 19e siècle par les adeptes de l’hygiénisme, pour qui toute maladie était causée par l’accumulation de toxines dans l’organisme. À la tête de ce courant de pensée, il y avait John H.  Tilden, un docteur américain qui avait développé la théorie de la toxémie et même écrit un livre sur le sujet: Toxemia – The Basic Cause of Disease. Ce sont principalement les naturopathes qui ont de nouveau popularisé le principe de la détoxication il y a quelques années en plébiscitant son efficacité quant à l’élimination des toxines et à ses bienfaits miraculeux pour le corps.

Toxines 101

Que sont-elles, ces horribles toxines à qui les curistes prêtent de si mauvaises intentions? Produites de façon naturelle (plantes, animaux, bactéries), certaines peuvent être nocives pour les humains si elles sont ingérées, mais dans la vie de tous les jours, notre corps n’est pas envahi par ces toxines. «Nous produisons nous aussi des toxines tout à fait naturellement, explique Patrick D. Paquette, président de l’Association des microbiologistes du Québec. Il s’agit de déchets métaboliques qui sont issus de la digestion des aliments et que nous éliminons quotidiennement. » Il arrive également qu’on confonde toxines et agents toxiques ou chimiques, mais ces derniers proviennent plutôt de la pollution de l’air et de l’eau. Ce sont notamment les pesticides, les métaux lourds ou la fumée de cigarette.

Selon les pros de la cure détox, nous serions plus que jamais exposés à toutes ces substances toxiques, et leur présence dans notre corps nuirait à l’absorption des nutriments. Il serait donc essentiel, même vital, d’aider notre système à les évacuer rapidement afin  d’éviter des conséquences désagréables ou néfastes: ventre gonflé, poches sous les yeux, boutons sur les fesses, intestins bloqués, foie engorgé, surplus de poids, fatigue, cellulite, cancer et autres maladies.

Garde du corps

Avant de se précipiter au rayon des produits naturels pour faire «sortir le méchant », il serait bon de se rappeler que les toxines ne s’accumulent pas dans nos organes comme des déchets dans les ruelles pendant une grève des éboueurs. À moins d’être malade, notre ingénieux système est conçu pour «sortir les vidanges » au fur et à mesure, entre autres par les urines et les selles. «Notre corps est équipé d’une machinerie naturelle qui élimine d’elle-même ces substances nuisibles, principalement grâce au foie», confirme Julie  DesGroseilliers, auteure du livre Manger des bananes attire les moustiques – et plus de 150 autres mythes et réalités en matière d’alimentation (Les Éditions La Presse).

Malgré les nombreux articles scientifiques qui ont été écrits sur ce sujet, les accros de la détox n’en démordent pas, constate la nutritionniste. «Voilà bien un mot à la mode, utilisé à toutes les sauces», se désole-t-elle. Le marché de la détoxication assistée, plus  florissant que jamais, propose toute une variété de produits pour détoxifier l’organisme – jus, tisanes, ampoules, trousses et même coussinets pour les pieds! – qui jurent d’enrayer les toxines, de nettoyer nos organes, de nous donner de l’énergie, d’optimiser notre  système et, bien sûr, de faire disparaître les kilos en trop. Or, le corps ne se salit pas, proteste Mme DesGroseilliers. «En réalité, il s’agit de laxatifs et de diurétiques dont le seul effet est de nous faire aller aux toilettes davantage», explique l’experte.

Cures détox ou intox?

Le marché de la détox a connu un boom incroyable. «L’effet laxatif est très recherché en cure, tout comme pour les régimes amaigrissants d’ailleurs», explique Émilie Dansereau-Trahan, chargée de dossiers Saines habitudes de vie et porte-parole à l’Association pour la santé publique du Québec. «Les fabricants de produits reliés à la détox se servent principalement de plantes dites dépuratives ou laxatives pour faire des tisanes, ampoules ou capsules. Le hic, c’est que, puisque ces produits sont en vente libre, on n’a pas besoin de  consulter le pharmacien ou le médecin pour se les procurer.» Résultat? «Certaines personnes peuvent être très affectées par ce genre de régime. On voit surtout chez elles les symptômes d’une bonne gastro: déshydratation, perte d’électrolytes, diarrhée, bouche sèche, fatigue. Et c’est pire lorsqu’elles se mettent à combiner plusieurs méthodes laxatives (ce qui arrive souvent), comme manger des aliments plus laxatifs et faire des postures de yoga qui favorisent l’élimination.»

Jean-Yves Dionne, pharmacien et expert en produits de santé naturels, affirme quant à lui que certaines propriétés de plusieurs plantes ont des effets connus sur le système digestif. Dans son blogue Franchement santé!, il conseille toutefois aux gens de mettre la pédale douce en ce qui concerne les laxatifs stimulants, comme le séné ou le ricin, qui peuvent provoquer des crampes et qui risquent, à long terme, de rendre l’intestin paresseux.

Les experts du «ramonage organique» nous parlent souvent de la période des Fêtes comme étant propice aux excès qui nécessiteraient une cure pour se remettre d’aplomb. Mais là n’est pas le problème, selon Julie DesGroseilliers. «Nul besoin d’attendre Noël pour brûler la chandelle par les deux bouts! On le fait, généralement, à longueur d’année, en mangeant trop et mal, en étant sédentaire, en ne buvant pas assez d’eau, en se laissant envahir par le stress du matin au soir et en étant toujours pressé.»

Cure de bon augure

Une solution facile et des résultats rapides, voilà ce que recherchent les gens lorsqu’ils entreprennent une cure. Mais si les effets escomptés de la détox se font vite sentir, ils sont de courte durée. «Même une détox de 30 jours ne règlera pas nos problèmes pour de bon, surtout si on revient ensuite à nos vieilles habitudes qui ne sont pas gagnantes pour la santé, explique la nutritionniste. La cure agit dans ce cas comme un pansement. Et, surtout, elle n’enseigne pas aux gens comment acquérir un mode de vie plus sain.»

Et si on avait tout faux? «Notre corps fonctionne à son plein potentiel quand il est dans des conditions optimales, c’est-à-dire quand on le nourrit avec du carburant de qualité, quand on bouge suffisamment, quand on est bien reposé et qu’on parvient à contrôler notre  niveau de stress, affirme Julie DesGroseilliers. Une cure de “gros bon sens” pourrait alors servir de point de départ à un virage santé.» Pourvu qu’elle respecte certains principes de base. «Une période de cure efficace, pouvant durer jusqu’à 30 jours, nous fournit l’occasion de nous accorder une pause et de bien nous regarder afin de cerner nos mauvaises habitudes, de les mettre de côté et de les remplacer par des habitudes de vie plus saines.»

On fait donc table rase et on repart à zéro en éliminant les sucres raffinés, la viande rouge et les aliments transformés, c’est-à-dire tout ce qui est très salé, sucré, gras: adieu aliments panés et fritures! On ajoute des fruits et des légumes, sources de fibres et  d’antioxydants, et excellents pour éliminer les substances nuisibles. On favorise aussi les protéines végétales, plus faciles à digérer, comme le tofu et les lentilles. «La formule nous encourage à manger des portions plus raisonnables, à boire plus d’eau, à bouger et à  dormir davantage. En faisant tout cela, on se sentira plus sain, plus léger, plus reposé. Ce ne sera cependant pas parce qu’on aura éliminé les prétendues toxines, mais bien parce qu’on aura pris soin de notre santé, et ce, de façon quotidienne.»

* Selon des études, 95 % des régimes amaigrissants ne fonctionnent pas.

Vous pouvez consulter la version intégrale de cet article dans le sixième numéro de Véro magazine, à la page 75, avec le titre « Cures détox: gare à l’intox! ». Le magazine est disponible en kiosque et en version iPad.



Catégories : Santé
7 Masquer les commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse de courriel ne sera pas publiée.

  1. Chantale dit :

    Encore moi.
    Je voulais juste dire que ma soeur, malgré qu’elle n’a plus de règle depuis plus de 10 ans (utérus enlevé), sa ferritine se tient dans les 40. Elle a pris du fer durant quelques semaines…. et ses brûlements au niveau des yeux, de la gorge (sa peau ne brûle pas, elle, par contre) étaient presque parti. Elle a arrêté le fer pour ne pas fausser sa prise de sang… Elle vient d’avoir ses résultats et sa ferritine a baissé depuis l’année passée malgré sa prise de fer. Notre mère a souvent fait de l’anémie à cause de ses règles abondantes, notre père aussi, bien qu’il n’avait pas de règle (lol). Donc génétiquement, nous avons sûrement aussi un problème de fixation j’imagine?

    Bref, mon docteur m’avait dit (peu de temps avant que je ne tombe enceinte de ma dernière) que je perdais plus de fer durant mes règles que ce que mon corps était capable d’assimiler, Car je voulais guérir mon anémie avant de tomber enceinte. Anémie que mon docteur n’arrivait pas à guérir avec un comprimé de fer par jour. Il avait donc décidé de me donner le fer par injection, trois fois par semaine. Encore là, je ne m’étais jamais aussi bien sentie…. j’avais l’impression que si mon docteur avait voulu continué les injections, j’aurais été guérie de mes douleurs et brûlements chroniques, car tout ne cessaient de s’améliorer au fil des jours. Mais mon docteur ne voulait pas continuer, car j’étais maintenant dans la norme. J’avais reçu 4 mois d’injections. J’ai eu des bleus sur le postérieur durant les 4 mois du traitement, mais j’aurais volontiers accepté d’avoir mal au dernière durant encore quelque mois (lol)

    Chantale

  2. Chantale dit :

    Je suis de retour! Merci pour vos bons mots. J’ai maintenant 51 ans et je continue mon petit bonhomme de chemin vers la santé. Bien sûr, le retour vers la santé ne se fait pas en claquant des doigts! Surtout si, comme moi, vous êtes venue au monde avec une santé de m…., pour ne pas dire le mot. Je chopais tout ce qui était en ite: bronchite, amygdalite, otite…alouette! Tout cela à partir de ma naissance… Jusqu’à ce fameux matin de l’année de mes 18 ans ou je me suis levé avec l’impression de m’être réincarné, durant la nuit, dans le corps d’une vieille dame de 80 ans….

    Ayant toujours eu des règles hémorragiques…. (bel héritage familiale du côté de ma mère et que j’ai transmis à mon adolescente malheureusement), j’ai donc fait souvent de l’anémie. En fait, les docteurs me donnait du fer seulement lorsque j’avais vraiment une anémie, donc lorsque j’étais en bas de la norme du laboratoir. Norme se situant entre 10 et 170 de ferritine. En anémie, ma ferritine était entre 5 et 8….Les docteur me faisait monter cette dernière entre 22 et 25 et arrêtait le fer lorsque j’avais atteint ce niveau. Malgré tout, j’ai passé ma vie avec des chutes de cheveux drastique, des ongles cassants, une fatigue et des douleurs chroniques. Ma soeur à la même parcours de santé. Elle s’est fait même enlevé l’utérus à 45 ans, car 3 comprimés de fer par jour n’arrivait pas à la guérir de son anémie à cause de ses règles abondantes). Elle a maintenant 56 ans et elle a reçu le diagnostique de la fibromyalgie il y a 5 ans. Pour en revenir au fer…. en regardant mes anciennes prises de sang… j’ai réalisé que, lorsque je n’étais pas officiellement anémique…. ma ferritine n’allait jamais (en dehors des traitements de l’anémie) au delà de 15. Cet été, après une recherche sur la carence en fer sans anémie, j’ai décidé de prendre du fer en continue… et comme je saute des mois de temps en temps, mon niveau de fer doit enfin pourvoir monter…. résultats: mon teint (que beaucoup de gens trouvait jaune, sauf mon médecin de famille lol, est en train de retrouver son teint rosé de sa jeunesse, mes cheveux retrouvent l’épaisseur de ses 20 ans, mes ongles ne cassent plus à rien, je n’ai plus de douleurs musculaires, je récupère plus vite au niveau de la fatigue et patati et patata, tout en continuant aussi mon protocole alimentaire. Car mes brûlements et ma fatigue chronique ne sont pas encore complètements partis, même si j’ai une grosse amélioration depuis 5 ans.

    Les docteurs, au Québec, ne se préoccupent pas de la carence en fer sans anémie, malheureusement. À 18 ans, quand mes douleurs chronique ont commencé (dans les années 80, car je suis née en 1967), la seule chose que mon docteur avait trouvé, c’est que je faisais de l’anémie. Il m’avait donc donné du fer, mais les douleurs et brûlements n’étaient pas parti. Sûrement que mon taux de fer, avec mes règles hémorragiques même en prenant la pilule (que j’ai pris seulement durant 2 ans: de 17 ans à 19 ans.), était resté bas après l’arrêt du fer. Il y a 5 ans, j’avais fait encore de l’anémie et le collègue de mon docteur m’avait donné 3 comprime à prendre par jour, mon docteur m’en donnait juste 1. J’avais dû arrêté de les prendre, car j’avais fait la gaffe d’écouter la pharmacienne, qui m’avait dit que je pouvais prendre mes comprimé à jeun avec du jus d’orange pour une meilleure assimilation. Je me suis scraper l’estomac et les intestins durant 5 ans. J’ai guérie mes intestins l’année passé grâce à une cure de jus et de bouillons d’os que j’ai fait durant 7 jours. C’est fini les diarrhées depuis ce temps là. Mais je me souvenais qu’avant que le tout dégénère, je ne m’étais jamais si bien sentie depuis longtemps. Je n’avais plus froid pour rien etc… depuis cet été, je n’ai plus froid aussi. Je ne vous ment pas, j’avais une température corporelle se situant dans l’hypothermie. Je me tenais entre 33.5 et 33.9. Il y a 3 ans environ, alors que c’était l’été et qu’il faisait 24 ou 25 dégrée dans la maison, j’avais un peu plus froid que d’habitude, je décide donc de prendre ma température…. elle était de 32.9. Mon conjoint m’avait dit: Ben voyons, c’est impossible! Le thermomètre est sûrement brisé? (c’est celui en vitre avec du mercure et il n’était pas brisé). Mon conjoint prend la sienne, il était à 36.7, soit la normal. Je reprend la mienne… 32.9. Mon conjoint par de toute urgence à la pharmacie pour en acheter un autre: un thermomètre électronique…. Deviner…. J’avais encore 32.9. Tu devrais être morte, m’avait dit mon conjoint, avec une telle température. Maintenant, ma température de situe entre 35.7 et 36.1. et quand je suis vraiment plus en forme: elle est normal: 36.7.

    Jadis… la médecine m’avait condamner, après l’accouchement de mon plus vieux (J’avais 23 ans), à devoir vivre avec la cystite interstitielle que j’avais développé après mon accouchement (j’avais saigné à mort durant 2 mois) et dont les traitements n’arrivait pas soigner. Je m’étais soigné moi même de façon naturelle des années plus tard. Maintenant j’ai juste une vessie irritable (beaucoup moins depuis la prise de fer).
    Il y a 5 ans, la médecine m’avait condamner à devoir vivre avec l’hypothyroidie à vie (bel héritage du côté de ma mère encore une fois), mais, comme ma mère l’avait fait, je m’en suis guérir (avec le changement alimentaire et des produits naturels) à la grande surprise de mon docteur, qui m’avait juste dit que continuer ce que je faisais, en constatant que je n’avais plus besoin du médicament.

    Et là, j’ai hâte de pouvoir dire, à la médecine qui condamne les gens atteint de la fibromyalgie, à devoir apprendre à
    vivre avec pour le reste de nos jours…. je suis près du but.
    Merci de m’avoir lu.
    Chantale

  3. Marie Michelle bujold dit :

    Wow ! Quel bonne idée d éclairer les gens sur le mode « most »désintoxication er Dieu seul sait en tete c est perdre du poid!!!! Qu alors on devrait en premier lieu avoir le mot sante !!!! Car on investi dans tout réer velo vacances et maison mais tres peu$ pour la sante !!! Le meilleur exemple les dents !!! Combien ne font pas l entretien de leur dents !! Alors c et un most de bien expliquer le charmant trip de désintoxication!!! Car il peut s’avérer Ouff pad si benifique! Si mal gerer! Alors merci de ce beau partage et continuer de déneiger les pensés mal fondé!!!

  4. francine certosini dit :

    bravo pour ce magazine extraordinaire je savoure chaque page ,mais j’aimerais bien qu’on s’abonne et qu’on le recois par la poste je serais tellement contente imaginez le nombre de personne d’une certaine age qui aime les abonnements .

  5. Chantale dit :

    Je suis aucunement d’accord avec les commentaires de la nutritionniste. Contrairement à une nutrithérapeute qui, elle, serait d’accord avec le principe d’élimination des toxines. J’ai souffert de 18 à 45 ans de fibromyalgie, fatigue chronique et de brûlements atroces dans tout mon corps, alors que j’avais quand même une bonne alimentation. Je n’ai jamais bu de liqueurs, de cafés, rarement du fast-food, je n’ai jamais fumé ou bu de l’alcool. Et je mangeais ma portion de légumes et de fruits à tous les jours. Mais voilà, ce n’était pas suffisant. Toutes maladies vient d’un corps encrassé, ne vous déplaise. Il faut prendre des suppléments pour combler les carences, des pro-biotiques pour refaire la flore intestinale, des omégas et pourquoi pas! Un bon bouillon de poule pour réparer la paroi intestinale, afin de permettre l’absorption intestinale à nouveau et mettre fin à des intestins poreux. Arrêté aussi des aliments difficiles à digérer et qui engendre justement des toxines, comme le gluten et les produits laitiers en autre. Mettre l’accent sur les fruits et les légumes crus. Se faire aussi des jus de fruits et surtout de légumes frais maison. Un corps épuisé, Mesdames, n’est plus en mesure de faire son nettoyage élimination. Il accumule la merde qui, comme la poussière que l’on peut cacher sous la tapis, se retrouvera caché dans les tissus, les articulations et autres endroits, et la pauvre personne se retrouvera avec des douleurs atroces dans tout son pauvre corps!
    Les toxines sont aussi la cause de congestion nasales et d’allergies, car elles augmentent le taux de mucus dans le corps. Moi j’ai pris cette route de nettoyage de mon corps par les suppléments, l’alimentation et une belle journée de cure de jus par semaine, ou je consomme que des jus de légumes durant une journée, et ma santé ne cesse de s’améliorer. J’ai maintenant 47 ans et je suis plus en forme que je ne l’étais à 18 ans, l’année ou ma fatigue, brûlements et douleurs atroces dans tout mon corps ont commencé…
    Merci.
    Chantale

Ajouter un commentaire

Magazine Véro

S'abonner au magazine